Autopsie en huis clos
Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck.
Au collectif Polar, on vous a initié à la double (voire triple) chronique.
Poussons le bouchon un peu plus loin…
Et si on chroniquait avec un auteur un livre d’un autre auteur ?
Une fois n’est pas coutume : Geneviève valide le projet.
Il nous faut un binôme de flingueuses : Dany et Miss Aline et un auteur.
Pour cette troisième édition d’Autopsie en huis clos
c’est Samuel Delage qui a répondu présent.
Après une discussion on est tous d’accord pour…. une autopsie en huis clos autour de
Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck.
le livre : Paru le 29 mars 2017 chez J’ai lu dans la collection Thriller. 7,80 € ; (491 p.) ; 18 x 11 cm.
4e de couv :
Nous rêvions juste de liberté
Providence, le grand nulle part.
La bande d’Hugo, dit Bohem, s’englue dans un avenir opaque. Pour s’en affranchir, vivants et libres, ces rêveurs intrépides entreprennent une traversée du pays qui n’épargnera rien ni personne. Guidant leur devoir d’insoumission, trois valeurs tutélaires : loyauté, honneur et respect.
Sur la route, Bohem et les siens feront l’expérience de la vie, splendide et décadente. À la fin du voyage, au bout de l’initiation, un horizon : la liberté.
« Jusqu’où iriez-vous par amour de la liberté ? »
L’auteur : Henri Lœvenbruck est né en 1972 à Paris, dans le quartier de la Nation, où il a passé toute son enfance et son adolescence. Après le bac, hésitant entre la musique et la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio avec de nombreux musiciens.
Après avoir étudié la littérature américaine et anglaise, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Editions Francophones d’Amnesty International, puis il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français dans un collège.
De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme littéraire. Pigiste pour la radio (TSF) et la presse écrite (L’Express), il signe de nombreuses chroniques sur les littératures populaires avant de créer son propre magazine (Science-Fiction magazine). Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre pendant deux ans, il publie à 25 ans son premier roman aux éditions Baleine, un polar futuriste où l’on devine l’influence manifeste de Philip K. Dick… Cette fois, son choix est fait, il décide de se consacrer pleinement à l’écriture. Il publie alors deux trilogies de Fantasy, La Moïra et Gallica, lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français (La Moïra dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 11 pays). Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion (Le Syndrome Copernic, Le Rasoir d’Ockham…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel Observateur de « nouveau maître du thriller français ».
Membre fondateur de la Ligue de l’imaginaire aux côtés, entre autres, de Bernard Werber, Franck Thilliez, Bernard Minier et Maxime Chattam, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
En 2015, son roman Nous rêvions juste de Liberté rencontre un joli succès médiatique et fait à présent l’objet d’un projet d’adaptation cinématographique avec l’un des plus grands réalisateurs français.
Passionné par l’histoire de la contre-culture américaine en générale, et du mouvement biker en particulier, Henri Lœvenbruck tient une rubrique historique dans le mensuel Freeway. Aujourd’hui, il partage son temps entre l’écriture et l’assouvissement de ses deux passions : la moto et la collection de montres cassées…
Extraits :
« Plus le temps passe,plus j’ai l’impression de voir nos libertés s’abimer comme un buisson auquel on fait rien que de couper les branches , »pour son bien ».J’ai le sentiment que,chaque jour,une nouvelle loi sort du chapeau d’un magicien drôlement sadique pour règlementer encore un peu plus toutes nos petites vies et mettre des sens interdits partout sur nos chemins »
« Parce qu’en vrai Oscar avait raison, on nageait dans la merde depuis le jour de notre naissance, et il n’y avait pas un seul enfoiré pour nous jeter une bouée de sauvetage, et c’était fatigant, à force, de faire semblant de croire encore à quelque chose »
« J’ai caressé lentement la couverture et fait tourner les pages jaunies.C’était une édition vraiment ancienne, du genre originale peut-être.Les vieux bouquins, on a beau les essuyer ou les secouer comme on veut, on a toujours l’impression qu’il reste de la poussière dessus-dedans.Et plus ils sont anciens, plus ils ont cette heureuse odeur d’humidité moisie qui est comme une promesse d’aventures. »
Autopsie en huis clos.
Monsieur Delage, prenez le scalpel … c’est parti pour l’autopsie d’un roman en huis clos.
Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck.
C’était très sympa de vous écouter échanger vos impressions autour de ce roman magistral. l’impression de partager un coup de coeur avec des amis au café… La même spontanéité et en même temps le recul de l’analyse et des points de vue qui enrichissent ma propre lecture a posteriori. A refaire quand vous voulez !
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Isabelle, on en a quelques uns sur le feu qui devraient te plaire … Même que Henri Loevenbruck va s’y coller …
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whaou
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Encore une belle idée originale que ce décryptage ! (Me rappelant que je n’ai toujours pas lu ce livre…)
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J’ai beaucoup, beaucoup, aimé ce roman pour ma part
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Je n’ai pas encore lu celui-ci mais j’ai été époustouflé par la qualité de « J’irais tuer pour vous » ! Merci à Dany, Miss Aline et Samuel Delage pour ce partage 😉
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Le plaisir était pour nous … parler d’un roman qui nous a émus et transportés et avec un ami auteur … un vrai régal !
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oui ça doit être une très belle expérience !
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