L’empreinte de la chair : Justine de Sabine Bolzan

Le livre : L’empreinte de la chair Volume 1,  Justine de Sabine Bolzan. Paru le 3 juillet 2020 aux Editions du Loir. 12€. (330 p.) ; 19 x 12 cm. epub: 7€99

4e de couv :

L’empreinte de la chair

Justine

Juin 2018 : un vent de panique souffle sur le Cap Ferret. Une adolescente a été enlevée sur la plage. C’est la sixième en cinq ans et tout porte à croire qu’elle est la nouvelle victime d’un tueur en série qui sévit dans la région.

Avec pour seul indice une paire de bottes rouges retrouvées abandonnées sur le sable, l’enquête s’annonce difficile pour le capitaine Alexis Beauregard et ses hommes. Mais il peut, une nouvelle fois, compter sur le soutien de son amie d’enfance, Justine Edison. Devenue médium suite à un accident de voiture, ses dons avaient permis de retrouver les corps des cinq autres jeunes filles.

Cette fois-ci, Justine semble avoir une longueur d’avance sur le meurtrier. Lors d’une nouvelle vision, elle a vu l’adolescente en vie ainsi que le lieu où elle est séquestrée.

Parviendront-ils à la retrouver vivante et à capturer son tortionnaire ? Justine réussira-t-elle à vaincre ses vieux démons et à se reconstruire après cette véritable descente aux enfers ?

L’auteur : Journaliste, parolière et écrivaine, Sabine Bolzan est également passionnée de cuisine et de décoration. Un stylo dans une main, une cuillère en bois, elle fourmille d’idées tant littéraires que culinaires. Très attachée à ses racines et à sa région bordelaise, elle y a situé l’intrigue de sa trilogie L’empreinte de la chair, à la fois thriller psychologique et fresque familiale.
Dans ce premier tome, consacré à Justine, l’auteure nous plonge dans les affres de l’anorexie, les secrets de famille et nous entraîne dans une course contre la montre à la poursuite d’un tueur démoniaque.

 

Extraits : 
« Le Cap Ferret était le seul lieu où je me sentais en sécurité, chez nos grands-parents. Nous nous y rendions pendant les vacances scolaires. Ils nous aimaient tels que nous étions. Ils s’inquiétaient quand nous avions de la fièvre, séchaient nos larmes quand nous avions du chagrin, applaudissaient les bonnes notes, nous embrassaient jusqu’à l’usure, nous enlaçaient jusqu’à l’étouffement. Nous les aimions pour ça et pour tout le reste »
« Le processus peut démarrer. D’abord, il les attache et les expose nues à son regard pendant plusieurs jours. Il les affame, les assoiffe. Elles deviennent des animaux, des bêtes sauvages, prêtes à faire n’importe quoi pour un bout de pain ou une goutte d’eau. Il peut faire ce qu’il veut avec elles, aller au bout de l’horreur et de son plaisir. »
« La douleur le fait plier en deux. D’abord, une plainte, une toute petite plainte. Puis la plainte se change en cri. Ce cri lui vient du ventre, là où Justine aime à poser sa main quand elle s’endort. Il manque de souffle, d’air. Il n’a plus d’oxygène. Pour respirer il doit hurler alors il hurle. Tellement fort qu’il en tombe à genoux. »

Le post-it de Ge

L’empreinte de la chair : Justine de Sabine Bolzan

Voici un premier roman hypnotique

Justine Edison est médium, un don qu’elle a reçu lors d’un accident de voiture qui lui a aussi coûté l’usage de ses jambes. Elle vient en aide à son ami d’enfance, le lieutenant Alexis Beauregard qui enquête sur l’enlèvement d’une jeune femme de 17 ans au Cap Ferret. Les indices et les visions de Justine leur font craindre le pire.

Cette intrigue est incroyable, elle oscille entre histoire familiale et thriller. C’est aussi un polar psychologique incroyable.  Il faut dire que Sabine Bolzan à une telle facilité pour camper le caractère de ses personnages qu’on les croirait vivant. Il faut dire aussi qu’au fur et à mesure que l’enquête avance, l’étau se referme petit à petit sur Justine et sa famille, révélant les blessures passées et un lourd secret.

Et que dire du rythme de l’écriture de notre auteur, à la fois vive et sensible. Un mélange détonant qui donne du rythme au récit tout en créant en nous des tas d’émotions parfois contradictoire. D’ailleurs c’est ce qui fait la force de cette intrigue menée de main de maître, pardon je devrais dire de main de maîtresse.

Ce premier roman devrait être le point de départ d’une trilogie, je vous rassure tout de suite, l’histoire se suffit à elle-même et constitue un parfait roman policier que l’on peut lire comme un one-shot. Mais là, pour ma part je vais me jeter sur le second roman qui est sortie l’été dernier. Vite il faut que je rattrape mon retard. Car j’ai hâte de retrouver l’univers polardesque de Sabine Bolzan.

A découvrir de toute urgence

 

Autres extraits :
« Cette femme qu’il a aimée au-delà de la raison a cédé à l’appel du corps. Elle a failli, elle a faibli. Et la faiblesse le met en colère. Alors, il a commencé par l’humilier, la soumettre, la dompter psychologiquement en la privant physiquement. Il a fini par la cogner, la torturer et la violenter. Il aurait pu la tuer comme les autres. L’étrangler et jeter son corps à l’eau. Mais il avait besoin de garder ce contrôle sur elle. Elle avait perdu de sa superbe. Il avait le pouvoir de vie ou de mort sur elle. »
« Je suis le plus heureux des hommes. Tout est allé à une rapidité qui pourrait en faire douter plus d’un. Pas moi. J’ai confiance en mon jugement. Même si à ce niveau, ce n’est pas de jugement dont il est question, car rien n’est rationnel dans notre histoire. Je te parle d’amour, Justine. »

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