Papote d’auteur,
Isabelle Villain était avec Solène Bakowski
Après nous avoir présenté ce matin le dernier roman de Solène Barowski, Rue du rendez-vous, cet après-midi Isabelle, vous propose de découvrir un peu plus son auteur.
Bonjour Solène, pour ceux qui ne te connaissent pas encore très bien, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour Isabelle, et merci pour ton invitation ! Je suis née en 1981, j’habite à Paris et je suis romancière. J’ai actuellement publié 6 romans.
As-tu une autre passion que l’écriture ?
L’écriture prend tellement de place dans ma vie qu’elle ne laisse pas beaucoup de possibilités pour le reste. Il n’y a que la lecture qu’elle tolère. Et encore 😉
Tu peux me citer un livre qui t’accompagne ?
Je ne relis jamais un livre, il y a tant de textes à découvrir. Actuellement, je suis en train de lire un roman de Patrick Modiano, Voyage de noces.
Une chanson ?
Une chanteuse plutôt, Barbara.
Un film ?
Je vais t’étonner… J’adore le film Fatal. J’ai dû le voir une bonne dizaine de fois et je ris toujours comme si c’était la première. Sur ce, j’ai honte, je vais me cacher 😉
Un voyage ?
La Chine, car j’y ai vécu il y a quelques années. Je garde de cette période un souvenir ému.
Tu as toujours eu envie d’écrire ?
Oui, je crois que ça m’a pris dès que j’ai su tenir un stylo. À six ans, j’écrivais des poèmes. À sept, j’inventais des pièces de théâtre que je faisais jouer devant la classe, à huit j’ai créé un journal pour mon école, à neuf, j’ai essayé d’écrire une histoire (spoiler alert : c’était très très mauvais 😉 )
Te considères-tu comme une grosse lectrice ? et si oui quel est ton genre de prédilection ?
Je ne me considère pas comme une grosse lectrice mais plutôt comme une lectrice régulière. Depuis mon adolescence, j’ai toujours un livre en cours de lecture. Mais il m’arrive de mettre trois semaines pour en lire un. Cela dépend de ce que je vis, de ce que j’écris et, surtout, si le livre m’emporte ou non.
« Rue du rendez-vous » est ton 7ème roman, si je ne me trompe pas. Jusqu’à présent ton registre était plutôt le polar et le thriller. Peux-tu nous expliquer les raisons qui t’ont poussée à passer du noir au blanc ?
C’est en réalité mon 6ème roman publié. Effectivement, mes textes étaient jusqu’à présent « rangés » au rayon noir. Or, avec cette étiquette, je me sentais contrainte à n’écrire que des histoires très sombres. Il me semble qu’en littérature générale, tout est possible, le noir comme la lumière. C’est pour ouvrir le champ des possibles que j’ai choisi de bifurquer.
Est-ce une commande de ton nouvel éditeur Plon ?
Absolument pas. J’ai écrit le texte avant de savoir quel éditeur le publierait. C’était une sorte de pari, un défi que je me suis lancé.
J’ai lu que tu avais une relation particulière avec la Chine. Tu n’as jamais pensé écrire une histoire qui se déroulerait là-bas ?
Si… et je l’ai fait 😉 Avec Parfois on tombe, mon premier roman publié en 2014. Il met en scène l’histoire d’une femme qui vient de perdre son mari et sa fille et décide de partir en Chine pour essayer de se reconstruire.
Quel a été ton point de départ pour « Rue du rendez-vous » ?
Je crois que le point de départ a été la chanson, Les roses blanches, que Berthe Sylva, a interprétée dans les années 1920. Elle raconte l’histoire d’un enfant qui vole des roses pour sa mère malade. Elle m’a donné l’envie d’écrire l’histoire d’un fils fou d’amour pour sa mère.
Dans cette histoire, tous les personnages, les lieux, les évènements sont justes et parfaitement dépeints. Tu effectues un gros travail de recherches ?
Les seules recherches que j’ai effectuées concernent la vie quotidienne sous l’Occupation et les marathons de la danse. Pour tout le reste, je n’ai eu qu’à piocher dans les souvenirs de ma grand-mère et le Paris de mes rêves. L’action se déroule dans un Paris fantasmé. D’ailleurs, la rue du Rendez-Vous de mon roman est loin de ressembler à la vraie.
Rien ne prédestinait Alice Beausoleil et Marcel Dambre à se rencontrer. Pour que le vieil homme ouvre sa porte à la jeune femme trempée, il aura fallu une grève des transports, un GPS capricieux et un terrible orage. De leur tête-à-tête inattendu va naître ce qui ressemble à une seconde chance. Un nouveau rendez- vous avec l’existence, peu importe le temps qui reste…
Marcel, quatre-vingt-sept ans, vit rue du Rendez-vous, reclus dans son atelier de bottier menacé par les bulldozers. Vendeuse en boulangerie, Alice offre son sourire à tous ceux qu’elle croise. En réalité, depuis deux ans, trois mois et quatre jours, en proie à une profonde tristesse, elle s’empêche de vivre.
À mesure que la pluie et les heures s’écoulent, le passé resurgit. Sous l’impulsion de la jeune femme qui l’écoute sans se dévoiler, Marcel raconte la guerre, sa carrière et son amour fou pour sa mère. Et s’il trouvait à son tour la clé pour délivrer Alice de son silence ?
Et voilà, avec son amie Amélie Antoine, les deux seules auteures qui me font faire des achats compulsifs dans un autre rayon que le noir ! Merci pour ce joli partage !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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