Seule la haine – David Ruiz Martin

Le livre : Seule la haine : thriller de David Ruiz Martin, préface Nicolas Feuz. Paru le 10 juin 2021 chez Taurnada dans la collection Le tourbillon des mots. 9€90. (251 p.) ; 18 x 11 cm

4ème de couverture :

Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet. Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix… Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!

 

 

 

L’auteur : Né en Espagne, David Ruiz Martin part vivre en Suisse à l’âge de quatre ans. Menuisier de formation, c’est en 2009 qu’il reprend l’entreprise familiale avec son frère.  Il débute, aux alentours de vingt ans, son parcours d’auteur. Durant près de dix ans, seule sa femme est mise dans la confidence de sa passion. Puis, à l’âge de trente-deux ans, il se lance dans l’écriture de son premier roman, “Le syndrome du morveux”, un thriller auto-édité, qui surprend son entourage, suivi d’un second, “Que les murs nous gardent”, une histoire d’épouvante, l’année suivante. Avec “Je suis un des leurs”, il signe un troisième roman, un roman d’amour, d’aventures, un roman qui nous retrace une bonne partie de l’histoire espagnole, de la Guerre Civile au mouvement des Indignés. “Seule la haine” est son quatrième roman, un thriller psychologique qui a obtenu le prix littéraire des lectrices du salon Sans pour Sang thriller en 2020. David Ruiz Martin est marié et vit à Cressier, en Suisse.

 

Extrait : 
« Dans mon âme, une porte vole en éclats. Le passage vers les enfers m’aspire. Mon corps se trouve ici, dans mon cabinet mais je ne suis plus là. J’erre quelque part, entre cauchemar et réalité, tandis qu’Eliott continue de parler, bien que je ne l’entende plus. Que je ne l’aperçoive même plus. Je me retrouve seul, en proie avec mes tourments. Eliott s’acharne à poursuivre dans les détails, les horreurs, mais les sons qui me parviennent sont incompréhensibles. Sa voix ne m’atteint pas. Elle semble rouler sur mon visage jusqu’à mourir contre les murs, ou disparaître au travers de la paroi. »

 

Chronique d’une flingueuse : l’Avis de Sylvie K

Seule la haine – David Ruiz Martin

Merci aux Editions Taurnada pour cette découverte

Après le chocolat suisse, il faudra compter avec le polar suisse, ce polar psychologique est à déguster sans modération.

Il s’appelle Eliott, il a un flingue et le braque sur un homme pour le tuer.

Il s’appelle Larry, il est séquestré par un jeune homme qui menace de le tuer.

Larry comprends qu’il le rend responsable du suicide de son frère Simon. Il est psy pour ados et, essaie de faire fonctionner ses neurones, d’appliquer ses techniques mais il est déboussolé. Il cherche ce qu’il a fait ou dit mais il doit surtout écouter et comprendre Eliott.

Eliott est un ado, maigre, amoché et sale. Il est agité et au travers de ses ambivalences, il est déterminé à tuer Larry. Il ne tient pas en place, est hyperactif et très intelligent, il a un langage et des expressions d’adultes. Il domine Larry.

Larry fouille dans sa mémoire qu’a-t-il raté avec Simon ? Mérite-t-il la mort ? Eliott parle, parle que lui veut-il ? Il est en plein cauchemar et quand il croit avoir deviné Eliott change de discours et lui raconte une histoire abominable et cruelle.

Il a un impact sur le mental du psy. et entre dans une phase de destruction…

Elliott continuera jusqu’à obtenir ce qu’il veut…

Cet affrontement fascine, l’histoire est chargée de tension ; la quête haletante mais calculée d’Eliott face à un Larry démuni.

Je pourrais dire que cette histoire comporte deux parties. Le face à face et ce qui découlera vers une série d’enchevêtrements habilement amenés vers une fin des plus surprenante.

L’intrigue est portée par les deux personnages, qui tour à tour procurent des émotions diverses au lecteurs, empathie, dégoût, peine… Le narrateur est le psy ce qui confère une intensité au personnage.

Le bien, le mal, mensonges et vérités s’affrontent, savamment orchestrées par l’auteur qui nous envoie sur des montagnes russes.

J’aurais envie d’en dire encore plus mais je vous laisse découvrir ce thriller « machiavellement » bien écrit.

Le petit plus la couverture est parlante et flippante à souhait ! A vous d’entrer dans la haine d’Eliott car ce livre est un de mes coups de cœur 2021 !

11 réflexions sur “Seule la haine – David Ruiz Martin

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