Les découvertes de Ge
Et oui notre porte flingue, vous le savez sans doute, aime découvrir ou redécouvrir de nouveaux auteurs.
Aussi aujourd’hui vous propose-t-elle deux presque nouvelles têtes polardesques.
Le livre : Meurtres à Mahim de Jerry Pinto. Traduit de l’anglais (Inde) par Patrice Ghirardi. Paru le 4 mars 2021 chez Banyan. 17€50. (250 p.) ; 21 x 13 cm
4e de couv :
Un jeune homme est retrouvé mort, éventré et amputé d’un rein dans les toilettes publiques d’une gare de la proche banlieue de Bombay où il était venu chercher des relations homosexuelles. Alors que d’autres corps sont retrouvés, un journaliste à la retraite. Peter Fernandes, vient en aide à l’inspecteur Shiva Jende pour retrouver le meurtrier.
Avec « Meurtes à Mahim », Jerry Pinto nous entraîne au coeur de « La Scène », milieu gay underground de Bombay dont même ses deux protagonistes ne soupçonnaient pas l’existence. Il creuse ainsi un thème rarement abordé dans la littérature indienne.
Comme dans ses livres précédents, Pinto brille aussi à décrire une métropole, qui ne ressemble décidément à aucune autre au monde, à dessiner, souvent avec humeur – une galerie de personnages atypiques et attachants et finalement, à nous parler d’amour. L’amour qui se cache et émerge des poches de crasse, de tristesse et de désespérance.
L’auteur : Jerry Pinto est née en Inde en 1966. Il a été enseignant en mathématiques, bibliothécaire dans une école et journaliste. Il travaille actuellement pour Meljol, une ONG qui se bat pour les droits des enfants. Nous l’appelions Em a été couronné par le Hindu Literary Prize en 2012 et le Crossword Book Awardfor Fiction en 2013. Jerry Pinto est également l’auteur d’un livre sur le cinéma et de deux anthologies sur les villes de Goa et Mumbai. Il est reconnu comme l’un des maitres du polar indien.
Extraits
« Bombay dédaigne la nuit. Lorsque l’astre du jour sombre dans l’océan, l’obscurité n’en profite pas pour autant. Ses tentatives d’engloutir la cité sont tenues en échec par les myriades de néons qui, le soir venu, s’allument en clignotant, et par les torchères de gaz naturel de la zone portuaire, dans les lueurs blafardes illuminent les flancs de colline que les enfants appellent la « tombe du géant ». Quand tombe le crépuscule, seuls quelques recoins isolés sont gagnés par les ténèbres. »
« Peter se sent plus détendu à présent qu’il se retrouve en terrain familier, avec son ami d’antan, du côté de la loi, sur le même pied d’égalité qu’auparavant. Mais, malgré son soulagement, il sait que ce n’est plus vraiment le cas. Ils ne seront plus jamais sur le même pied d’égalité. Il n’oubliera pas de sitôt le visage sans expression et la voix distante du flic professionnel. Jende lui a caché que Sunil n’était plus suspect sans doute pour lui arracher un maximum d’informations. L’amitié ne pèse pas lourd dans une affaire de meurtre. »
C’est tout un monde que l’on doit découvrir dans cette histoire, un auteur Indien de polar, cela parait inhabituel, mais pourquoi pas.
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Un auteur indien mais pas que de polar Marie-Christine.
Et j’ai déjà aimé un autre auteur indien de polar Abir Mukerjee
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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