Si on parlait des prix polar ? #2 Le prix Landerneau Polar

Le prix Landerneau Polar

Le prix Landerneau est un prix littéraire français fondé par Michel-Édouard Leclerc le 

C’est en 2012 que le prix Landerneau Polar a vu le jour.

 L’an dernier, le prix Landerneau Polar a été attribué à Sophie Loubière pour Cinq cartes brûlées (Fleuve Noir).

Ce prix récompense l’auteur « d’un roman de genre (noir, policier, suspens, thriller) écrit en français, alliant une écriture et un sujet susceptibles de convaincre le plus grand nombre de lecteurs ». Le lauréat recevra une dotation de 6000 euros et bénéficiera d’une campagne de publicité dans la presse et d’une mise en avant dans les 225 Espaces culturels E. Leclerc.

Les  9 auteurs primés

2012 : Caryl Ferey pour Mapuche chez Gallimard.

2013 : Paul Colize pour Un long moment de silence chez Manufacture des Livres.

2014 : Hervé Le Corre pour Après la guerre chez Rivages.

2015 : Fred Vargas pour Temps glaciaires chez Flammarion.

2016 : Sandrine Collette pour Il reste la poussière chez Denoël.

2017 : Colin Niel pour Seules les bêtes, éditions du Rouergue8. Président du jury Hervé Le Corre

2018 : Emmanuel Grand pour Kisanga, éditions Liana Levi. Président du jury Olivier Norek

2019 : Thomas Cantaloube pour Requiem pour une République Série Noire Gallimard. Président du jury : Philippe Jaenada.

2020 : Sophie Loubière pour Cinq cartes brûlées Fleuve éditions. Président du jury DOA.

La sélection 2021 du prix Landerneau Polar

Le jury de onze libraires du 10e prix Landerneau Polar a dévoilé les cinq romans en lice pour l’édition 2021, qui sera coprésidée par Michel-Edouard Leclerc et l’écrivain Michel Bussi. Ce dernier succède à l’auteur de romans noirs DOA.

Les ouvrages retenus seront soumis au vote des 1185 libraires du réseau des Espaces culturels E. Leclerc.

Les cinq ouvrages sélectionnés pour le prix 2021 :

À vif, de René Manzor (Calmann-Lévy Noir)

La chair de sa chair, de Claire Favan (HarperCollins Noir)

La République des faibles, de Gwenaël Bulteau (La Manufacture de livres)

Le Gibier, de Nicolas Lebel (Éditions du Masque)

Les somnambules, Gilda Piersanti (Le Passage).

Le livre : A vif de René Manzor – Paru le 17 mars 2021 chez Calmann-Lévy  dans la collection Calmann-Lévy Noir– 20.50 € . (300 p.) ; 22 x 14 cm

4e de couverture :

Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité.
Convaincu que l’Immoleur est de retour, Novak se lance à corps perdu dans l’enquête avec Julie. Mais comment découvrir la vérité quand votre propre esprit joue contre vous ? Parviendront-ils à mettre au jour les secrets de la petite communauté de Gévaugnac ?

 

Le livre : La chair de sa chair, de Claire Favan. Paru le 3 mars 2021 chez HarperCollins Noir

Moira O’Donnell c’est, derrière le feu des boucles rousses et l’énergie inépuisable, une femme qui lutte pour garder la tête hors de l’eau.
C’est une vie d’adulte démarrée trop tôt.
Ce sont trois gamins livrés à eux-mêmes et autant de boulots cumulés pour les nourrir.
Ce sont des pères absents : le premier, incarcéré le plus longtemps possible, croit-elle, et le second, suicidé.
C’est une culpabilité sans fin.
Moira O’Donnell, c’est la solitude d’une mère de famille dure au mal qui se bat, tombe et renaît. Pour ses enfants. Et avec eux. À la vie, à la mort.
Chaque semaine, elle achète un ticket de loterie en rêvant à une vie meilleure. Mais les services sociaux ont d’autres projets pour elle… Et un problème n’arrivant jamais seul, l’équilibre précaire qu’elle pensait avoir créé vire bientôt à la tragédie.

 

Le livre : La République des faibles, de Gwenaël Bulteau. Paru le 4 février 2021 (La Manufacture de livres); 19€90.  (362 p.) ; 20 x 14 cm

La République des faibles

Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchaîné, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette République qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles.

Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.

Le livre : Le gibier : une meute ne lâche jamais sa proie de Nicolas Lebel – Paru le 10 mars 2021 au Ed; du Le Masque – collection Masque grand format – broché 21.90 € – audio 23.90 € – (391 p.) ; 21 x 14 cm

4ème de couverture :

Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à cœur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies…

« Face A : une enquête dans Paris qui multiplie les fausses pistes et les vrais protagonistes. Face B : une histoire pleine de fantômes du passé, qui nous mène à ceux du temps de l’apartheid. Deux faces qui se rejoignent sur un nom. À vous de le trouver. Superbement maîtrisé. »

Le livre Les somnambules, Gilda Piersanti. Paru le 11 mars 2021 (Le Passage).19€. (285 p.) ; 21 x 15 cm

Trois amis. Ils avaient cru s’en être sortis, mais 25 ans plus tard, la nuit terrible de l’été de leurs 18 ans revient les hanter. Dans ce nouveau thriller lancé à cent à l’heure dans les rues de Rome, Gilda Piersanti dévoile le retour des manipulations de jeunesse qui enfoncent ses protagonistes dans une spirale noircie par la trahison, le ressentiment et même la haine.
La Via Appia, à l’aube, déserte. Massimo Caccia descend vers Rome comme tous les matins lorsqu’il est percuté par une Range Rover qui le dépasse en trombe avant de disparaître. Premier avertissement.
Deux jours plus tard, c’est la fille de Gabriele Leonetti, son ami d’enfance, qui est enlevée. Deuxième avertissement.
Quant à Dario Damiani, le troisième ami, aujourd’hui ministre, sa fête d’anniversaire est brusquement interrompue par les services de sécurité à la suite d’un étrange incident. Troisième avertissement.
Advient alors ce qu’ils redoutaient tous les trois depuis toujours. Ils avaient cru s’en être sortis, mais vingt-cinq ans plus tard, la nuit terrible de l’été de leurs 18 ans revient les hanter. Et lorsque la vérité de leur crime resté impuni risque d’éclater, c’est l’amitié d’autrefois qui éclate elle aussi. Ce sont désormais des hommes qui ont une position sociale, une réputation et une famille à défendre. Pour sauver leur présent, ils sont prêts à tout, même à l’impensable.
Fuite en avant fatale, destins croisés et retournements : dans ce nouveau thriller lancé à cent à l’heure dans les rues de Rome, Gilda Piersanti démonte l’engrenage d’une violence irréversible et dévoile le retour des manipulations de jeunesse qui enfoncent ses protagonistes dans une spirale noircie par la trahison, le ressentiment et même la haine.

Bonne change à tous nos auteurs

11 réflexions sur “Si on parlait des prix polar ? #2 Le prix Landerneau Polar

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s