Le livre : Révélée de Renée Knight.Traduit de l’anglais par Séverine Quelet. Paru le 9 avril 2015 au Fleuve Noir. 19,90€ ; (360 p.) ; 23 x 14 cm
4e de couv :
Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n’est certainement pas fortuite…
Le livre a simplement été déposé dans sa boîte aux lettres. Sans cachet de la poste, sans aucun message. Depuis qu’elle l’a commencé, Catherine ne dort plus. C’est sa vie qu’elle lit, révélée sur le papier par un inconnu.
Un certain E.J. Preston qui sait tout d’elle.
Même son secret le mieux enfoui…
L’auteur : Renée Knight vit à Londre. Elle est réalisatrice, productrice et auteur de documentaires.
Elle a travaillé sur les documentaires d’art à la BBC et sur des scripts pour le cinéma et la TV pour la BBC, Channel Four, et Capital Films.
En avril 2013, elle est diplômée de la « Faber Academy ».
« Révélée » est son premier roman.
Extrait :
Catherine retourne à la cuisine et verse le reste de la bouteille dans son verre, puis ouvre la baie vitrée qui donne sur la terrasse. Elle allume une cigarette, et alterne entre une bouffée de tabac et une lampée de vin. Elle pense que ça va la calmer. Mais non. Ça lui met les nerfs à vif. Ça la rend agitée. Elle veut se punir. Et la cigarette fait partie du châtiment, un processus d’autodestruction lent, et le livre en est un autre.
Le post-it de Ge
Révélée de Renée Knight
Catherine ne sait plus comment ce livre lui est parvenu, mais depuis qu’elle l’a commencé, elle ne dort plus. Angoissée, obsédée par cette lecture, elle ne parvient pourtant pas à la terminer, terrifiée par ce que la fin pourrait révéler. Car le personnage de ce livre, c’est elle. Elle en est convaincue. Et l’auteur, E. J. Preston, y expose un secret qu’aucune personne vivante n’est censée connaître. Derrière ce pseudonyme, se cache Stephen Brigstocke. Cet ancien professeur voit sa vie déraper doucement et sûrement depuis le décès de son épouse. Jusqu’au moment où il découvre dans les affaires de celle-ci les photos d’une femme sur une plage et posant nue dans une chambre d’hôtel. Stephen n’a alors plus qu’un but : voir sombrer celle qu’il juge être la source de son malheur…
Vous voulez lire un bon roman psychologique, alors celui-ci peut vous plaire.Voici un premier roman qui surfe sur la vague en vogue actuellement, le thriller psychologique. Et ça les anglais et plus spécialement les anglaises savent faire.
L’héroïne qui se retrouve confronter à un terrible secret surgit de son passé. Un secret qui risque de bouleverser la petite vie tranquille de celle-ci et de sa famille. Elle, qui a réussi à se construire malgré les tourments. Rien de bien nouveau me direz-vous. Et bien non, sauf peut-être la façon dont l’auteur aborde se thème.
En effet, Renée Knight alterne les points de vue. Et nous vivons l’histoire à travers le prisme des différents protagonistes. Ceux-ci ont chacun leur point de vue sur un même événement, et ils nous éclaire sur celui-ci de manière totalement différente. Si bien que nous avançons dans ce récit par petite touche. Et à notre tour, au fur et à mesure des révélations, des rebondissements, nous changeons notre façon d’envisager l’intrigue. Nous venons à rentrer en empathie avec untel ou avec tel autre et puis d’un revers on se prends à le détester. L’auteur joue merveilleusement avec nos sentiments qui souvent, tout au long de récit vont se montrer contradictoire.
Et en ce sens le livre est parfaitement réussi. Nous sommes sans cesse en quête de vérité, car ici chacun à la sienne. Du coup le doute s’installe en nous. Alors en poursuit notre lecture pour avoir les réponses à nos interrogations. Et c’est en véritable page-turner que ce livre se dévoile à nous. On ne peut le lâcher de peur de passer à coté de quelques choses. Comme un indice que l’on aurait pas vu, d’une preuve, d’une phrase loupées qui nous apporteraient un peu de cette vérité.
Maintenant, me restera-t-il quelques choses de ce bouquin dans quelques temps. je n’en sais foutre rien. Mais ce dont je suis certaine, c’est d’avoir passer un sacré bon moment de lecture. Et cette histoire addictive a su me captivée de bout en bout.
Extrait :
Cela devait faire presque quarante ans que je n’avais pas lu ces mots. Elle avait écrit le roman l’été précédant la naissance de Jonathan. C’était comme si elle se trouvait dans le lit avec moi. Je pouvais entendre sa voix avec clarté : celle de Nancy, jeune femme, pas encore mère. De l’énergie se dégageait de ces pages, de l’intrépidité, et cela m’a renvoyé à une époque où nous étions excités par l’avenir, où les choses qui ne s’étaient pas encore produites nous réjouissaient plutôt qu’elles nous effrayaient. Ce soir-là, je suis allé me coucher heureux, conscient que même si elle m’avait quitté, j’avais eu de la chance d’avoir Nancy dans ma vie. Nous nous étions ouverts l’un à l’autre. Nous avions tout partagé. Je croyais que nous savions tout l’un de l’autre.
Il est dans ma MAL 😉
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Une Montagne de livre, ben alors ?
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Je ne suis pas spécialement tentée. .. Je le note quand même dans un coin au cas où:)
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Je comprends ta réticence chère Nath 😉
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Oooooh, je dois encore le lire !!! Vite, vite, je cours !!
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Tombe pas quand m^me, à te précipiter comme cela, ma bellette.
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Tomber du divan ?? Non, jamais… sauf si j’y faisais des galipettes acrobatiques… mais je n’ai plus 20 ans !!!
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Oui, doucement sur les galipettes, j’ai plus la forme de mes 20 ans non plus.
Et la tendresse, bordel ?
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J’ai pu 20 ans non plus… oui, la tendresse est importante, mais quand tu as le feu au cul, faut de suite sortir l’extincteur !!!! 😀
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C’est exactement le sentiment que j’ai eu avec ce roman 😉
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Quoi, une nouvelle fois nous sommes raccords.
C’est marrant, car parfois on ne l’ai pas…
Va comprendre ?
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