Le livre : La lame, Frédéric Mars. Paru le 29 mai 2019 aux Editions Metropolis. 21 € ; (506 pages) ; 15,4 x 23,6
4ème de couverture :
Dans une France proche et obscur à la cité de La Solidarité, quartiers nord de Marseille : l’officier de PJ Simon Mardikian découvre le cadavre ravagé d’une jeune prostituée noire, Joy, alias Queen, sans identité définie. Son enquête sur les réseaux mêlant drogues, migrants et traite d’êtres humains ne fait que commencer.
Le lendemain, à Lagos, capitale du Nigéria, dans le bidonville flottant de Makoko, l’instituteur Sékou Williams tient tête au dealer Kaza qui cherche à recruter des revendeurs parmi ses élèves. Mais soudain s’abat une immense vague-submersion, dispersant des milliers de réfugiés à travers le continent africain.
Au même moment, à l’Élysée, le président de la République Bako Jackson annonce sa candidature à sa propre réélection. Il en profite pour dévoiler le renforcement du dispositif Frontex. C’est sa fermeté sur les questions migratoires qui a valu à ce fils de pasteur nigérian de ravir le pouvoir à l’extrême droite en 2027. À peine a-t-il achevé son allocution qu’on lui annonce la catastrophe climatique de Lagos.
Ces trois histoires ne vont pas tarder à se rencontrer, d’une manière qui pourrait bien changer le monde.
Ce qui va les réunir ?
Une lame, rien qu’une lame, qui déjà déferle et emporte tout sur son passage…
Basé sur les prospectives des plus éminents spécialistes des mouvements migratoires, La Lame vous propulse dans un thriller politique haletant où les lignes entre le réel et la fiction se brouillent jusqu’à devenir une seule et même piste.
L’auteur : né en 1968, Frédéric Ploton dit Frédéric Mars est un auteur français de romans dans des genres très divers, et scénariste pour la télévision.
Ancien élève de Saint-Nicolas-Passy-Buzenval et du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine (classe préparatoire de lettres modernes, 1986-1988), il est titulaire d’une maîtrise en communication sociale et commerciale de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (CELSA) (1988-1991).
Après plusieurs années passées dans la presse magazine et diverses rédactions online, Frédéric Mars a quitté le journalisme et la photo pour ne se consacrer qu’à son travail d’auteur de livres.
Il vit entre Paris et Saint-Malo, en Bretagne, entre ses travaux de scénariste et son univers romanesque déjà ébauché avec Son parfum (2008), le récit d’un amour impossible rendu à la vie par la magie d’un parfum.
Outre ses romans, il a publié plus d’une quarantaine d’essais, documents et livres illustrés, sous diverses identités.
Il a également publié plusieurs romans érotiques sous divers pseudonymes dont Emma Mars (Hôtel – Chambre 1, 2 et 3, 2015), Ania Oz (Femmes secrètes, 2012), Mila Braam (Déshabille-moi, 2013).
Il est également auteur d’un essai humoristique, Le cat code, écrit sous le nom de plume de Chat Malo.
En 2018, il publie son premier roman policier, Qaanaaq, sous le pseudonyme de Mo Malø.
Ses thèmes de prédilection sont l’odorat, le sommeil, les rêves, la sexualité, les différentes facettes d’une même personnalité et les limites de notre conscience.
Extraits :
« Après quinze années passées à la PJ, Simon connaissait bien les circuits qui acheminaient jusqu’en France les futures prostituées d’origine sub-saharienne. La plupart étaient des immigrées clandestines, arrivées dans l’Hexagone via l’Italie ou l’Espagne, repérées et prises en charge dès leur descente des zodiacs par des réseaux d grand banditisme transnationaux. Proies faciles, dociles et surtout très bon marché, elles alimentaient les trottoirs et les bosons de toute l’Europe de l’Ouest, depuis le début de ce qu’il était convenu d’appeler la « crise migratoire », en 2015. »
« Simon Mardikian distinguait deux types de monomaniaques : les obsessionnels simples, mus par une quelconque lubie, généralement fruit de leur enfance brisée ou perdue, et puis ceux, comme lui, qui avaient quelque chose à se faire pardonner. Ceux-là ne trouvaient ni répit, ni repos, car quand bien même d’autres se montraient assez miséricordieux pour effacer leur ardoise, jamais ils ne s’absolvaient eux-mêmes. »
« Dans sa jeunesse, il avait appris par cœur des dizaines de citations de Napoléon Bonaparte. Il ne lui en restait plus grand-chose à présent, si ce n’est ce sentiment amer qu’on faisait toujours figure de nain de jardin, comparé à ses modèles. »
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci
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