Peurs en eau profonde d’Olivier Descosse

Le livre : Peurs en eau profonde d’Olivier Descosse  Paru le 17 février 2022 chez XO 19.90 € (488 pages) ; 15 x 24 cm

4ème de couverture :

Dans la nuit perpétuelle des fonds marins, seule reste la peur…
Au large de Marseille, dans les filets d’un chalutier, un corps de femme est retrouvé entièrement nu, couvert de morsures et le pied gauche sectionné.
Pour Chloé Latour, commandante de la brigade criminelle, c’est le début d’une traque hors norme qui la conduit à s’immerger dans le monde opaque des plongeurs professionnels et des chercheurs d’épaves. Des spécialistes qui descendent à des profondeurs abyssales et affrontent les pires dangers.
Parmi eux, Jean Sardi. Il est l’un des meilleurs et connaissait intimement la victime. Il pourrait bien avoir un mobile, lié à ce terrible secret qui l’a poussé à se réfugier dans le silence des fonds marins.
Crime passionnel ou rituel dément ?
La présence dans les poumons du cadavre d’un plancton inconnu en Méditerranée intrigue les enquêteurs de la Crim’. Pendant que le mystère s’épaissit, d’autres corps remontent à la surface et sèment l’effroi chez les plongeurs des eaux profondes.
Un huis-clos à la limite de l’asphyxie.

L’auteur : Né à Marseille en 1962, Olivier Descosse est un écrivain français.
Il a exercé pendant douze ans la profession d’avocat (à New York, à Chicago, à Lyon et à Papeete en Polynésie Française), avant de se lancer dans l’écriture.
Son roman Le Couloir de la pieuvre, dont il a coécrit le scénario, est en cours adaptation pour le cinéma.
Le pacte rouge, son quatrième roman, a obtenu le Prix du polar en 2005 ainsi que le prix du festival de Cognac.
Il publie aussi Miroir de sang en 2004, L’Ordre noir en 2007, La Liste interdit en 2008 et Les Enfants du néant en 2009. Sous le pseudonyme de Richard Taleman, il publie la saga David Creem en 2014 sort le Tome 1 : La Confrérie de l’Invisible
Extraits : 
« Dans le manuel du parfait policier, comme dans le Code pénal, il y a des règles auxquelles chaque flic doit se soumettre. Elles ont pour but de garantir un certain équilibre entre des forces antagonistes. D’un côté la liberté individuelle, de l’autre la nécessité de faire régner l’ordre. Sans elles, la société bascule dans l’anarchie ou, pire, la dictature.« Bosser dans cet environnement devait être plutôt sympa. Les collines d’un côté, la mer de l’autre et pour seule compagnie les mouettes. Un monde à part, clos, voué à la recherche technologique en matière d’interventions à grandes profondeurs. Pas de doute : si l’espace avait la NASA, l’océan pouvait sans conteste s’appuyer sur l’Ifremer. »
Voilà pour la théorie.
Dans la réalité, il faut parfois composer avec les grands principes. En termes plus directs, s’asseoir sur le règlement pour obtenir des résultats. Seul impératif : ne pas se faire gauler. La hiérarchie vous couvre jusqu’à un certain point, avant de retourner sa veste et de vous lâcher comme un pestiféré. »

 

« La première chose qui la frappa fut la dimension de la salle. Une véritable cathédrale. À vue de nez, la hauteur sous plafond approchait les cent mètres. Une moitié sous l’embouchure de la rivière souterraine, l’autre au-dessus, sans doute jusqu’au niveau de la mer. Le travail du temps. L’eau douce avait rongé la roche au fil des millénaires afin de créer cette poche démesurée. Chloé songea à une matrice infernale dans laquelle le monstre était venu accomplir son œuvre. »

 La chronique jubilatoire de Dany

Peurs en eau profonde d’Olivier Descosse

Jean porte la poisse à ses petites amies, elles connaissent toutes une fin brutale et douloureuse. Au point où, maintenant, il rompt ses liaisons dès lors qu’elles deviennent sérieuses, pour tenter de les sauvegarder, tout à sa culpabilité. Leurs fins tragiques apparaitraient comme des accidents sans l’opiniâtreté de Chloé qui n’a toujours pas vaincu le deuil de sa compagne. Lui, plongeur en eaux profondes, elle, commandant de police récemment affectée à Marseille, ils vont unir leurs efforts pour trouver un lien entre ces disparitions. L’auteur nous offre, outre un suspense bien construit, une véritable immersion dans le monde enchanté du grand bleu. Des paysages à couper le souffle si j’ose dire, sans mauvais jeu de mots.

Nous allons accompagner nos protagonistes dans leur quête de la vérité, découvrir le microcosme de la plongée sous-marine. Même si certains retournements de situation sont quelque peu prévisibles, il reste de cette lecture une vraie découverte de sensations inconnues de la plupart d’entre nous, des limites de l’exercice. La précieuse documentation sur le monde du silence en fait un moment suspendu dans le brouhaha ambiant, on s’y sent presque en vacances !

Lu en version numérique 12.99 €

Je remercie les éditions Xo et NetGalley pour cette plongée !

 #Peurseneauprofonde

#NetGalleyFrance

Autre extrait :
« Au fil du temps, en raison notamment de la hausse des prix de l’immobilier, une flopée de citadins est venue grossir les rangs de la population rurale. Familles à la recherche d’un logement abordable, adeptes de la décroissance, illuminés en quête d’une communion avec les forces de la Nature et toutes sortes de marginaux aux motivations moins avouables.
Richard Seran appartenait à cette dernière catégorie. L’homme, dans la cinquantaine, semblait avoir roulé sa bosse dans pas mal de plans glauques. Son visage cabossé, encadré par de longs cheveux noirs, portait les stigmates de la rue. Une gueule de cauchemar, tout en creux et en bosses, rendue plus inquiétante encore par l’éclair noir qui la fendait de part en part. Nul doute qu’à Auriol, la commune agricole proche de Marseille où il était venu se terrer, les têtes devaient se retourner sur son passage. »

 

8 réflexions sur “Peurs en eau profonde d’Olivier Descosse

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