Pachinko de Min Jin Lee – Les Lecture en VO de Cécile

Hello mes Polardeux,

Une nouveauté aujourd’hui sur Collectif Polar

Lecture en VO

Et c’est Cécile qui nous propose cette nouvelle rubrique

Ce matin le livre en VO, ce soir la version française de ce même roman


Le livre : Pachinko de Min Jin Lee. Paru le 23 février 2017 aux Éditions Head of Zeus. 23,41 € ; (480 pages) ; 22,8 x 14,5 cm.

Le Poche : Paru le 3 août 2017 aux Éditions Head of Zeus. 11,06 € ; (560 pages) ; 19,8 x 12,9 cm.

4ème de couverture :

National Book Award Finalist 2017

 Yeongdo, Korea 1911.

 In a small fishing village on the banks of the East Sea, a club-footed, cleft-lipped man marries a fifteen-year-old girl. The couple have one child, their beloved daughter Sunja. When Sunja falls pregnant by a married yakuza, the family face ruin. But then Isak, a Christian minister, offers her a chance of salvation: a new life in Japan as his wife.

 Following a man she barely knows to a hostile country in which she has no friends, no home, and whose language she cannot speak, Sunja’s salvation is just the beginning of her story.

 Through eight decades and four generations, Pachinko is an epic tale of family, identity, love, death and survival.

 

L’auteur : Née en 1968 à Séoul, Min Jin Lee est une écrivaine américaine. Installée avec sa famille aux États-Unis depuis 1976, elle a fait ses études d’histoire au Yale College de l’Université Yale et ses études en droit au Georgetown University Law Center. Elle a travaillé en tant qu’avocate d’entreprise à New York de 1993 à 1995 avant de se consacrer à l’écriture. « Pachinko » (2017), son deuxième roman, a été finaliste du National Book Award for Fiction. Elle est également auteure de nouvelles. Min Jin Lee a vécu à Tokyo de 2007 à 2011. Elle vit actuellement à Harlem, New York, avec son mari et son fils.

 

Extrait :
« Noa was able to buy every book he needed for his classes, and when he could’nt find one in the bookstore, all he had to do was to go the library, which was deeply underutilized by his peers. He didn’t understand the japanese students around him, because they seemed so much more interested in things outside of school rather than learning. He knew well enough from schools pasts that the Japanese didn’t want much to do with Koreans, so Noa kept to himself, no different than when h was a boy. There were some Koreans at Waseda, but he avoided them; too, because they seemed too political. During one of their monthly lunches, Hansu had said that the leftists were a “bunch of whinners” and the rightists were “plain stupids”. Noa was alone mostly, but he did’nt feel lonely. Even after two years, he was still in thrall with just being at Waseda, with just having a quiet room to read in. Like a man starved, Noa filled his mind, ravenous for good books. He read through Dickens, Thackeray, Hardy, Austen, and Trollope, then moved on to the Continent to read through much of Balzac, Zola, Flaubert, then fell in love with Tolstoy. His favorite was Goethe ; he must have read The Sorrows of Young Werther at least half a dozen times.
If he had an embarrassing wish, it was this : He would be a European  from a long time ago. He didn’t want to be a king or a general – he was too old for such simple wishes. If anything, he wanted a very simple life filled with nature, books and perhaps a few children. He knew that later in life, he also wanted to be let alone to read and to be quiet. »
 

Les émotions de lecture de Cécile

Pachinko de Min Jin Lee

J’ai décidé de lire un peu en VO. Pourquoi ? Parce que ! Oui, bon, femme varie ses plaisirs et elle n’en a pas sué corps et concordance de temps durant une année épique dans un pensionnat anglais pour tout perdre au détour d’une flemme. Et j’ai jeté mon dévolu sur de la fiction coréenne d’une auteure américaine. Oui, je sais…

Pachinko de Min Jin Lee est une saga familiale qui vous embarque sur les pas d’une famille de Coréens au Japon. Cette situation très particulière où même après des générations nées sur le territoire sont toujours considérées par la loi comme des étrangers.

Le style de l’auteure sensible, mais pour autant sans fioriture ni détour vous embarque, vous prend aux tripes de cette histoire qui débute en 1910 et se termine fin des années 90. Une histoire dont j’ai ralenti la lecture vers la fin pour ne pas les quitter. C’est spécifique à cette partie du monde comme universel à toutes celles où des populations sont toujours renvoyées à une nationalité d’origine, victime d’ostracisme, de préjugés et cantonnées à des destins qu’ils ne choisissent pas.

Un destin, des destins, des personnages avec lesquels j’aurais bien continué à partager l’histoire encore un bout ! De la jeune fille qui s’amourache d’un beau ténébreux, de la femme courageuse, travailleuse qu’elle devient, de ses enfants aux destins si différents et pourtant si proches, d’un homme englué dans la tradition, de la culpabilité d’un frère d’avoir attiré son benjamin dans l’enfer de l’exil japonais et de la répression policière… et bien plus encore. Les personnalités, les destins sont foisonnants, similaires et pourtant si différents. On les adopte tous et en rejette quelques-uns même si tous partagent l’espoir d’un avenir meilleur ou le désespoir de celui inévitable.

Une lecture qui marque mon début d’année ! À dévorer.

Une adaptation en drama est attendue sur Apple+ avec l’un des acteurs coréens les plus en vue Lee Min Ho… Je serai là ! En attendant, vous pouvez le découvrir dans The King : Eternal Monarch où il incarne l’Empereur d’une Corée contemporaine qui navigue entre des mondes parallèles pour résoudre l’assassinat de son père lorsqu’il était enfant. (Disponible sur Netflix)

12 réflexions sur “Pachinko de Min Jin Lee – Les Lecture en VO de Cécile

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