Le livre : Lagos Lady de Leye Adenle. Traduit de l’anglais (Nigeria) par David Fauquemberg. Paru le 10 mars 2016 chez Métailié Noir. Réédité en poche le 15 juin 2017 en Points Policier n° 4616. 7€80. 395 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
Quand on est blanc et journaliste, on ne se promène pas seul à Lagos. Guy Collins aurait dû s’en douter. Sa virée à la découverte des boîtes nigérianes tourne court : devant le Ronnie’s, le corps d’une prostituée a été balancé dans le caniveau, les seins tranchés. Collins est embarqué et jeté dans une cellule surpeuplée. La sublime Amaka lui sauve la mise. Ange gardien des filles des rues, elle le croit reporter à la BBC et compte sur lui pour enquêter sur cet assassinat…
L’auteur : Leye Adenle est né au Nigéria en 1975.
Il est considéré par sa famille comme la réincarnation du roi des habitants d’Osogbo.
Il vit désormais à Londres où il travaille comme chef de projet et, à l’occasion, acteur.
Lagos Lady est son premier roman.
Extraits :
« En voyant les bijoux de luxe et autres téléphones dernier cri des étudiants d’Unilag, et les grosses voitures tokunbo qu’ils conduisaient, on avait peine à croire que la pauvreté existait au Nigeria »
« Même si elle n’avait rien à redire sur la manière dont les autres filles gagnaient de l’argent, Florentine ne sortait jamais en boîte avec elles. Les filles s’y rendaient tous les vendredis soir, généralement dans les clubs pour expatriés de Victoria Island, et elles rentraient le lendemain matin, quand elles n’étaient pas absentes tout le week-end, regagnant le campus le lundi aux aurores, déposées quelquefois par des berlines de luxe avec chauffeur. Le lundi, c’était le jour où elles réglaient leurs dettes, rachetaient du crédit pour leurs portables, ou envoyaient de l’argent à la maison pour aider leurs parents et leurs frères et sœurs.
Mais l’éducation de Florentine lui interdisait de vendre son corps – c’est ce qu’elle avait expliqué à son amie, raison pour laquelle les filles ne l’invitaient plus à leurs fêtes ni à sortir en boîte. »
« Que s’est-il passé ? ai-je demandé. Je me suis penché au-dessus du bar pour lui secouer le bras. – Que s’est-il passé ?
À cet instant précis, la musique s’est arrêtée et l’éclat de ma voix a couvert celui de cent autres voix frénétiques.
– Ils ont balancé une fille dans la rue, a-t-il répondu. Ils lui ont tranché les seins et ont balancé son corps dans le caniveau. Là, maintenant. »« Le Nigéria refuse l’émancipation des femmes »
Le post-it de Ge
Lagos Lady, Leye Adenle
On est loin de la carte postale choupi du pays !
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Ah parce qu’il y avait une carte postale ici ?
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Non, mais bien souvent, on n’est pas au courant des envers des décors des pays, africains ou asiatiques, ou sud américains… Si une émission « touristique » va faire un reportage au Nigéria (ou ailleurs), c’est toujours le beau côté qu’elle montre, jamais la misère…
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Pas faux ! 😂
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci Françoise
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