Le coq ne chantera plus, Géraldine Sommier-Maigrot

Un polar qui parle d’amitié !

Le livre : Le coq ne chantera plus de Géraldine Sommier-Maigrot Paru le 26 Avril 2021 chez NomBre 7 éditions (188 pages) ; 15 x 21 cm, 15,50 €

4ème de couverture :

Un coq trop bavard un enfant maladivement réfugié dans le monde des peluches, une femme battue, une autre incapable de trouver sa place auprès d’une famille qui la met de côté, des hommes qui n’aiment pas qu’on les contrarie. Le sort du coq et d’un des maris se réglera à coups de pierres. Qui sont les coupables ? Pourquoi l’amitié qui se forge entre la veuve et l’épouse mal dans sa peau fait-elle ressurgir des secrets indicibles ?

 

 

L’auteur : Née en Creuse en 1973, désormais domiciliée en Isère, Géraldine Sommier-Maigrot est une grande rêveuse, qui adore s’évader à travers la lecture et l’écriture. Scientifique par son travail d’ingénieur de la navigation aérienne, elle a gardé le goût des histoires bien ficelées, qui oscillent entre fiction sociale et intrigue policière. Ses romans s’inscrivent dans une atmosphère intimiste qui sait toucher en profondeur. Le coq ne chantera plus est son troisième ouvrage.

 

 

 

 

 

Extrait :
« C’était la faute à ce policier aussi. Qu’est-ce qui lui avait pris de vouloir relier son écriture à celle du mot mystérieux ? Etait-ce à cause des cheveux bruns retrouvés dans la voiture de Hugo, Maudits cheveux ! Et maudit policier ! Quel dommage, qu’il ait choisi ce métier dégradant où il fallait fouiner partout, fouiller dans les secrets des gens et dans leurs mensonges, se défier de tout et de tous. N’aurait-il pas pu utiliser ses facultés d’observation et d’esprit critique pour exercer une activité moins sordide des lamenta-t-elle. »

 

Chronique d’une flingueuse : l’Avis de Sylvie K

 

Le coq ne chantera plus, Géraldine Sommier-Maigrot

Un grand merci à Nombre 7 Editons pour ce SP

Deux femmes Célia et Faustine se rencontrent et deviennent amies. Elles ont un foyer, chacune un fils, des relations compliquées avec leur mari et ne sont pas heureuses,

Faustine est mise de côté par son mari et celui de Célia la frappe !

Aussi quand Célia retrouve son mari tué à coups de pierre les deux femmes feront corps.

Un bien étrange duo se forme. Qui aide qui ? Qui a tué le mari ? Ces sont deux femmes différentes, laquelle est la plus malheureuse ? Laquelle est la plus forte ?

L’inspecteur Landry à l’affût du moindre détail mène l’enquête. Mais il a peu de pistes….

Les personnages de cette histoire sont attachants ; celui de Justin l’enfant innocent face à l’indifférence de son père inspire de l’empathie, comme celui de Faustine qui voit sa vie de couple s’effilocher sans parvenir à renouer les fils et Célia qui fera tout pour protéger son fils.

Géraldine décrit avec des mots juste les rapports hommes femmes à travers ce portrait de femmes où la compassion, l’amitié, l’affection, la jalousie, l’amour se côtoient et c’est le meurtre du mari qui fera ressortir toutes ces émotions.

J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur elle va à l’essentiel et maintient le suspens avec comme point d’orgue l’amour. Elle interroge sur le qu’aurions- nous fait à leur place face à des violences morales ou physiques ?

La fin est bien amenée mais petit bé mol j’aurais aimé en savoir plus sur la relation entre les deux femmes.(je ne peux pas en dire plus…)

Vous l’aurez compris dans ce roman pas d’hémoglobine, il se lit d’une traite, une pause entre deux thrillers. Un très bon moment de lecture.

6 réflexions sur “Le coq ne chantera plus, Géraldine Sommier-Maigrot

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