Drame en trois actes, Agatha Christie. Traduit de l’anglais par Francis Kerline. Nouvelle édition en poche paru le 4 juin 2014 aux Ed. du Masque. 5€60. (284 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
Il ne fait pas bon, ces derniers temps, être invité à des soirées mondaines. Au cours d’un dîner organisé par le comédien sir Charles, le pasteur Babbington s’écroule subitement, raide mort, un cocktail à la main. Quelques jours plus tard, à l’occasion d’une nouvelle réception chez le psychiatre Bartholomew Strange, c’est au tour de l’hôte de sortir les pieds devants, après avoir bu un verre de porto. Hercule Poirot, qui figure parmi les invités, entreprend de sonder les convives pour trouver le mobile du double crime et identifier le metteur en scène de cette dramatique pièce de théâtre…
L’auteur : Agatha Christie ( 1890-1976) Agatha Christie est née de mère britannique et de père américain, le 15 septembre 1890 en Angleterre. Durant la guerre, elle devient infirmière bénévole et se familiarise avec les poisons et autres drogues, connaissances qu’on retrouve dans tous ses romans. En 1920, elle édite son premier roman, Une mystérieuse affaire de Styles où apparaît Hercule Poirot, le célèbre enquêteur belge. Auteur de plus de 80 romans ou nouvelles dont les livres se sont vendus à plus de 2 milliards d’exemplaires dans le monde , Agatha Christie est une figure majeure du roman policier dans le monde entier : son oeuvre est traduite dans plus de cent langues. Elle meurt le 12 janvier 1976, après avoir adressé un dernier adieu à son public, à travers la mort de son personnage devenu culte, dans Hercule Poirot quitte la scène. Elle est la reine du roman policier à énigmes. Ses héros les plus célèbres (Hercule Poirot, Miss Marple) s’attaquent aux crimes les plus mystérieux avec flegme, décontraction – et cette touche d’humour anglais qui rend l’atmosphère des romans d’Agatha Christie inimitable.
Extrait :
— Je n’aurais jamais cru que sir Charles se serait complu si longtemps dans son… hum !… exil.
— Fichtre, moi non plus ! s’esclaffa l’autre. Je connais Charles depuis l’enfance. Nous étions à Oxford ensemble. Il n’a pas changé… Encore meilleur comédien à la ville qu’à la scène ! Charles est toujours en train de jouer un rôle. Il ne peut pas s’en empêcher, c’est une seconde nature chez lui. Il est incapable de sortir d’un salon comme tout le monde, il faut qu’il fasse « sa sortie » et qu’il ait une bonne réplique toute prête pour l’occasion. Et avec ça, il aime changer de rôle comme d’autres changent de chemise. Il y a deux ans, quand il a quitté la scène, il racontait partout qu’il voulait mener une vie simple à la campagne, loin du monde, histoire de satisfaire sa vieille passion pour la mer. Alors, il a fait construire cette maison. Sa vision idéale du « cottage » rustique. Trois salles de bains et tous les gadgets dernier cri ! J’étais comme vous, Satterthwaite, je pensais que ça ne durerait pas. Après tout – c’est humain –, Charles a besoin de son public. Deux ou trois capitaines en retraite, une poignée de vieillardes et un pasteur, ça ne fait guère un auditoire. Pour moi, son côté « bourlingueur bon enfant, marié avec la mer » ne pouvait pas durer six mois. Franchement, je croyais qu’il se lasserait du personnage. Je le voyais plutôt dans la peau d’un aristocrate blasé, à Monte-Carlo, ou peut-être d’un hobereau dans les Highlands… Il est si versatile, notre Charles.
Lu il y a longtemps et je ne me souviens plus du coupable 🙂
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Tu veux savoir ?
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Oui, via les mails… 😉
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Gourmande que tu es
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Cette présentation me donne envie de le relire!
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oh chouette, l’effet feuilleton !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci Françoise 🙂
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