Le livre : Du crépitement sous les néons de Rémy Lasource. Paru le 4 avril 2017 réédité le 7 avril 2020 chez les Edition Ex Aequo dans la collection Rouge. 10€. (88 p.) ; 22 x 14 cm
4e de couv :
Rêver à la tour Eiffel pour ne pas oublier sa promesse de quitter la banlieue. Comme dans un conte de fée… mais cette fois, le prince charmant est un délinquant, et sa princesse, une prostituée qu’il arrache à son réseau.
Alors, ils vont fuir pour leur salut, partir pour trouver un ailleurs ; s’installer dans un monde en paix où vivre cachés et se faire oublier. Comme dans un conte de fée… Mais naître à la liberté a un prix.
Comment deux adolescents courent pour leur indépendance, avec la violence comme moyen d’émancipation, pour briser leurs déterminismes sociaux et leurs mauvais choix.
Mais une nuit, alors qu’on entend crépiter les néons, il faut pouvoir en payer le prix.
Comme dans un conte de fée, oui, mais alors, dans un univers sombre, et qui se lit comme on boit un alcool fort.
L’auteur : Né en 1974 et après avoir fait des études de droit, Rémy Lasource est devenu fonctionnaire. Fonctionnaire de police. Il a travaillé quelques années en banlieue nord de Paris au contact des policiers et des magistrats. Commandant de police, Rémy Lasource partage son univers littéraire entre le fantastique et le thriller. Il vit aujourd’hui en limousin. Rémy Lasource est un pseudonyme, enfin je suppose.
Du crépitement sous les néons est son second roman chez Ex Aequo après avoir publié début 2017 « Des veines dans le granite, tome 1 du cycle de Clément » un thriller fantastique.
Extrait :
« Quand t’es immigré dans la cité tu peux vraiment te la jouer « moi j’ai des origines, une culture authentique », et pas cette ville de merde pour racines, faut comprendre. Quand t’es blanc, tu n’ais pas dans la cité ou alors c’est que t’es un looser, un pur beauf, quand t’es immigré t’avais pas le choix à l’époque puisqu’on les mettait dans des ghettos, c’est pas ta faute quand t’es black ou beur, c’est que t’es discriminé.
Alors, un mec blanc comme moi ça doit être à la hauteur. Et puis avec les emmerdes de ma mère et mes vols à la portière je me suis taillé une réput’ de bandit solitaire, et ça me vaut du respect. C’est tout ce que je veux. N’empêche que j’aurais préféré naître black. »
Cool, la bibliothécaire découvre des auteurs et des romans inconnus ! 🙂
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Oui, ils y a tellement à découvrir 😆
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Plusieurs vies n’y suffiraient pas !
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Même l’éternité !
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Tout juste !
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😉
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Moi aussi, je découvre !
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Et alors Marie-Christine, tu en penses quoi ?
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