Le livre : La soustraction des possibles de Joseph Incardona. Paru le 2 janvier 2020 chez Finitude. 23€50. (386 p.) ; 22 x 15 cm
4e de couv :
On est à la fin des années 80, la période bénie des winners. Le capitalisme et ses champions, les Golden Boys de la finance, ont gagné : le bloc de l’Est explose, les flux d’argent sont mondialisés. Tout devient marchandise, les corps, les femmes, les privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s’invente, on parle d’algorithmes et d’OGM.
À Genève, Svetlana, une jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s’aiment mais veulent plus. Plus d’argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d’être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d’argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi.
De la Suisse au Mexique, en passant par la Corse, Joseph Incardona brosse une fresque ambitieuse, à la mécanique aussi subtile qu’implacable.
Extrait :
Aldo prend la main dans la sienne, se presse davantage contre le dos de son élève et achève le geste du coup droit lifté par une rapide torsion du poignet. L’élève sent la cuisse du professeur de tennis s’insinuer entre ses jambes. Elle a beau vouloir retenir son souffle, elle ne peut s’empêcher de respirer l’odeur de phéromones que dégage son torse en sueur.
L’élève n’a pas bien compris le geste de torsion du lift.
L’élève est troublée.
Généralement, l’élève est une femme entre 40 et 55 ans.
Mariée – le mari est souvent absent.
Mère – les enfants sont grands.
Riche – elle laisse ses bijoux au vestiaire.
Le post-it de Ge
La soustraction des possibles de Joseph Incardona.
Un véritable tour de force, un énorme coup de coeur.
Ne passez surtout pas à coté de ce titre
Genève, 1989. Svetlana est une ambitieuse cadre bancaire, Aldo est un professeur de tennis, un peu gigolo. Ils s’aiment mais veulent toujours plus d’argent. Ils préparent alors un casse sans se douter qu’ils ne sont que les marionnettes de puissances féroces au cœur de la finance internationale.
Joseph Incardona a une écriture incroyable, un style flamboyant. Il nous entraîne dans une histoire infernale au scénario complexe. La construction magistrale de cette histoire nous laisse pantois.
Je vous le disais, c’est un véritable tour de force.
Que de talent. Chapeau bas Monsieur l’auteur
Citation :
Ainsi, dans la nouvelle configuration de la modernité : les riches (nobles et aristocrates) n’aiment pas les nouveaux riches (bourgeois) qui n’aiment pas les pauvres (ouvriers).
Derrière chaque richesse se cache un crime, écrit Balzac.
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merci pour ce partage
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Une histoire qui semble originale, sûrement un bon livre à lire!
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Un excellent livre un des meilleurs que j’ai lu cette année.
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