Idol de Thierry Berlanda

Le livre Idol de Thierry Berlanda. Paru le 24 mars 2022 chez M + éditions dans la collection M+ Noir. 19€. (307 p.) ; 22 x 15 cm

4ème de couverture : 

A la sortie de son concert au Zénith de Paris, Pete Locust embarque une prostituée cubaine. La vie flamboyante de la Rockstar va alors dérailler… Sauvagement agressé dans l’appartement loué par son agent, Locust devra compter sur Dodeman, lieutenant de police lancé sur la piste d’un improbable suspect.
Dans ce thriller particulièrement sauvage, les chapitres défilent au rythme rapide d’une enquête déroutante, parmi les monstres qui peuplent les enfers de Locust et jettent une lumière aveuglante sur l’aspect le plus troublant de la nature humaine.

L’auteur : Thierry Berlanda, auteur d’une trentaine de romans, signe ici un premier Rock’n’roll Thriller.
« Un écrivain est d’abord son style, et le style est d’abord un rythme : chez moi, c’est la rencontre de la littérature classique et du Rock. » Ce qu’il dit de lui : « Je vis à Paris et j’y écris nuit et jour (la nuit surtout). Trenet disait qu’il faisait des chansons comme un pommier fait des pommes. C’est ainsi que je fais des livres. Dans quel but ? Toucher et faire toucher ce qu’est l’humanité quand on l’a débarrassée de ces masques.
J’écris un roman (entre autres) à peu près tous les dix-huit mois. Depuis une dizaine d’années, je me suis dit qu’il était temps de les partager. Parce que finalement un livre n’existe pas tant qu’il n’est pas lu. »
Extraits :
« Minuit.
Pete vient de coller une trempe à 6000 nanas et 1000 mecs, tout seul comme un grand. Ils ressortent du Zénith montés sur des échasses, d’un pas imprécis, mais en altitude.
– On le reverra quand ? Peut-être jamais.
– Arrête, ça me fait chialer »
« Dodeman n’en impose pas par son gabarit, ni par l’autorité naturelle qu’il n’a pas. Son ascendant sur ses adjoints est plus subtil. D’ailleurs personne ne se l’explique, bien que tout le monde la constate. Peut-être tient-il à ce trait de caractère devenu rarissime, dans la police comme dans les télécoms, les pompes funèbres ou les stations-service : ce que Dodeman pense se voit illico sur son visage.  Cette particularité donne  confiance.  Personne ne pense que ce flic toujours entre deux eaux, et même plus près du fond depuis que sa femme l’a quitté, peut vous embrasser avec le sourire à midi et vous torpiller sans crier gare avant le dîner. »

La chronique jubilatoire de Dany

Idol de Thierry Berlanda

Pete Locust, sexagénaire, chanteur sur le retour, programme deux concerts à Paris. Il semble que comme dans l’affaire Clara Miller de Olivier Bal, le monde du « blingbling » ait des côtés peu fréquentables. Les conquêtes faciles ou tarifées déforment la vision. Pete l’apprendra à ses dépens.

Un vrai polar que ce roman, le premier que je lis de cet auteur attachant et chaleureux que j’ai rencontré en novembre dernier. Son héros, Dodeman, est un vrai flic inspiré mais invisible, en souffrance, empathique … à peine et solitaire. Une intrigue est menée classiquement dans un milieu plutôt trouble. La juge d’instruction, impliquée plus que de raison dans la résolution d’un second meurtre n’aura d’autre choix que celui d’accorder, contre nature, sa confiance à Dodeman.

Je disais donc un vrai polar mais c’est sans compter sur la citoyenneté américaine du célèbre sexagénaire, qui attire forcément l’attention des services de l’ambassade des Etats Unis et des services secrets à la gâchette facile qu’elle héberge. De bons ingrédients pour que la sauce prenne et elle prend admirablement pour le plaisir des lecteurs. Un thriller réaliste et teinté d’humour, bienveillant et humaniste : un agréable moment de lecture et une belle découverte.

Lu en version numérique 9.99 €

Je remercie les éditions M+ pour leur confiance 

Autres extraits :
« – Tiago s’est comporté comment, cette nuit ? Vous le savez ?
– Marie-Louise m’a dit qu’il avait braillé sans arrêt.
– Marie Louise ? Qui c’est, celle-là ?
– C’est « celui-là », capitaine. Jean-Baptiste Marie-Louise. Un contractuel… Martiniquais… On vient de le réceptionner.
– L’affecter à la garde de nuit d’un dingue, c’est du pur bizutage !
– Il vaut mieux qu’un nouveau sache tout de suite à quoi s’en tenir, non ?
– Des fois qu’il se soit cru chez les petites sœurs des pauvres… »
« Dodeman est en roue libre pour au moins l’après-midi et n’apparaît plus sur les radars de Deshayes.
 Du coup, il joue un peu au flic. Rouler les mécaniques quand on pèse soixante kilos et qu’on a la gueule de tout le monde, ça fait rire ou pitié, mais rarement peur. Souligner la démarche en dégainant une carte tricolore, même de nos jours c’est encore un bonus. »

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s