Cold war : jeu d’espions – Frères ennemis de Mark Zellweger

Le livre : Cold War – Jeu d’espions – tome 1 : Frères ennemis de Mark Zellweger – Paru le 21/05/2021 chez Eaux Troubles  collection Thriller. 19 €. (280 p.) ; 21 x 15 cm

 4ème de couverture :

Alexei et John font figure de vétérans au sein des services d’espionnages soviétiques et américains alors qu’ils se rencontrent pour la première fois dans le nid d’espions qu’est devenu Berlin en plein blocus en ce mois de juin 1948.
Ces deux jeunes hommes hors normes nous font vivre la lutte sans merci que l’Occident et l’Union soviétique se livrent par l’intermédiaires de leurs agents.
Chaque camp espionne l’autre dans une course effrénée au leadership mondial. Les agents doubles pullulent de chaque côté et les maîtres espions se tapissent dans l’ombre. Mais qui est qui dans ce monde opaque ? Les espions les plus implacables sont-ils ceux qu’on pense ? Qui sont les taupes de chaque camp !

L’auteur : Mark Zellweger, auteur suisse, Fribourgeois, né en 1959. Diplômé d’histoire romaine de la Sorbonne et de marketing stratégique de Business Schools. Il a été directeur marketing-vente dans l’industrie pharmaceutique en Suisse et à l’Étranger une trentaine d’années. En parallèle, il fut conseiller particulier de directeurs de services de renseignement internationaux de tout premier plan. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture et est considéré comme le nouveau maître du roman d’espionnage et d’action par de nombreux critiques spécialisés.

Extraits :
« Tatiana connaissait de nom ces goulags comme on les avait appelés qui n’étaient autres que des camps de travail pour ce que le Père des peuples avait désigné comme « ennemis du peuple ».
« C’était tout un programme sachant que tout un chacun pouvait du jour au lendemain rentrer dans cette catégorie pour n’importe quelle mauvaise raison : tenir tête à un supérieur, déplaire simplement au même, être jalousé, etc. « En un claquement de doigts, ta vie basculait et tu te retrouvais dans le train transsibérien pour animaux avec pour destination première, Vladivostok », se disait Tatiana.
La jeune femme s’en souvenait encore. Ce qui l’avait le plus surprise lors de ce trajet vers le camp, vers une mort quasi certaine, ce fut le manque d’entraide de ces condamnés. Elle avait vécu la loi du chacun pour soi, elle en avait été peinée et abasourdie. Chaque humain ou presque se transformait pour beaucoup d’entre eux en animal sauvage, défendant le peu qu’il avait, c’était effrayant. »
« Comme de tout temps ou presque, Genève abritait une communauté du renseignement mondial prolifique et très active.
L’établissement d’institutions internationales, la complaisance des autorités confédérales facilitaient bien les choses.
Certains espions étaient arrivés dès 1940, ayant servi durant le dernier conflit mondial. Dimitri était arrivé à la création du siège de l’ONU au bout du lac Léman en 1946.
La Suisse avait parfaitement intégré depuis des lustres l’intérêt d’abriter sur son sol des organisations internationales, mais aussi de laisser les divers services de renseignement s’y développer. Cela lui permettait d’être informée de tout ce qui se tramait dans le monde, pour un coût des plus ridicules. »
« L’agent américain se disait que l’épilogue de la crise de 1948 venait de s’écrire et que les alliés d’alors étaient bel et bien devenus des adversaires, à défaut de devenir ennemis. L’essai nucléaire russe restait en travers de la gorge des Occidentaux, en particulier des Américains qui n’avaient aucune intention de se faire déborder par l’ours soviétique. »
 

  

La chronique jubilatoire de Dany

Cold War :  Jeu d’espions – tome 1 

Frères ennemis de Mark Zellweger

Nous sommes à Berlin, à la sortie de la seconde guerre mondiale, au temps où les grands se partagent le monde.
Des espions, agents doubles souvent, se croisent, se causent, s’allient, s’estiment et se trahissent au nom de la raison d’Etat. Dans ce microcosme, un bar est la zone neutre de ces intrigues.

L’auteur a heureusement fourni la liste des personnages en signalant ceux qui étaient historiques et ceux qui sortaient de son imagination. Pour se laisser porter par l’histoire je vous conseille néanmoins de plonger dans ce roman et de revenir seulement la lecture achevée, à cette liste qui vous révèlera le vrai du (presque) faux.  Gageons que même la fiction y est tout aussi vraie de nature.

Deux hommes et deux femmes vont nous guider dans cet après-guerre, juste quand la « guerre froide » s’installe avec les enjeux de pouvoir, l’attrait du nucléaire et les détournements de cerveaux tant à l’est qu’à l’ouest, l’avance du communisme, les guerres délocalisées en Corée et bientôt au Vietnam. Bref une ambiance oppressante et trouble, où l’amitié n’a pas cours. Pour ceux qui apprécient la précision que Mark Zelleweger apporte à ses récits, ils ne seront pas déçus.

L’action se déroule de 1948 à 1951 dans ce que l’éditeur annonce comme une série : « Cold War » couvrant la période 1948 à 1961 (la construction du mur de Berlin). Une belle opportunité de retrouver nos héros, du moins ceux qui auront survécu aux affres du présent opus ! Pour certains c’est un roman historique, pour moi une part de mon enfance qui décrypte bien des situations actuelles. Retour vers le futur ?

Merci Mark pour ce retour historique et exotique !

Lu en version numérique 9.99 €

Je remercie les éditions Eaux Troubles et Mark pour leur confiance.

3 réflexions sur “Cold war : jeu d’espions – Frères ennemis de Mark Zellweger

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