Attention « Le Raptor contre-attaque »

Attention Le Raptor contre-attaque

et à nouveau c’est… Sale temps pour les grenouilles

 

Ce matin je vous proposais ma petite chronique sur le dernier polar d’Isabelle Bourdial, Le raptor contre-attaque.

Le raptor contre-attaque est la suite de Sale temps pour les grenouilles. Attention, burn-out.

Mais vous pouvez tout à fait lire l’un et l’autre séparément. Mais foi de porte-flingue il faut lire ces deux super comédies noires, vous ne le regretterez pas !

Aussi, cet après-midi je vous propose de vous en dire un peu sur ce fabuleux diptyque.

 

Sale temps pour les grenouilles est sorti en poche

Je m’appelle Hadrien Lapousterle et je travaille aux Éditions Galvani. De l’avis général, je suis un type posé et pacifique.

Pourtant, il n’a fallu que quatre mois pour faire de moi un tueur.

Ma cible, c’est mon chef, Grégoire Delahousse. Il vient d’être nommé à la tête du pôle Arts et Savoirs. Un harceleur, un costkiller

Cerise sur le gâteau, c’est le parfait sosie du Dr House, et il est aussi toxique pour son entourage que son modèle cathodique. Au bout de quelques mois, le service entier est en burn-out.

Pas le choix ! Je dois me débarrasser de ce boss machiavélique. Souhaitez-lui bonne chance…

Une comédie noire contre le harcèlement au travail et le burn-out, un hommage aux séries télévisées et à la culture populaire.

 

Le second opus est disponible aussi depuis le 12 mars dernier

Hadrien Lapousterle a tout pour être heureux : il adore son job d’éditeur aux éditions Galvani, file le parfait amour avec la douce Raphaëlle tandis que son ex-chef psychopathe améliore l’ordinaire des poissons au large des côtes bretonnes.

Seulement voilà, sa nouvelle boss se montre un peu trop sensible à son charme.

Sans compter les stagiaires qui sèment le chaos dans l’open space.

Enfin, une série d’incidents inquiétants vient menacer la réputation de la maison d’édition.

L’infâme Grégoire Delahousse serait-il revenu d’entre les morts pour prendre sa revanche ?

Hadrien et ses alliés parviendront-ils à vaincre cet ennemi de l’ombre ?

 

Le monde du travail est un univers impitoyable au sein duquel les formes de harcèlement sont nombreuses. Isabelle Bourdial les dénonce une nouvelle fois par le biais de la comédie. Après Sale temps pour les grenouilles, la confrérie de l’Orient Express reprend donc du service pour lutter contre le burn-out au bureau.

 

Notre auteure

 

 

 

Isabelle BOURDIAL vit à Osny (95) Elle est journaliste et auteure. Chef des informations au magazine Science &Vie, puis rédactrice en chef des Cahiers de Science & Vie jusqu’en 2017, elle a publié une vingtaine de documentaires (Éditions Nathan, Atlas, Gallimard, Flammarion, Larousse…).

En 2016, elle signe Chasseurs d’esprit, roman policier paru aux Éditions Lajouanie et présélectionné en 2017 pour le prix du Goëlan Masqué.

En 2018, avec la MéMO, elle crée Polar’Osny, le festival de la littérature policière de la ville d’Osny (Val-d’Oise).

Elle poursuit en parallèle ses activités de journaliste en free-lance et anime des ateliers d’écriture.

Le Raptor contre-attaque est son troisième roman.

 

 

 

Petites questions à Isabelle

 

Ge : Bonjour Isabelle, pourrais-tu nous parler de ton diptyque :   Sale temps pour les grenouilles. Attention, burn-out et Le raptor contre-attaque qui vient tout juste de sortir aux éditions du Loir

Isabelle : Le principe de ma série : mettre de la légèreté dans des sujets graves comme le burn-out, la souffrance au travail. Au passage je donne des indications pour démonter les mécanismes du harcèlement, pour trouver des parades, sans forcément étriper sa hiérarchie.

Il n’était pas question pour moi de les traiter avec désinvolture, de les minimiser. Mais l’humour m’a permis de ne pas plomber l’ambiance et d’alléger, au contraire, la charge émotionnelle.

Mais pourquoi ces sujets, le harcèlement au travail et le burn-out ?

 Peut-être l’ai-je fait pour me ménager moi-même, je sortais d’un burn-out. En tout cas, ce n’était pas un calcul. Ce ton sarcastique, cette autodérision pratiquée par mon héros, se sont installés naturellement. Pouvoir rire de ces fléaux de société m’a fait comprendre que j’avais tourné la page.

Le second opus est un peu différent même si on reste dans le monde du travail ?

Le second tome aborde des problématiques très particulières comme le harcèlement sexuel et les attaques malveillantes contre une société. Dans le premier cas, j’aurais pu traiter la situation la plus répandue et prendre une femme se faisant agresser par un homme. Il m’a paru intéressant d’inverser les rôles. Homme ou femme, la victime ressent la même souffrance, avec de la honte qui vient parfois se greffer, et se heurte bien souvent à la même incompréhension de son entourage. Pour Hadrien, le poids des stéréotypes s’ajoute à l’épreuve. Un homme qui est harcelé par une femme voit sa virilité remise en cause.

 Avec le raptor contre-attaque tu n’as pas seulement changer de sujets mais aussi changer l’angle de ta narration, non ?

Ce tome du raptor présente une autre particularité. J’ai toujours été fascinée par l’inventivité d’Agatha Christie en matière de criminologie. C’est elle qui a imaginé faire du narrateur un assassin. Elle l’a également glissé successivement dans la peau d’une victime, d’un mort, d’un enquêteur ou de tous les suspects. Je me suis demandé à quel personnage elle n’avait pas pensé. Et je crois avoir trouvé ! On verra si à la lecture du Raptor contre-attaque vous découvrez vous-aussi qui est l’assassin avant la fin…

Merci Isabelle pour ces petites confidences

 

 

Si vous n’êtes pas encore convaincu voici quelques échos du Raptor contre-attaque

 

Laurent R.

« Le style enlevé et addictif de l’auteure nous emporte dans une aventure humaine décapante. Car, au-delà des rapports professionnels et du monde du travail dont elle dénonce les pratiques, Isabelle Bourdial nous raconte avant tout une histoire d’amitié, de cohésion de groupe. Des thèmes universels, somme toute.

Face à un ennemi invisible, les éditeurs des Éditions Galvani devront faire front et rester soudés coûte que coûte. »

 

Florence L.

« J’avais adoré Sale temps pour les grenouilles et je me suis réjouie une fois encore de retrouver Hadrien, Raphaëlle, Kumi, Marc et Slim pour de nouvelles mésaventures. Isabelle Bourdial poursuit son exploration des pratiques managériales, du monde de l’édition et les pages consacrées aux salons d’auteurs sentent le vécu. Certains passages sont absolument désopilants.

Le style est fluide, fin, élégant et oscille toujours aussi intelligemment entre sérieux et humour. J’ai trouvé mon « Club des Cinq » version adulte dans le monde de l’édition ! »

Nelly BR

« Il faut savoir rire de tout… pour mieux dénoncer l’inacceptable.

Tel est le message délivré à nouveau par Isabelle Bourdial dans Le raptor contre- attaque, la suite de Sale temps pour les grenouilles, une comédie brossant les terribles effets du harcèlement dans le monde du travail.

Prenant appui sur des personnages de séries TV totalement imbuvables tel que le détestable Docteur House pour ne citer que lui, l’auteure livre un constat personnel et largement autobiographique sur les dérives de certains dirigeants d’entreprise.

Une comédie caustique, volontairement caricaturale parfois, qui, au-delà du comique de situation, nous pousse à réfléchir sur ce mal moderne qu’est le burn-out.

Au final, ce second opus jette un monumental coup de pied dans la fourmilière, rappelant qu’il ne faut jamais minimiser l’effet boomerang. »

Lolo Brodeuse du blog Pause Polars

« Dans ce second rendez-vous avec Hadrien Lapousterle, on retrouve un homme fragile et meurtri par ce qu’il a vécu dans Sale temps pour les grenouilles. Plus déterminé que jamais, il arpente les séances de dédicaces et se retrouve dans une aventure qu’il n’est pas prêt d’oublier de sitôt.

Tout comme Sale temps pour les grenouilles, on retrouve ici un livre très prenant, que l’on commence et que l’on finit dans la foulée. Pas d’hémoglobine, tout est pensé, analysé et préparé avec ce talent que possède Isabelle Bourdial. Le monde du travail, exigeant mais impitoyable qui y est dépeint, ne laisse pas indifférent. Le raptor contre-attaque est bourré d’humour, de vérités, c’est un peu du vécu, enfin dans une certaine mesure. »

Pierre M.

« Isabelle Bourdial revient en force avec Le raptor contre-attaque pour pointer du doigt les dérives de notre société et le mode de fonctionnement de l’entreprise.

Elle décortique avec humour des situations qui sentent le vécu. Mais que l’on ne s’y trompe pas si l’auteure a puisé son inspiration dans sa vie professionnelle et a, elle-même, été victime d’un burn-out, son récit est dénué d’amertume ou de rancœur. C’est drôle, voire jubilatoire, fin et intelligent. On se surprend au fil des pages à s’identifier au héros, car certaines scènes font véritablement écho à ce que l’on a pu vivre ou ce que des proches ont pu expérimenter. »

20 réflexions sur “Attention « Le Raptor contre-attaque »

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