Bleu, saignant ou à point ? James Holin. Paru 12 février 2018 aux Éditions Ravet-Anceau dans la collection Polar en Nord. 15€. (352 pages) ; 14×22 cm
4ème de couverture :
Michèle Scanzoni, avocate parisienne débordée, accepte à contrecœur de se rendre au Touquet pour aider Gilbert : l’homme, vétérinaire de profession, vient d’être licencié par Plankaert, un magnat de la viande, magouilleur de première . Le malheureux Gilbert s’est installé avec son camping car au cœur du parc de la baie de Canche. Mais lorsque Michèle se rend à leur second rendez-vous, Gilbert a disparu. Fuite ou kidnapping ? Aidée d’un serial dragueur un brin farfelu, l’avocate troque ses talons aiguille pour des baskets et mène l’enquête.
L’auteur : James Holin est né à Paris. Grand voyageur, il découvre la Picardie et la baie de Somme et s’en inspire pour son premier roman « sacré temps de chien ». En 2016 avec « un zéro avant la virgule » il signe une intrigue politico-financière à Dauville. Pour son troisième roman « bleu, saignant ou à point » il reste sur la côte d’Opale et s’intéresse au trafic de viande.
Extrait :
– Douze tonnes de bœuf au max dans une semaine.
– Hein ! s’écria Plankaert. Mais c’est n’importe quoi ! Comment tu veux que je te trouve ça ! Impossible.
– Ils paient bien, Gérard, je te dis qu’ils sont aux abois. Ils sont prêts à balancer un gros paquet de thune.
Plankaert se leva de table. En dépit de ce qu’il mangeait et buvait, il était sec comme une barre Ovomaltine. Hyperactif, nerveux, il brûlait de la calorie à haute dose.
– Non, Teddy, faut rester raisonnable. Quatre ou cinq à la rigueur, mais douze, pas possible. Désolé mon vieux.
L’intermédiaire ne lâchait pas le morceau.
– T’as pas du stock quelque part ?
– Ouais, j’en ai, mais de la bonne qualité pour de bons clients. Et puis, pas un volume aussi gros. Tu demandes l’impossible.
Teddy Anatrello prit un cure-dent, se leva. Il avait un ventre proéminent, un Bierbauch, auraient dit les Allemands. Pourtant, il était plutôt pinard que bière. Le commercial enfila sa veste. Tout en mâchonnant son bâtonnet, il regarda sa lourde montre en or. Il tenta le tout pour le tout.
– Bon, merci Gérard. Je vais être obligé de m’adresser à Raymond.
Le visage émacié du président Plankaert se pétrifia.
Teddy venait de sortir la bombe atomique. Au seul nom de Raymond, la bave monta à la bouche de Plankaert. Le Limougeaud Raymond Miribel, le seul gros concurrent qu’il n’ait pas réussi à absorber, était son pire ennemi.
L’accroche de Miss Aline :
Oh 😉
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Saignant ! 😉
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Pareil ! quoi bleu comme le sang royal …..
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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