Du côté de chez Moineau : Audition pour un meurtrier de Philippe Crognier paru le 2 février 2017 aux éditions Ravet-Anceau dans la collection Polars en nord ; 128 pages ; 13€ ; (121 p.) ; 22 x 14 cm

4ème de couverture

1. Alors que la neige tombe sur Montmartre, Pierre et Léo multiplient les représentations en quête de gloire. Les deux amis sont musiciens. Le premier s’adonne à la guitare, le second au piano. Leurs lieux de prédilection ? Les couloirs du métro et les cabarets de la rive gauche. Un soir, alors qu’ils viennent de se produire au Cheval d’or juste avant Boby Lapointe, des cris se mêlent aux applaudissements. Les mains ensanglantées, une femme hurle à pleins poumons : à ses côtés gît Jacques Prévert, un couteau planté dans la poitrine. Le poète est mort. Peu de temps après, un homme mystérieux donne rendez-vous à Pierre et Léo entre les murs de l’Olympia, en pleine nuit. Ils assistent alors à un spectacle des plus morbides. Partout, la mort semble les poursuivre. Pour quelle raison ? Et pourquoi eux ?

L’auteur  : Philippe Crognier est docteur en Sciences de l’éducation, Maître de conférences, directeur de la recherche et de l’évaluation à l’ADNSEA-Sauvegarde du Nord (Lille), membre du Comité de rédaction de la revue Le Sociographe. Et membre du laboratoire Théodile (théorie didactique lecture – écriture) de l’université Lille 3. Natif d’Amiens et né en 1960 Philippe Crognier dirige un centre de formation en travail social. 

Extraits : 

« L’affaire fit grand bruit. La presse n’en avait que pour l’assassinat de Prévert et le tout-Paris n’en revenait pas. L’identité de la présumée coupable avait été divulguée par des journalistes n’ayant que faire de la présomption d’innocence, vendeurs de papier à la tonne et portant à merveille le qualificatif de 《baveux》. La dame aux mains couvertes de sang qui s’était évanouie au Cheval d’or s’appelait Yvette Lalouvière. Cette personne était inconnue jusque-là des services de police. »

Les missives de Fanny

Du côté de chez Moineau, Philippe Crognier

Depuis le départ de son père, Pierre Lecoutre vit seul avec sa mère à la Butte-aux-Cailles. Cette dernière travaille de longues journées pour leur permettre de s’en sortir un minimum. Pierre est musicien. Il joue dans des cabarets le soir avec Léo. Les deux jeunes hommes rêvent de connaitre un jour la célébrité et surtout la reconnaissance de leur talent. Mais voilà, les cadavres ou les accidents sur leur chemin rendront encore plus que difficile cette ascension.

Les années soixante ne sont pas une période qui m’attire. Cependant, c’est une histoire à lire absolument si vous aimez les sixties car l’auteur nous parle énormément des artistes de l’époque et fait ainsi de nombreuses références musicales. Et le constat est, et pas qu’à cette époque, qu’il a toujours été compliqué pour une maman de se retrouver seule à devoir subvenir aux besoins de la famille. Philippe Crognier a créé des personnages touchants.