Le livre : Le Carnaval des ombres de R.J. Ellory ; traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau. Paru le 3 juin 2021 chez Sonatine éditions. 24€. (604 p.) ; 22 x 14 cm.
4e de couv :
« Pourquoi avez-vous si peur, agent Travis ? »
1958 Un cirque ambulant, avec son lot de freaks, d’attractions et de bizarreries, vient de planter son chapiteau dans la petite ville de Seneca Falls, au Kansas. Sous les regards émerveillés des enfants et des adultes, la troupe déploie un spectacle fait d’enchantements et d’illusions. Mais l’atmosphère magique est troublée par une découverte macabre : sous le carrousel gît le corps d’un inconnu, présentant d’étranges tatouages.
Dépêché sur les lieux, l’agent spécial Michael Travis se heurte à une énigme qui tient en échec ses talents d’enquêteur. Les membres du cirque, dirigés par le mystérieux Edgar Doyle, ne sont guère enclins à livrer leurs secrets. On parle de magie, de conspiration. Mais l’affaire va bientôt prendre un tour tout à fait inattendu.
Avec cette magnifique évocation de l’Amérique rurale de la fin des années 1950, R. J. Ellory nous offre, une fois de plus, un roman qui touche en plein coeur.
L’auteur : R. J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Il commence à écrire en 1987. Entre 1987 et 1993, R.J. Ellory écrit pas moins de vingt-deux romans, chacun lui valant des refus éditoriaux des deux côtés de l’Atlantique. Il devra attendre 2003 pour que son roman, « Candlemoth », soit publié. Et depuis, chaque année il publie un nouveau livre.
R.J. Ellory est lauréat du prix Nouvel Obs/BibliObs du roman noir 2009 pour « Seul le silence » (A Quiet Belief in Angels, 2007).
Aujourd’hui il se consacre pleinement à son écriture et à la musique avec son groupe de blues, « The Whiskey Poets ». Son œuvre, populaire et plébiscitée notamment en France, est fortement ancrée aux États-Unis malgré les origines britanniques d’Ellory. Le Carnaval des ombres est son treizième roman publié en France par Sonatine Éditions.
Extrait :
Travis récupéra quelques affaires dans son bureau, prit la voiture et repartit en direction de son appartement à la périphérie d’Olathe. Après quoi il étudia le peu d’informations disponibles dans le dossier que Bishop lui avait donné : une photographie de la rue principale de Seneca Falls, des clichés d’une troupe de forains quelque peu débraillés, des tentes en toile et ainsi de suite. Il y avait des photos de véhicules, des numéros d’immatriculation, puis un cliché du mort lui-même. Comme l’avait dit Bishop, c’était de toute évidence un étranger. Il y avait quelque chose de germanique, voire de slave dans ses traits, une lourdeur qui trahissait une influence de l’Europe continentale. À part ça, quelques notes avaient été prises – le nom de personnes qui travaillaient pour ce cirque ambulant –, mais c’était tout. Ça ne faisait pas grand-chose, mais c’était précisément à cause de ce manque d’informations que Travis était dépêché.
Un de mes romans préférés d’Ellory. Une ambiance envoûtante à souhait. Merci pour ce joli retour 🙂🌞📚
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Merci à toi pour ce court avis avisé 🙂
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Excellent roman qui part dans un sens inatendu 😉
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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