Le syndrome de Stockholm de Philémon Le Bellegard paru dans la collection Clair-Obscur aux éditions Evidence le 16/10/2020 ; prix 15€ ; 256 pages ; 14,8 cm x 21 cm.
4ème de couverture :
De Stockholm à Los Angeles, Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation occulte avec Enstenov Khalinek, puissant homme d’affaires aux méthodes discutables.
A l’apogée de sa carrière, Börgen dévoile son grand œuvre, un ensemble monumental de plus de 3 000 toiles occupant la gigantesque Gallery of the Immortality du Titanium Palace de Los Angeles. Börgen et Khalinek jubilent, mais aussitôt surviennent de nombreuses questions : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les œuvres sont faites… ? Anna James, journaliste et critique d’art de haute renommée, se retrouve malgré elle au centre d’une histoire qui dépasse le monde de l’art. Elle va en effet découvrir que, derrière la création et le travail de Stendriëk Börgen, se cachent de sombres vérités…
L’auteur : Philémon Le Bellegard est d’origine bretonne et vit en région parisienne. Il travaille dans le secteur du numérique cependant il aime les livres papiers. Il s’intéresse à énormément de domaine comme le cinéma, le théatre, etc. Le syndrome de Stockholm est son premier roman. Il a obtenu le prix du meilleur roman indé 2018 toutes catégories confondues.
Extrait :
Quand il estima son travail achevé, il bascula le corps pour le faire rouler jusqu’à ce qu’il tombe du lit. Alors le peintre put contempler son œuvre. Il étala de ses mains les quelques flaques de sang encore apparentes. Puis, il ajusta les draps pour en enlever les plis et en admirer les motifs. Toute la nuit, il resta posté face à sa nouvelle création. Le matin, une fois les draps secs, il les prit délicatement, les tendit sur le mur grâce à quelques punaises et attaches qu’il avait trouvées dans la villa.
L’œil du peintre vit également que le drap-housse du lit était lui aussi couvert de sang et il se dit qu’il possédait là une deuxième œuvre d’art beaucoup moins consciente, non maitrisée, mais tout aussi intéressante.
Je préfère donner mon sang pour la bonne cause. Et souvent, trop d’hémoglobine dans un roman est rédhibitoire.
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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Merci
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