L’ultime secret de Frida K. de Gregorio Leon

Mes petites lectures

KFLe livre :  L’ultime secret de Frida K. de Gregorio Leon. Traduit de l’espagnol par Catalina Salazar. Paru le 10 mai 2012 aux  Editions les Escales.  22,50 ; (319 p.) ; 24 x 16 cm.

KF&Réédité en poche le 7 mai 2013 par Pocket.  6,80 ; (345 p.) ; 18 x 11 cm

Mot de l’éditeur :

Sur les traces d’un autoportrait peint par Frida Kahlo pour son amant Trotski…

Un autoportrait de Frida Kahlo a été volé à Mexico. Une jeune détective privée espagnole, Daniela Ackerman, est envoyée sur place pour le retrouver et fait une découverte surprenante : la toile contiendrait un message codé à destination de Léon Trotski, le célèbre révolutionnaire… devenu l’amant de Frida Kahlo pendant l’exil mexicain de celui-ci.
Au même moment, une série de meurtres défraye la chronique : les cadavres de strip-teaseuses sont retrouvés mutilés, l’image de la Santa Muerte – l’Ange de la mort – tatouée sur le sein gauche, tandis que des autels consacrés à cette secte religieuse rivale du Vatican sont détruits.
Daniela se retrouve ainsi plongée dans une enquête mêlant narcotrafiquants dévôts de la Santa Muerte, évêques officieux et curés aux visages d’ange, tueurs à gages en maillot du Real de Madrid et procureures mangeuses d’hommes obsédées par la chirurgie esthétique…

Un polar hispanique explosif qui nous dévoile, à travers une intrigue contemporaine sulfureuse, l’ultime secret de Frida K. et de sa liaison clandestine avec Trotski quelques mois avant son assassinat.

kf&&L’auteur : Né à Murcie en Espagne, journaliste et écrivain, Gregorio León a reçu le Xe Prix international du Roman Emilio Alarcos Llorach pour L’Ultime Secret de Frida K. Gregorio León croit en Dieu mais encore plus en Billy Wilder et Graham Greene.

 

 

Extrait :
Paris aussi avait été une erreur. Tous ces surréalistes n’étaient qu’un ramassis de lunatiques crasseux, à commencer par Breton. Elle les détestait plus encore que les gringos. L’Europe était une merde. ça ne l’étonnait pas que Hitler et Mussolini y progressent avec leurs idées.
Frida se souvenait aussi de la façon dont les Français avaient traité les réfugiés espagnols. On disait qu’ils les avaient enfermés dans des camps de concentration où ils croupissaient dans des conditions terribles. Et que parfois des gens fortunés allaient les voir dans leurs voitures luxueuses et leur jetaient des pièces à travers les barbelés pour les prendre en photo, agenouillés par terre. Mais ils n’y parvinrent jamais. Les républicains avaient perdu la guerre, pas leur dignité.

Lecture d’avant

Le post-it de Ge

L’ultime secret de Frida K.

L’ange de la mort plane sur Mexico. La Santa Muerte, patronne des bas-fonds, est partout – même tatouée sur le sein gauche de stripteaseuses assassinées. En plongeant dans les arcanes de ce culte morbide, le policier Machuca ignore encore quel lien unit ces crimes au mystérieux tableau récemment volé : un autoportrait inconnu de Frida Kahlo dédié à son amant Léon Trotski.

Une toile qui pourrait bien avoir tué ce dernier et qui poursuit aujourd’hui son sanglant parcours…

 

Une intrigue qui met en scène Frida Kahlo, une sulfureuse amante de Trotski alors exilé au Mexique et à qui elle aurait tenté de faire parvenir un message codé, dissimulé dans un tableau. Sur fond de trafics de drogue et de meurtres mêlant le clergé, les joueurs du Real Madrid et d’autres acteurs à découvrir.

Un polar politico-historique sur deux époques, les années 40 et aujourd?hui, où s’entremêlent la grande et la petite histoire.

On y découvre une flamboyante et passionnée Frida Kahlo et son amour pour Léon Trosky.

On y rencontre Daniela Ackerman en enquêtrice acharnée.

L’intrigue est habilement menée, astucieuse.

La société mexicaine est dépeinte sans fioriture ni concession.

A découvrir.

17 réflexions sur “L’ultime secret de Frida K. de Gregorio Leon

      • ben si! lol
        En fait, je trouve tellement normal et naturel d’être l’égale d’un homme que le féminisme me semble inutile. Attention, je nuance… je n’oublie pas les inégalités à travers le monde et les discriminations . Je n’oublie pas toutes les femmes battues, celles qui se battent chaque jour pour leur liberté… mais j’ai du mal avec celles qui dépensent de l’énergie pour féminiser des mots qui n’en ont pas besoin ou pour supprimer le « mademoiselle » sur les documents officiels. Certains combats me paraissent juste inutiles et vains. On ne courra jamais aussi vite qu’un homme, notre force physique ne sera jamais aussi puissante et notre cerveau n’est pas très équipé pour le sens de l’orientation mais nous maitrisons mieux le langage et nous avons le sens pratique 🙂 J’ai du mal à imaginer une femme allant à la guerre, intrinsèquement nous ne sommes pas faites pour ça…
        Les hommes et les femmes sont différents… et complémentaires. Bon, je reconnais que ça peut être un peu simpliste comme raisonnement…
        En résumé: je suis féminine, pas féministe 🙂

        J’aime

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