Les sept tours du diable de Jean-Luc Aubarbier

Le livre : Une enquête de Cavaignac & Karadec, Les sept tours du diable de Jean-Luc Aubarbier – Paru le 17 mars 2021  chez  City éditions – collection Thriller – 18.50 € ( 320 pages) ;  15 x 23 cm

 4ème de couverture :

Un homme est retrouvé assassiné dans sa chambre d’hôtel en Inde. Peu de temps auparavant, il avait envoyé une mystérieuse et inquiétante lettre à Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec, ses amis archéologues : « D’effroyables choses se préparent… C’est une question de vie ou de mort. »

La victime était sur le point de révéler un antique secret : les Sept Tours du Diable. Selon la légende, il existerait sept temples répartis dans le monde, dirigés par des prêtres déviants. Le contrôle de ces centres serait la source d’un pouvoir incommensurable qui attise les convoitises d’un ordre occulte.

Entre légendes ésotériques et science de la génétique, Cavaignac et Karadec se retrouvent au cœur d’une guerre entre l’ombre et la lumière dans une enquête de tous les dangers…

L’auteur : Jean-Luc Aubarbier est écrivain et libraire.
Diplômé à l’INSEEC Bordeaux, il a travaillé pendant quatre ans comme contrôleur de gestion dans une société commerciale, puis a repris une librairie à Sarlat en 1983.
Il est membre d’une obédience maçonnique française de rite écossais. Passionné par l’histoire, il a rédigé pendant vingt ans des guides touristiques et des ouvrages sur le catharisme et les Templiers.
Les Démons de sœur Philomène (2003), son premier roman, a été adapté au cinéma sous le titre Ici-bas, en 2012. L’échiquier du Temple (2015) est son premier thriller.
Extraits :
« Il n’y a qu’un seul Dieu suprême, c’est l’Ordre du monde. Tout le reste en découle. Comme chez les Grecs où il faut oublier les figures naîves de Zeus, Arès ou Athéna, pour ne retenir que l’Espace : le Cosmos, et le Temps : le Fatum, tous deux immuables. Tout l’Orient fonctionne sur ces bases. […] notez également que la Trinité hindoue : Brama, l’indicible, Shiva, créateur et destructeur de la matière, et Vishnou, le dieu incarné, correspond exactement à la Trinité chrétienne, car le christianisme est un judaïsme hellénisé. Par contre vous devez comprendre qu’en Inde, l’athéisme n’est pas concevable. Même le marxisme est une religion, … »
« L’Hindou se purifiait dans le Gange, évitait tout contact avec les êtres et les choses impures. Les actes vils étaient réservés aux castes inférieures. Les Bonpos avaient conservé cette tradition, très éloignée du bouddhisme compassionnel. N’était-ce pas la doctrine raciale des nazis ? l’intégrité du sang des Germains, le rejet et l’élimination des souches corrompues ? »
 

La chronique jubilatoire de Dany

Les sept tours du diable de Jean-Luc Aubarbier

L’action se passe sur deux époques et la narration les alterne.

Première époque : Pourquoi Hitler s’est-il intéressé au Tibet ? Pour y rechercher des traces de sa quête fondamentale de l’homme de race pure et prouver que des Juifs peuplaient l’Inde et la corrompait alors que le Tibet devait être le cœur de la racisation aryenne ?

Une croyance veut que celui qui détient la septième tour du diable détient le pouvoir sur l’ensemble du monde. Dès lors, l’ayant trouvée, les émissaires de Hitler s’accorderaient la légitimité sur les territoires sous l’influence du Dallai Lama, pour en infiltrer la régence, l’enfant destiné à prendre le trône du chef spirituel étant connu …

Pas simple ces histoires … de plus les infiltrés changent de noms au grès de leurs rôles. Que font les services secrets de la Grande Bretagne ? La même chose : ils s’infiltrent sous des prête-noms.

Deuxième époque, la nôtre : nos archéologues-francs-maçons préférés, déjà rencontrés dans les précédents opus de la série « Cavaignac & Karadec » vont être appelés une nouvelle fois à enquêter, car un de leurs frères a découvert le secret de la septième tour, dans le contexte de montée du néo-nazisme …

J’arrête là ! il faut lire ce roman d’aventure car il est riche en enseignements – c’est peu de dire qu’il est documenté -, en émotions et donne aussi à réfléchir sur notre société actuelle, ses extrémismes, ses outrances. Une fiction historique plus vraie que nature, toute en rebondissements, mêlant l’Orient et l’Europe, le Tibet, l’Alsace et le Périgord. Un régal en 320 pages trop vite tournées !!

Je remercie l’auteur pour sa confiance en attendant le prochain tome …

Autre extrait :
« Accompagné d’une cohorte de vieux combattants de la liberté, l’enseignant les conduisit de l’autre côté de l’Ill, face à la Petite France, dans les locaux tout neufs de l’Ecole nationale d’administration. Ils y trouvèrent une vingtaine de garçons et de filles qui y poursuivaient leur formation, avant de partir en stage.
 – Mon Dieu ! Ils ont tous des têtes de Premier ministre ! gloussa Marjolaine,
De droite ou de gauche, soigneusement cravatés ou décontractés façon bobos, issus de bonne famille ou, parfois, de la banlieue, la future élite française n’aspirait qu’à intégrer l’aristocratie républicaine. Arrivés depuis l’an passé de Paris à Strasbourg, ils ressemblaient à des courtisans exilés dans quelque horrible province et connaissaient par cœur l’horaire des trains pour la gare de l’Est. Tous ignoraient que leur école ultramoderne reposait sur l’Île verte, un des lieux culturels les plus importants d’Europe. »

10 réflexions sur “Les sept tours du diable de Jean-Luc Aubarbier

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