Le livre : L’investigateur de Margarita Khemlin.Traduit du russe par Bernard Kreise.Paru le 18 février 2016 aux Editions Noir sur blanc.21€ ; (334 p.) ; 23 x 15 cm
Quatrième de couverture
« Sache que moins il y a de poissons à l’hameçon, mieux ils tiennent. »
Une nuit de mai 1952, dans une petite ville du nord de l’Ukraine, la belle Lilia est assassinée d’un coup de couteau. Est-ce un règlement de comptes ? Un crime passionnel, un complot antisémite ? Que savent la modiste, le haut fonctionnaire déchu ou la soeur jumelle de la victime ? Dans cette période d’après-guerre, tout le monde a quelque chose à cacher… Le policier Tsoupkoï, figure médiocre et radicalement soviétique, qui est aussi le narrateur du récit, est chargé de l’affaire. À mesure que l’enquête progresse, se dessine le portrait d’une population marquée par les répressions, les privations et les séquelles d’une guerre qui a décimé la communauté juive. Dans la « fraternité soviétique » imposée à toutes les couches de la société, on ne parlait pas de discrimination et d’antisémitisme… Mais l’enquête fera voler en éclats ce consensus hypocrite.
L’auteur : Née en 1960 à Tchernigov, en Ukraine, Margarita Khemlin a étudié à l’Institut de littérature Gorki. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, qui ont été sélectionnés pour les plus grands prix littéraires (Bolchaïa Kniga, Booker prize russe, NOS). Elle revendique l’influence de Tolstoï, Gogol, Agatha Christie et Georges Simenon. L’Investigateur est considéré par la critique russe comme son meilleur roman. C’est le premier traduit en français. Margarita Khemlin est décédée en octobre 2015 à Moscou.
Le post-it de ge
L’investigateur de Margarita Khemlin
En 1952, sous Staline, une femme est assassinée dans une petite ville proche de Tchernigov, en Ukraine. Elle a fait partie de la résistance juive pendant la guerre. Un policier, personnage falot qui est aussi le narrateur du récit, est chargé de l’enquête. Celle-ci va être l’occasion d’un extraordinaire tableau sociologique de la population, marquée par les privations et les séquelles d’une guerre qui a décimé la communauté juive. Dans la « fraternité soviétique » imposée à toutes les couches de la société, on ne parlait pas de ces choses-là. Mais l’enquête fera éclater ce consensus hypocrite et apparaître le mensonge.
Le grand art de Margarita Khemlin, dans ce roman polyphonique, consiste à tenir en haleine son lecteur et à piquer sa curiosité. Chaque personnage semble impliqué dans le meurtre, mais tous se taisent ou ne livrent que des semi-vérités ; ils sont progressivement mis à nu au fil du récit par le policier, figure médiocre et radicalement soviétique, dont la vie personnelle est intimement liée à l’intrigue.
Margarita Khemlin signe un époustouflant roman dans l’URSS répressive et antisémite des années cinquante.
Son ton et son humour à froid font des ravages.
Un magnifique écriture singulière qui nous transporte dans les méandres de cette société soviétique aseptisée.
Pour lire le début
[…] Collectif polar […]
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Tu me tentes ! 🙂
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J’adore cette idée ma Poulette, lol 😉
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vile tentatrice 😉
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Pourquoi vile ?
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oui après tout pourquoi ? lol
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Je ne suscite donc plus ton plus profond mépris ?
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toi? jamais de la vie! je t’aime trop pour ça 🙂
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Tu sais que tu m’as fait peut avec ton vile, tout de même 😉 🙂
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bah tu me connais, c’est pas mon genre 🙂
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Ouf, car moi aussi je t’aime beaucoup 🙂
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🙂
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pareil 🙂
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