Le livre : La toile aux alouettes de Lou Vernet – Paru le 24/09/2016 chez Border Line – collection Dead Line – 18 € ( 254 pages) ; 13 x 21 cm
4ème de couverture :
Il était une fois deux enquêteurs interlopes, une jeune fille en recherche de sens, un voisin bruyant, un gourou du web, une chef de service peau de vache, et une maman névrosée… C’est comme cela qu’elle nous la joue, Lou Vernet, avec une myriade de personnages qu’elle ciselle de sa plume efficace. Tous semblent évoluer dans des mondes parallèles jusqu’au moment où le récit bascule dans l’insondable noirceur de l’âme, entraînant le lecteur dans ses rets. Dans La Toile aux alouettes, son premier polar, Lou Vernet manie en virtuose, l’art de la mystification. En attendant que l’Inclus et la Virgule reviennent défaire un nouvel écheveau, frissonnez avec ce premier opus, tout en ombres et lumières !
L’auteur : Passionnée, libre, têtue et un peu barrée, Lou Vernet est une autodidacte. Ses premiers écrits (poésie, recueil de nouvelles) remontent à son adolescence. Elle se lance dans le roman à 35 ans. Par ailleurs, nomade des grands espaces et sommets, Lou s’inspire de ses voyages autour du globe et de ses rencontres pour tirer des leçons de vie et une vision positive du monde quel qu’en soit le prix. Elle s’est également fait un nom dans l’univers du polar avec ses romans La toile aux alouettes et Un trop grand silence, tous deux primés en 2018 du Prix Polar CMB. G comme gratitude est son 7e ouvrage publié.
Extraits :
« Quand bien même ces souvenirs seraient heureux, on aurait pu penser qu’ils suffisent à remplir le silence d’un cœur endeuillé. Simone, elle, n’en éprouvait que plus terriblement leur cruauté. Qui aime à se rappeler qu’il a été heureux quand tout ce qui reste de ce bonheur est parti en fumée ? Sans partage, il n’est de bonheur qu’éphémère. Quelques secondes-éclairs volées à l’oubli et aux regrets. » « Oui, mais tu ne l’as pas fait Clara, et tu sais bien pourquoi. Tu es comme tout le monde. Il te faut la goutte qui fait déborder le vase, le lot des timides et des lâches, des introvertis et des doux… Les méchants, eux, n’ont jamais besoin de pousser leurs limites. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils n’en ont pas, tout simplement. Au premier écart, ils frappent et tant pis si ça fait mal ! ».« Bastien savait ce que Pierre en pensait. Il y a belle lurette que les tueurs en série ou les Mesrine légendaires ne faisaient plus la une des journaux. La prostitution et la drogue étaient comme un rhizome sans fin qui s’anarchisait dans l’ombre. Les magouilles politiques et religieuses alimentaient les talk-shows sans plus étonner personne. Les catastrophes naturelles redoraient le blason du carpe diem universel soulevant des nuées de consciences qui retombaient aussi sec. Le commun des mortels était saturé de tout et c’était la misère sociale qui envahissait le décor des rues, qui se fissurait à la moindre agression, qui pointait sa violence dans un ras-le-bol de frustrations, griffant les hommes de plus en plus jeunes dans des expiations de plus en plus banales. »
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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