Interview de Denis Albot – Il crée sa ME

Interview de Denis Albot – Il créait sa ME ( Maison d’édition)

Papote avec Denis Albot et Miss Aline

Miss Aline : Bonjour Denis et merci d’avoir accepté cet interview. Pour commencer, peux-tu te  présenter à nos lecteurs ?

Denis : Bonjour Aline et bonjour à tous vos lecteurs. Denis Albot donc. Auteur de trois romans chez Polars en Nord et d’un autre chez Aconitum. J’étais directeur administratif dans le Nord et, il y a environ un an, j’ai complètement changé de vie : déménagement dans le Var et création de « Même Pas Peur – Édition », la concrétisation d’un rêve : vivre de ma passion pour les livres.

Miss Aline : D’où vient cette idée, cette envie de créer ta Maison d’Edition ?

Denis : C’est l’accumulation de plusieurs petits faits : d’abord, alors que j’avais envoyé un manuscrit à une « grande maison d’édition » en version numérique, j’ai reçu vingt minutes après une réponse qui disait, en gros, « nous avons lu avec intérêt votre roman mais sommes au regret de vous informer qu’il ne correspond pas à notre ligne éditoriale, etc. » Après vingt minutes, j’ai hésité à contacter le Guinness Book pour faire valider ce record de lecture rapide ! Blague à part, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire pour un peu plus de respect de l’auteur. Il y a eu ensuite un article qui annonçait que beaucoup de ME préféraient se passer d’un correcteur professionnel afin de réduire les coups. J’ai trouvé que c’était accorder peu de considération pour le lecteur. Ajoutez à cela les libraires écrasés par le rouleau compresseur Amazon et l’idée d’une ME respectueuse de ces acteurs majeurs de la chaîne du livre était née.

Miss Aline : (Ah oui … 20 minutes !) Je suppose  que ça ne c’est pas fait un jour… peux tu me parler des différentes étapes qui amènent la naissance de Même pas peur Edition ?

Denis : Oui, c’est long et compliqué. Sans entrer dans trop de détails, cela fait à peu près huit mois que j’ai lancé l’idée en en parlant à quelques amis auteurs, correcteurs et libraires. Leurs encouragements m’ont convaincu de me lancer. Depuis quelques temps déjà, Philippe Masselot et moi réfléchissions à une ME (Maison d’Edition) différente. Il est donc naturellement le premier auteur édité par « Même Pas Peur ». J’avais déjà eu une première expérience de l’édition avec le recueil de nouvelles USA Dream, sorti en 2017 afin d’envoyer des élèves du L.P. Robespierre de Lens à New-York. La partie technique ne m’était donc pas inconnue.

Miss Aline : En quoi Même pas peur est-elle différente des autres ME ?

Denis : Eh bien par cette notion de respect déjà évoquée plus haut : respect de l’auteur en lui apportant une réponse personnelle pour chaque envoi de manuscrit et en lui offrant des Droits d’auteur supérieurs à ce qui est pratiqué habituellement. Respect du lecteur en choisissant des textes originaux et en travaillant avec une correctrice professionnelle. Respect du libraire car nos publications ne seront pas vendus sur Amazon. Je suis actuellement occupé à développer le réseau de libraires partenaires. Respect de l’environnement enfin, en n’utilisant que du papier issu de forêts durablement géré.

Miss Aline : Fort intéressant tout cela. Quel rythme de publication Même pas peur aura-t-elle pour justement respecter tous ces critères ?

Denis : Merci. Le premier roman sort dans quelques jours. Une petite vidéo le présentant sera en ligne sur notre page Facebook et notre site d’ici le début de semaine prochaine. Le deuxième sortira fin mars, il sera signé Denis Albot Pour le reste, je ne me fixe pas de cadences. Je veux prendre le temps de bien faire les choses. Je travaille en ce moment avec un auteur dont le manuscrit est très prometteur mais qui nécessite encore des ajustements pour être publiable. D’ici quelques semaines, j’ouvrirai la soumission de manuscrits et je ne doute pas que parmi les auteurs qui m’ont déjà contacté, il y aura des pépites ! Disons donc trois ou quatre par an. Beaucoup d’auteurs ayant récupéré les droits sur des ouvrages déjà publiés m’ont sollicité mais je me refuse à réédité des romans déjà sortis. Je préfère me consacrer à la nouveauté.

Miss Aline : Peux tu me parler de ton équipe, tes collaborateurs ?

Denis : J’ai la chance d’avoir une épouse spécialiste en communication et professeur de vente. Ses conseils sont précieux. Pour les corrections, je travaille avec Hélène Deverrewaere, rencontrée il y a quelques années et qui fait un superbe travail. Je gère pour ma part, eh bien… le reste. Ce qui explique que nous fassions cette interview à 6h du matin !

Miss Aline : Le reste représente un sacré morceau. Parlons du nom de ta ME, pourquoi ce choix ?

Denis : C’est venu naturellement quand j’ai évoqué l’idée de créer une ME. Certains m’ont répondu que ce serait compliqué, voire suicidaire. Ce à quoi j’ai répondu « même pas peur » ! Quant au personnage sur le logo, on reconnaît David et sa fronde. Chacun donnera à Goliath l’identité qu’il voudra.

Miss Aline : Que représente  cette aventure pour toi ?

Denis : Un rêve qui se réalise mais aussi un sacré défi… Après avoir travaillé pendant vingt-six ans dans la même entreprise, avoir eu un salaire fixe et disons un certain confort, c’est forcément assez stressant de tout remettre en cause ainsi. Mon épouse et mes enfants me soutiennent à 1000 % et sont heureux de participer à ce projet. C’est rassurant. Et puis, se dire qu’à presque cinquante ans, on peut changer radicalement de vie, c’est stimulant !

Miss Aline : À partir de quel moment pourra-t-on te soumettre des écrits ? Et par ricoché : Où ?

Même pas peur sera tout genre ou polar/thriller uniquement ?

Denis : Comme je fais toute la partie éditoriale seul, je ne veux pas me disperser. J’attends donc d’avoir fini les corrections du roman sortant en mars pour ouvrir les soumissions. Je dirais mi-mars donc. Je précise ici le processus : je demande à l’auteur de n’envoyer que les vingt premières pages de son manuscrit, ce qui correspond à environ cinquante pages d’un broché. Si j’ai envie de connaître la suite, je l’invite à me la fournir et je l’envoie au comité de lecture (restreint). Je n’accepte que les manuscrits envoyés via le site www.meme-pas-peur-edition.com Pas de courrier ni d’envoi par messenger comme j’en ai déjà reçu. Quant au genre de publication, je dirais que je n’ai jamais aimé les « cases » et que moins un manuscrit peut être rangé dans un genre précis, plus il a de chances de me plaire. Néanmoins, comme je ne suis par exemple pas fan d’Heroic fantasy, il y a peu de chances qu’un manuscrit de ce type parvienne à m’embarquer. Mais on ne sait jamais. Je me limite en revanche aux romans : pas de recueils de nouvelles, de poésie, ni de théâtre ou de récit historique par exemple. Place à l’imaginaire !

Miss Aline : Je pense que nous avons fait le tour. Vois-tu quelque chose à ajouter dont que nous n’aurions pas abordé et qui te tiens à cœur ?

Denis : D’abord te remercier pour cet interview et l’intérêt que tu portes à ce projet. J’aimerais aussi encourager les lecteurs à inciter leur libraire à prendre contact avec moi car il m’est impossible de contacter toutes les librairies de France et pour que l’entreprise fonctionne, il faut que les libraires adhèrent. En attendant, il sera possible de commander depuis le site Internet dont je t’ai mis le lien au-dessus. Pour suivre toute l’actualité de Même Pas Peur – Édition, le plus simple est de « liker » la page Facebook dont voici le lien :

https://www.facebook.com/memepaspeuredition

On peut aussi préciser que dans chaque roman sera caché un code à décrypter qui permettra de gagner un des autres romans pour les deux lecteurs les plus rapides. Voilà je crois que c’est tout.

Miss Aline : Il me reste à te remercier pour le temps que tu m’as consacré. Je suis ravie pour toi de cette aventure qui débute et te la souhaite très longue et belle. A tantôt.

Denis : Encore merci pour cet échange. À bientôt. Bonne journée Aline.

Les deux premières sorties chez Même pas peur Edition :

4ème de couverture :

 « Voici comment je vois les choses.

Au tout début… Il y avait eu un coup de frein, bref, tellement bref que le conducteur n’avait pas eu le temps d’avoir peur.

Ou alors, un si court instant, juste un pincement au creux du ventre, une alarme, celle qui arrive avant l’effroi. »

Denis Lievens est agent de sécurité dans le Nord de la France et s’étonne qu’en dépit d’une maîtrise approximative de l’anglais, on lui propose une mission à Londres.

Il comprendra vite que c’est cette particularité qui le désignait pour être le témoin passif et docile d’une supercherie contribuant à faire de « quatre garçons dans le vent », une véritable légende.

Mais l’imaginer « passif et docile» est très mal connaître Denis !

Un hommage rendu par Philippe Masselot à cette culture du rock anglais qui l’a porté et poussé à étudier la littérature et la langue de Shakespeare.

 

 

4ème de couverture :

Et vous, que seriez-vous prêts à faire par amour ?

C’est de cette question, lancée face caméra par une Natalie Portman plus sensuelle que jamais, qu’est née l’idée de ce roman.

David souffre de caligynéphobie, phobie des plus handicapantes puisqu’il s’agit de la peur des jolies femmes. Durant six mois, chaque matin, il suit du regard une très belle inconnue sans jamais être capable de l’aborder. Quand elle cesse de passer devant sa librairie, son instinct le pousse à mener son enquête pour tenter de la retrouver. Il se verra ainsi mêlé à une affaire qui dépasse ses compétences et, par amour pour son inconnue, devra vaincre ses peurs les plus tenaces.

 

 

 

Une réflexion sur “Interview de Denis Albot – Il crée sa ME

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s