A Islande ! de Ian Manook. Paru le 7 octobre 2021chez Paulsen. 21€. (282 p.) ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 22 x 14 cm
À Islande !
1904. La France républicaine et laïque a décidé de reprendre aux associations religieuses le soin des cinq mille forçats de la mer qu’elle envoie chaque année à Islande pour la grande pêche à la morue. Marie Brouet, jeune infirmière paimpolaise, débarque dans le petit port de Fáskrúdsfjördur. Elle est envoyée comme infirmière en chef de l’Hôpital français d’Islande. Sur cette île aux paysages de premier matin ou de fin du monde, Marie va croiser les destins des naufragés Lequéré et Kerano, mais aussi d’Eilin, jeune institutrice islandaise et d’Élisabeth, religieuse danoise des Œuvres de Mer. Tous, sur cette terre sauvage, cherchent un sens au sacrifice que représente une vie à Islande.
Ce roman est inspiré de faits réels.
L’auteur : lan Manook a sillonné le monde pour son plaisir, puis en qualité de journaliste avant de se consacrer à l’écriture. Il se fait remarquer en 2013 avec le roman policier Yeruldelgger (Albin Michel). L’ancien routard s’est ensuite consacré à une trilogie de thrillers islandais, pays dont les légendes et croyances l’ont séduit et inspiré pour ce nouveau roman imprégné de culture insulaire et maritime.
Extraits :
« Les hommes à bord eux, prennent chaque jour le risque de mourir dans un naufrage et de tout faire perdre à leur famille. Mais ils ont l’entêtement de croire à leur courageux destin, de sorte que les autres y croient à leur tour. Sinon, qui admirerait ces hommes s’il savait dans quelles conditions sordides et humiliantes ils acceptent de prendre la mer.»
« – Mais comment un gouvernement pourrait-il se résoudre à de telles horreurs ?
– Parce qu’un pêcheur n’est qu’un ouvrier de la mer, qu’un capitaine oublie qu’il l’a été, et qu’un armateur lui accorde moins de valeur qu’à la morue qu’il rapporte. Parce que l’armement est organisé, riche et puissant, et pas les pêcheurs. Parce que les armateurs sont pour la plupart des élus ou font élire ceux qui leur obéiront, et que les pêcheurs n’ont d’autre choix que de voter pour ceux qui vont, en retour, ne voter aucune loi pour les protéger… »« – Si un Paradis existe, prenons bien soin de ne jamais le découvrir pour ne pas le pourrir de nos prétentions perverses.
– C’est un bien triste état d’âme pour une vision pessimiste du monde, murmure sœur Élisabeth, touchée par le désespoir d’Arthur.
– Nous pourrissons tout ce que nous touchons, terres, âmes ou fruits pareillement. L’humanité n’est pas bonne.»
J’adore Ian Manook !
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Tout pareil ! hihi 😉
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Pas encore lu, mais sur ma PAL 😉
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Pour un challenge nordique peut-être ?
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Ou pour me refroidir un jour de canicule !
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vouiii, bone idée ça !
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Je n’ai que des bonnes idées :p
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pas faux, enfin la plus part du temps ! lol 😛
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Ouf, elle a dit la plupart du temps et non « rarement » :p
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