De mort naturelle de James Oswald

9782811216870,0-3095590 9782352948605,0-2671190 Le livre :De mort naturelle  de James Oswald. Traduit de l’anglais (Ecosse) par Jean-Claude Mallé.Paru le 17 juin 2015 chez Bragelonne dans la collection Thriller.  20€ ; (449 p.) ; 24 x 16 cm.

Réédité en poche chez Milady le 18 mars 2016 dans la collection Milady Thriller. 8€90 ; (576 p.) ; 18 x 11 cm

Quatrième de couverture

Tony McLean vient d’être nommé inspecteur. En plus des affaires courantes qui font son quotidien au commissariat – suicides, meurtres, cambriolages et autres accidents -, il hérite d’un cold case dont personne ne veut se charger. Le corps d’une jeune femme, crucifiée et atrocement mutilée, a été découvert au sous-sol d’une maison abandonnée. Tout porte à croire qu’elle a été victime d’un meurtre rituel. Au siècle dernier.

Le présent est nourri du passé et certains démons ne demandent qu’à se réveiller. Lorsqu’une série de meurtres sanglants s’abat sur la ville d’Édimbourg, McLean et son équipe – l’inspecteur Robert Laird, dit Bob la Grogne, et le «bleu» Stuart MacBride -, ne savent plus où donner de la tête. Pour un peu, ils dormiraient tous à la morgue, où le médecin légiste voit les cadavres s’empiler…

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James Oswald est un auteur pas comme les autres. Fermier le jour, écrivain la nuit, il élève des vaches et des moutons en Écosse. D’abord autopublié, il a connu un succès fulgurant dès ses débuts. De mort naturelle est la première enquête de l’inspecteur McLean.

Extrait :
McLean passa à l’examen des murs. Le principe de base : commencer par le cadavre, puis s’intéresser à ce qu’il y a autour. Après avoir touché le plâtre glacé du bout de ses doigts gantés, il retourna la main et tapota le mur de la pointe d’une phalange. Ça sonnait plein, comme un honnête mur de pierre. Même chose un peu plus loin. Regardant par-dessus son épaule, McLean continua son inspection jusqu’à ce qu’il se retrouve dans l’alignement de la tête de la morte. Là, ça sonnait creux.
Tapant de nouveau, McLean eut le sentiment que le mur s’était incurvé sous la pression. Mais avec la lueur aveuglante du flash et les ombres générées par les projecteurs, ça pouvait être une illusion. Plaquant une paume sur le plâtre, il poussa doucement et sentit la cloison céder. Soudain avec un craquement sinistre d’os brisés, un panneau d’environ trente centimètres de large pour quinze de haut se sépara du mur et tomba sur le parquet, révélant une niche dans laquelle brillait un petit objet.
McLean éclaira la niche avec sa lampe, sur un morceau de parchemin plié, il repéra un mince étui à cigarettes en argent. Derrière, conservé dans un bocal comme un spécimen dans une classe de sciences naturelles, il y avait un cœur humain.

Le post-it de Ge

De mort naturelle de James Oswald

Plusieurs citoyens respectés d’Edimbourg sont assassinés. A chaque fois, le meurtrier est identifié mais se suicide dans la foulée. De son côté, l’inspecteur Anthony McLean enquête sur la découverte du cadavre d’une jeune fille, emmurée dans la cave d’un vieux manoir après avoir été brutalement assassinée. McLean suspecte un lien entre les meurtres, les suicides et la jeune fille.

Voici une belle découverte. James Olwald nous propose un enquête policière somme toute classique mais il y ajoute un petite touche très écossaise qui n’est pas pour me déplaire. Un peu à l’instar  de John Rebus, Anthony McLean aurait pu dire « La vie est une comédie noire ». Et comme chez Ian Rankin, Edimbourg tient une grande place dans ce roman. Le décor est un personnage à part entière, il imprime aussi l’ambiance de ce roman. La ville bat au rythme de ce roman, elle en donne le ton.

Une autre qualité de l’auteur c’est aussi ses personnage qu’il dépeint avec minutie. Surtout son flic McLean, qui nous semble un héros familier alors que nous découvrons seulement sa première enquête. Pour autant il soigne autant ses personnages secondaires.

Et puis il y a l’histoire, prenante à souhait et juste assez tordu pour nous tenir en haleine.

Bref tous les ingrédients d’un très bon roman sont réuni ici pour me faire dire que ce premier roman est un sacre bon polar.

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26 réflexions sur “De mort naturelle de James Oswald

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