Le livre : Le blues de la harpie de Joe Meno.Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Morgane Saysana. Paru le 26 janvier 2017 chez Agullo éditions dans la collection Agullo Fiction.21€50 ; (308 p.) ; 20 x 14 cm
4ème de couv
Alors qu’il vient de voler la caisse d’un débit de boisson dans l’espoir de s’enfuir avec sa petite amie, Luce Lemay perd le contrôle de sa voiture et renverse un bébé dans une poussette, le tuant sur le coup. Trois ans plus tard, il sort de prison en liberté conditionnelle et revient dans sa ville natale de La Harpie, Illinois. Un boulot à la station-service l’y attend, où un ami ex-taulard, Junior Breen, homme-enfant géant tourmenté et poète à ses heures, condamné pour avoir tué une fillette alors qu’il avait 15 ans, travaille déjà et l’a recommandé. Tous deux tentent de rester sur le droit chemin de la réinsertion, mais les choses se compliquent quand Luce tombe amoureux de la belle Charlene. Ni les parents de Charlene, ni son ex-fiancé, Earl Pete, ne voient d’un très bon œil la romance naissante entre la jeune femme et le repris de justice. Earl jure de chasser Luce de La Harpie et rallie à sa cause une bonne partie de la ville qui a bien du mal à tirer un trait sur le passé. Peu à peu, le climat devient irrespirable et dangereux pour Luce et Junior. Les deux amis parviendront-ils à échapper à la violence qui semble les poursuivre quoi qu’ils fassent ? La rédemption viendra peut-être de l’amour, seule force lumineuse capable de balayer l’obscurantisme.
Portrait saisissant d’une petite ville du Midwest où le dialogue passe plus souvent par les poings que par la parole, ce roman noir et poétique offre une âpre réflexion sur la violence d’un pays qui croit encore à la peine de mort et à l’idée de se faire « justice » soi-même.
L’auteur : Joe Meno, né en 1974, a publié son premier roman à l’âge de 24 ans.
Il est l’auteur de sept romans et plusieurs recueils de nouvelles, et a reçu le prestigieux prix Nelson Algren. Il écrit pour le magazine underground Punk Planet, ainsi que pour le New York Times et Chicago Magazine.
Il vit aujourd’hui à Chicago.
Extrait :
« C’est fou ce qu’un homme désespéré serait prêt à faire pour rester sain d’esprit.
C’est fou ce qu’un homme désespéré serait prêt à faire pour éviter de se sentir si désespéré en premier lieu. J’avais la bouche pleine de salive et d’alcool. Un goût de vieille poussière d’église. Les lampadaires clignotaient quelque part au loin, devant moi. J’entendais le « ttt-ttt-tttttt » des roues qui butaient sur la chaussée intégrale, un genre de bégaiement en cadence avec les piètres mécanismes à l’oeuvre dans mon esprit. Mes paupières commençaient à s’affaisser. J’avais besoin de dormir. D’une planque douillette. Le moteur a eu un petit soubresaut. J’ai ouvert les yeux. »
Allez Nath … exécution …la madame elle l’à dit !!
C’est vrai que ce blues là à bien besoin de bleu pour l’égayer
Bonne journée les louloutes
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Bonne journée Dame Kris !
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La comparaison avec Steinbeck est fort élogieuse et me rend curieuse de la vérifier ☺
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Hoho, je sens que je vais finir par lire ton avis bientôt !
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ne mets pas la charrue avant les boeufs mon amie, je suis comme tout le monde, j’ai une pal qui déborde 🙂 🙂 En tout cas, je l’ai noté dans un coin 😉
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Bon je saurai être patiente alors ! Mais dis moi, tu ne m’a pas parlé de ta PAL, toi ! Rhoooo j’aurai été trop heureuse là !
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ben elle est exponentielle…. lol
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Alors tu répondras bien à quelques petites questions la concernant ? non !
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si tu veux ma louloute 🙂
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Et comment que je veux; Je t’envoies les questions en MP ! 😀
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bien madame 🙂
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yesssssss !
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