La Double Chronique sur Collectif Polar
Deux flingueuses ont lu le même roman et elles vont vous donner chacune leur tour leur avis sur celui-ci.
Aujourd’hui c’est Jean Paul notre Mister Flingueuse et Ge notre Porte Flingue qui vous propose cette Double Chronique
Le livre : On n’efface pas les souvenirs de Sophie Renouard. Paru le 8 juin 2021 chez Mon Poche. 8€. (272 p.) ; 18 x 11 cm
4ème de couverture :
Annabelle a une vie merveilleuse. Un mari qui l’aime, deux petites filles adorables, une famille soudée.
Jusqu’à ce jour de septembre où elle est brutalement arrachée à ses proches, laissée pour morte au milieu de la forêt. Lorsqu’elle reprend conscience, sa mémoire s’est effacée. Plus de traces… Pour remonter le fil de sa vie, Annabelle va devoir affronter la face cachée d’un bonheur qu’elle croyait parfait.
Avec une extrême sensibilité, Sophie Renouard explore les zones d’ombre d’une existence ordinaire. Captivant.
Un roman inoubliable. Sophie Renouard m’a ensorcelée. (Tatiana de Rosnay)
Un joli premier roman sur la reconstruction de la mémoire et l’affection intergénérationnelle. (Pleine vie)
Un premier roman haletant, qui interroge les parts d’obscurité nichées dans les plus paisibles existences. (Télé 7 jours)
L’auteur : Sophie Renouard Doncieux est directrice de production et auteure. Journaliste, elle a été chef de rubrique beauté à « Top Famille Magazine » (1997-2009). En 2010 elle crée son agence événementielle, spécialisée sur l’offre Venise, « Venise sur-mesure », qui intègre l’agence d’événements et de tourisme d’affaire Exigences, puis s’approche de l’agence Arep (promotion tourisme d’affaire) en 2014. Sophie Renouard développe sa clientèle au sein d’une équipe de 45 personnes, en tant que directrice de production. En 2009, elle a publié un essai « 96 bonnes raisons de sauter sur votre homme ce soir« . « On n’efface pas les souvenirs » (2019) est son premier roman. Mère de quatre enfants, Sophie Renouard habite Paris.
Extraits :
« En rentrant du bureau, Gaspard repensait inlassablement à l’inconséquence avec laquelle on exécute les gestes du quotidien. Un baiser sur la joue de la femme que l’on aime, une étreinte rapide sur le perron de la maison, puis on fait démarrer sa voiture sans se retourner. Gestes anodins et misérables, mais essentiels. Que l’on fait sans réfléchir, et qui ne se reproduiraient peut-être jamais. Une rage intense le saisit. Gaspard s’en voulait tellement. Il se sentait responsable. Coupable de n’avoir pas su protéger Annabelle. Fragile, vulnérable, rien ne l’avait préparée à affronter la violence du monde. »
…/…
«- Ça va, petite ?
Qui est-ce ?
– Tu m’entends ?
Qui est ce vieil homme ?
– Ça fait trois jours que tu dors. Je suis drôlement content que tu ouvres enfin les yeux. Je commençais presque à me faire du souci. J’allais donner l’alerte au village. Tu m’entends ?
– Hummm.
– Qu’est-ce que tu as dit ?
– Hummmmoui.
Son visage était paisible, bienveillant, et son beau sourire d’une grande douceur. Sa peau, comme transparente, était creusé par des rides aussi profondes que des cicatrices. Il avait aussi une moustache épaisse de vieux Gaulois, complètement blanche, mais dont l’un des côtés était étrangement roux, des yeux bleu glacier au regard vif, un visage anguleux de caractère et un peu déformé car il se trouvait juste à quelques centimètres du sien.
– Je m’appelle Émile. Je t’ai trouvé dans la forêt dimanche matin. On t’a tiré une balle dans la tête et je t’ai soigné comme j’ai pu.
»
Ok, c’est noté ! 😉
J’aimeAimé par 1 personne
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J’aimeAimé par 1 personne
merci
J’aimeJ’aime