Le livre : Le club de Michel Pagel. Paru le 3 mars 2016 chez Les moutons électriques dans la collection Bibliothèque Voltaïque. 15€ ; (170 p.) ; 18 x 15 cm.
Mot de l Ȏditeur :
Longtemps, ils avaient été CINQ. François, Claude, Mick, Annie et Dagobert, quatre enfants et un chien, ont autrefois formé un Club et vécu bien des aventures extraordinaires. Trente ans plus tard, le chien est mort depuis longtemps quand trois membres du Club, devenus adultes, séparés par la vie, sont invités par le quatrième à l’endroit même où ils passaient leurs vacances dans leur enfance. Bientôt, alors que la maison est isolée par d’importantes chutes de neige, la vieille mère de Claude est assassinée… Mick est-il le responsable, comme semble le penser François ? À moins qu’un assassin se dissimule dans les environs enneigés ? Et pourquoi Claude se retrouve-t-elle régulièrement projetée sur un rivage anglais, à la rencontre d’enfants et d’un chien ressemblant singulièrement à ceux qu’ils étaient autrefois, elle et ses cousins ?
Dans un huis clos étouffant, écrit comme un thriller, une fable magistrale sur l’imaginaire de l’enfance, nos peurs, nos doutes.
L’auteur :
Michel Pagel, né en 1961, a débuté l’écriture assez rapidement. Après plusieurs années qui lui ont apporté de l’expérience, il publie ses premiers textes dans des fanzines. En 1984, son premier roman est publié dans la collection Fleuve Noir : il s’agit de Demain matin au chant du tueur. C’est ainsi que, employé au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), il décide quelques années plus tard d’en démissionner pour se consacrer à l’écriture et à la traduction de romans, activité qui lui a par ailleurs permis d’obtenir le prix 2000 de l’Imaginaire pour ses traductions de Joe Haldeman (La paix éternelle) et Graham Joyce (L’intercepteur de cauchemars). Il y a obtenu de nombreux autres prix donc Le Grand Prix de l’Imaginaire en 2003 pour son roman Le Roi d’Août.
Extrait :
Dagobert est mort depuis longtemps, bien sûr.
Ils l’ont enterré dans le jardin de la villa des Mouettes, à Kernach, entre le vieux pommier et le mur de clôture dévoré par le lierre.
Ensuite, plus jamais ils ne se sont tous réunis. Mick, alors, commençait à mal tourner : trois mois plus tard, il quittait la maison.
Le Club avait cessé d’exister
Le post-it de Ge
Le club de Michel Pagel
Il y avait une vingtaine d’année que je n’avais pas lu un livre de Michel Pagel. Pourtant j’en ai dévoré quelques-uns du milieu des année 80 à la fin des année 90. A l’époque je lisais autant de polar et de roman noir que de roman d’anticipation et de science fiction. Car en effet, notre auteur est avant tous un auteur de SFFF. Ils a été un auteur français phare de chez Fleuve noir SF. Et puis j’ai arrêté de le lire, le retrouvant seulement comme traducteur de Dean Ray Koontz ou Peter Straub et Michael Moorcock ; et dernièrement de David Wingrove et Sarah Lotz.
Alors qu’elle ne fût pas ma surprise de le retrouver avec un polar dans une maison d’édition habituellement dédié à la SF. Mais surtout de le retrouver avec un roman policier qui a un vrai goût d’enfance.
Car le club de Michel Pagel c’est simplement le club des cinq. Celui que nous lisions gamin(e)s avec les bibliothèques rose chez Hachette. On retrouve ici François, Claude, Mick et Annie, il ne manque que Dagobert. Quoique ! C’est le club des cinq, mais 30 ans après.
Les gamins sont devenus des adultes. Et nos jeunes ados ont bien changé. La vie ne les a visiblement pas épargnés. Tous ont des problèmes de comportements. Claude est devenue une femme tyrannique à la sexualité débridée et souffre de grave hallucination. Mick semble totalement replié sur lui même. Annie a un vrai problème avec l’alcool. Quand à François il n’est pas épargné non plus. Lui aussi semble avoir quelques flash hallucinatoire et c’est pas facile à admettre pour le psycho rigide qu’il est devenu.
Les héros de Enid Blyton ont du plomb dans l’aille. Pourtant dès que le premier crime va être commis à la Villa des Mouettes, l’ex joyeuse bande va retrouver ses automatismes et elle va redevenir cette équipe d’enquêteurs qui a enchanté les lectures de notre enfance.
Mais attention, le club est bel et bien un livre pour adulte. Oui, c’est une fable cruelle et trouble. Un huit clos effroyable où chaque pièce du puzzle imaginée par l’auteur va se mettre en place de façon remarquable.
Vous risquez d’être surpris !!!
[…] le Club des 5 (Michel Pagel en a même écrit une suite glaçante publiée cette année, « Le Club »), Langelot l’espion au visage trompeur de […]
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Suis curieuse de voir comment l’auteur s’y est pris 🙂
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Tu as raison, il a une manière très surprenante d’amené tout cela ! mais chut, il faut laisser le lecteur ou a lectrice;-) le découvrir par lui même !
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😉
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Faut pas être attristé Ju, tout va aller bien, enfin pas certaine, on est dans un polar là ! 😉
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Mdr 😂 tant que c’est du polar suis pas triste 😉
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Ouf, j’ai cru que tu m’en voulais de ne rien révéler !
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Bein non 🙂 je t’en aurais voulu si tu en devoilais trop !
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Ouf, sauvée je suis, merci Julie !
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🙂
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😉 🙂
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eh c’est original tout ça, on dirait bien que les pauvres ont effectivement mal tourné 😉
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Oui, ils vont plutôt mal….
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