Blog à Part : Portrait de Blogueuse, Lison de L’Oeil Noir

Salut mes polardeux , Aujourd’hui je reviens avec « mes ITW Blogueur »

une rubrique qui a pris vie il y a un peu plus d’ an et demi sur notre blog et que vous connaissez bien maintenant

Blog à part : Portrait de blogueur

La Vingtième blogueuse à être interrogée aujourd’hui c’est :

Lison Carpentier du blog L’Oeil Noir

Je vous laisse découvrir son ITW Blogueur

Ge : As-tu déjà participé à des interviews ?

Oui, mais pas en tant que blogueuse car j’ai la double casquette auteure-blogueuse…

 

1ère Partie

Ge : Bonjour Lison, es-tu prêt(e) à être soumise à la question ?

Bonjour Ge, je suis prête ! Ma soumission est entièrement volontaire !

 

Ge : Alors ici on va, je vais essayer de comprendre comment on en arrive à créer un blog et comment on anime celui-ci.

Mais avant cela je sais que mes lecteurs et lectrices sont curieux

Alors, peux-tu te présenter ? je veux tout savoir, ta scolarité, ton parcours pro, ton âge, oui je le demande même aux dames ! Surtout quand elle aime le noir !

Ah oui, surtout ! J’ai 45 ans, ma scolarité est donc déjà lointaine : à l’école, je n’aimais que le français, matière préférée, quasiment la seule travaillée, pour le reste je traînais drôlement la patte… Donc un Bac Littéraire, suivi d’une Licence de Lettres Modernes, où là j’ai vraiment pris plaisir à ce que je faisais. Concours de bibliothécaire à l’écrit mais impossible de me présenter à l’oral : blocage complet. S’ensuivent des petits boulots et un poste de secrétaire dans l’industrie chimique, que j’ai quitté il y a trois ans pour faire ce qui me correspond : écrire et lire.

 

Ge : Dis-moi : Quelle place avait la lecture dans ton milieu familial ?

Une très grande place. Mon père était instituteur et ma mère secrétaire dans l’Education Nationale. Ils ont toujours beaucoup lu, et moi, j’étais un peu rebelle mais de ce point de vue, j’ai eu la bonne idée de faire comme eux…  

 

 Ge : Comment abordait-on le livre chez toi ?

Mes parents m’ont très tôt incitée à lire, en complément de l’éducation scolaire. Ils m’achetaient régulièrement des livres, ceux que je voulais, et puis quand j’ai eu mon propre argent de poche, je le dépensais essentiellement à la librairie. J’y allais dès que j’avais  une heure de libre, souvent en sortant du lycée.  

 

Ge : Veux-tu bien me montrer ta/tes bibliothéque (s) :

Et m’expliquer comment elles fonctionnent, comment elles sont rangées ?

Tu vas être déçue, elle est toute petite. J’ai mes essentiels (King et Thilliez, quelques romans nordiques), et les derniers romans lus. Je n’ai pas la place pour l’instant d’avoir plus grand, mais des travaux d’extension sont prévus, et là j’aurai la bibliothèque idéale ! J’en rêve.  J’ai malheureusement encore pas mal de livres dans des cartons (rien de pire pour un livre…) et une bonne partie de mes lectures se trouvent sur ma tablette, en numérique, impalpables donc !

 

Ge : Et le livre et la lecture pour toi c’est quoi ?

Tout, ou presque. Quand j’étais gamine, c’était un refuge car j’étais très introvertie et pas très sociable. Ça ne s’est peut-être pas beaucoup arrangé depuis, mais je ne me cache plus derrière un livre, maintenant c’est plutôt l’inverse. C’est une ouverture sur le monde,  un moyen d’évasion : je voyage, j’apprends, ça stimule mon imaginaire… Et puis je m’ennuierai tellement si je ne lisais pas !

 

 Ge : Es-tu papier ou numérique ?

J’aime les  2, j’ai commencé à lire en numérique en devenant blogueuse, et j’avoue que depuis c’est devenu mon mode de lecture principal. Mais rien de tel qu’un roman papier, le toucher et le sentir, l’emmener partout sans tomber à court de batterie !

 

Ge : En parlant de bibliothèque, vas-tu ou es-tu allée en bibliothèque ?

Bien  sûr, ça a toujours été une habitude, et malgré de nombreux déménagements, j’ai toujours trouvé une bibliothèque prés de  chez moi où m’inscrire et emprunter quasi continuellement des livres.

 

Ge : Si oui qui as-tu trouvé, que t’ont-elles apportée ?

Une énorme économie bien sûr,mais pas que … Ma médiathèque propose des emprunts de livres numériques, surtout depuis le premier confinement, c’est idéal. J’aime aussi prendre le temps de fureter, de choisir un livre tranquillement, l’avantage s’il ne me plaît pas c’est que je peux le rendre. J’ai parfois découvert des livres tout à fait par hasard, qui se sont révélés de forts belles lectures. Si on doit acheter un roman, on prend moins le risque d’aller vers de nouveaux auteurs. On emprunte et si on aime et on finit par acheter les autres ouvrages d’un auteur. Figurer dans le catalogue d’une médiathèque est aussi un moyen pour un écrivain de se faire connaître.

Et puis, c’est au cours d’une conférence dans une médiathèque que j’ai rencontré l’un de mes auteurs favoris : Franck Thilliez. Un de mes meilleurs souvenirs.

 

Ge : As-tu une librairie attitrée ? Une ou plusieurs d’abord. Une ou tu achètes tes bouquins ?

Actuellement non, je n’ai pas encore pris cette habitude dans ma  nouvelle ville (bon, je te l’accorde ça fait trois ans maintenant…).

 

Ge : Où achètes-tu principalement tes bouquins. (Ça peut-être dans différent lieu, par exemple, moi c’est dans ma librairie de quartier, dans les librairies où je vais voir des auteurs, des librairies que je visite en vacances. Et aussi énormément sur les festivals et les salons où je vais. Parfois même c’est dans ma bibliothèque quand je reçois des auteurs…mais là c’est une libraire qui vient vendre les bouquins à la biblio pour l’occasion).

Je ne suis pas très originale mais c’est à la FNAC.

 

2ième Partie

  

Ge :  Bon passons aux choses sérieuses, tu es toujours prêt(e) ?

Très prête !

 

 

Ge : Combien de livre lis-tu par semaine, par mois, par ans ?

Environ deux par semaine, plus ou moins, ce qui fait entre huit et douze par mois, un peu plus d’une centaine par an. Mais seulement depuis que je suis blogueuse car auparavant j’avais un peu moins de temps. Et puis au cours d’une année, je lis plus en hiver (ma période d’hibernation) et un peu moins en été où je suis plus en extérieur. 

 

 Ge : Tiens-tu un décompte précis de tes lectures ?

Oui, dans un petit carnet où je note mes lectures du mois.

  

Ge : As-tu une PAL ?

Oui, dans un autre petit carnet, où je note mes futures lectures en les classant par page selon la provenance :NetGalley, Librinova, Babélio, lectures perso, médiathèque. Et j’ai aussi une liste de titres ou d’auteurs à lire, dans laquelle je puise une nouvelle lecture régulièrement.

 

 Ge : Combien de livre dans ta PAL ?

Une trentaine environ.

 

Ge : Pour toi c’est quoi ta PAL, quelles relations entretiens-tu avec elle ? Comment la vis-tu ?

Ma PAL c’est mon avenir ! La priorité va aux livres que les éditeurs ou auteurs veulent bien me confier. Je fais tout pour les lire dans les temps impartis ou en fonction de leur date de parution. Entre temps, je me consacre à des choix plus personnels, des livres que je possède, que j’achète sur un coup de cœur ou que j’emprunte à la médiathèque. Je trouve principalement mes idées de lectures sur d’autres blogs ou sur des sites comme Babelio.

  

Ge : Alors Lison…. Et le polar dans tout ça ? Pourquoi tu en lis ? as-tu un rapport particulier avec le genre. (J’entends par polar tout ce qui a attrait aux littératures policières, du roman de procédure, au roman noir en passant par tous les types de thrillers…).

J’ai toujours eu une passion pour les histoires mystérieuses, ça a commencé vers 10 ans par Les Club des Cinq que je lisais en boucle, les aventures de ces gamins me faisaient rêver… Adolescente, j’aimais beaucoup les romans policiers (G. Simenon, A. Christie, P. Highsmith, Conan Doyle) que je dévorais, ainsi que le genre au cinéma et à la télévision.

 Puis je suis allée vers la littérature fantastique « classique » (E.A Poe, B. Stoker…) et de là, la littérature horrifique (Graham Masterton, Clive Barker, Dean Koontz…).  Jusqu’à la découverte du « Silence des Agneaux »  en film tout d’abord, et puis le roman de Thomas Harris.

 Et là, j’ai eu un déclic, à l’origine de ma passion pour le thriller. A l’époque j’étais vraiment une adepte de la littérature fantastique mais je me suis rendue compte que les véritables monstres sont ceux produits par notre société.

Quand j’étais gamine, je lisais tout ce qui me tombait sous la main y compris le journal quotidien : les faits divers, les affaires criminelles telles que l’affaire du petit Grégory. J’étais de nature angoissée et influençable or ce que je voyais dans les médias, c’était la réalité. Dès que je mettais un pied hors de chez moi, je pensais que quelque chose pouvait m’arriver. J’ai cherché une manière de me prémunir du mal en allant à sa rencontre dans les livres, je cherchais des réponses en côtoyant des tueurs en série fictifs. J’étais très curieuse aussi, j’éprouvais un mélange d’attrait et de répulsion : j’avais envie de savoir mais en même temps, je n’avais pas envie que ça m’arrive.

 

 Ge : dis-nous, quels sont tes auteurs favoris ?

Stephen King depuis mes 11 ans, je le lis et le relis régulièrement.

Franck Thilliez, qui est à mes yeux le maître du thriller français,

J.C Grangé, B. Minier.

J’aime aussi beaucoup Pierre Lemaitre, Franck Bouysse, Karine Giebel, Fred Vargas, Sandrine Collette, Laura Kasischke.

Plus je lis plus j’ai d’auteurs favoris : c’est là que ça se complique !

 

 Ge  : Oui là je te comprends, j’ai de plus en plus de chouchou moi-même  ! Mais dis-moi Lison, peux-tu nous parler de 5 livres qui t’auraient marqué ces dernières années.

  • La série des « Millenium », de Stieg Larsson et David Lagercrantz : Lisbeth Salander est inoubliable.

  • Terry Hayes : « Je suis Pilgrim », je vais rarement vers les romans d’espionnage mais je ne sais plus pour quelle raison je me suis retrouvée avec cet énorme pavé entre les mains, j’ai adoré.

  • Patrick Bard « La frontière » : inspiré de faits réels, sur les maquiladoras à la frontière mexicaine.

  • Pierre Pelot, « La forêt muette » : absolument sordide.

  • Franck Bouysse : « Né d’aucune femme ». Quelle écriture !

  • Henri Loevenbruck : « Nous rêvions juste de liberté ». Je l’ai tant aimé que je le relirai, c’est sûr !

  • Karine Giebel : « Toutes blessent la dernière tue ». Comme pour tous les romans de Karine Giebel, c’est une expérience dont on ne sort pas indemne.

  • Benoit Philippon, « Mamie Luger » : truculent à souhait, sombre et émouvant à la fois!

  • Franck Thilliez, « Le manuscrit inachevé » et « Il était deux fois ». Il a atteint l’excellence avec ces deux livres.

 

Ge : Belle sélection, merci; Alors… Fréquentes-tu les festivals et autres salons…Si oui depuis quand ?

J’espère pouvoir le faire, dès que nous en aurons terminé avec cette situation sanitaire compliquée. Je ne le faisais pas jusqu’ici par manque de temps, mais mon blog est tout jeune et l’envie de visiter des salons est récente.

 

 

3ième Partie Un blog ? Pourquoi un blog ?

  Ge: Nous voilà dans le dur, on va sans doute enfin comment pourquoi, et comment on en vient à créer un blog.

  

Ge : Alors dis-moi :  qu’elles ont été la motivation à la création de ton blog ? Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans la création d’un blog ?

Alors, très honnêtement, mon idée de base en créant mon blog était de promouvoir mon propre roman en auto-édition. Je ne connaissais pas du tout le système, j’avais envie de faire connaître mon livre et je ne savais pas comment m’y prendre, j’ai lu quelque part qu’il est bien d’avoir un blog et de parler de soi lorsque l’on est auteur. Parler de moi et de mes écrits me paraissait difficile, surtout lorsqu’il s’agit d’alimenter un blog par des articles réguliers. Par contre je me suis dit pourquoi ne pas parler de mes lectures ? C’est de cette façon que je me suis mise à bloguer. Depuis, mon livre a été édité, je continue à écrire  en parallèle, mais je ne lâcherai pour rien au monde ce blog car je me suis prise au jeu, j’adore ce que je fais !

 

Un jeune adolescent crucifié et mutilé. C’est la rencontre que Clémence n’imaginait pas faire en venant prendre des photos dans cette prison désaffectée.

Très vite, il apparaît que cette macabre découverte n’est pas le fruit du hasard : le nom de la photographe a été tatoué sur le torse du garçon. Qui cherche à l’atteindre ? Et jusqu’où est-il prêt à mener sa quête meurtrière ?

Un thriller captivant, qui flirte avec les limites de la moralité, pour nous surprendre jusqu’à la dernière page.

 

Ge: Comment on choisit le nom de son blog ?

L’idée première de ce blog était de faire connaître mon roman, j’ai donc choisi son nom par rapport au personnage principal de mon intrigue qui porte un tatouage représentant un œil…noir.

Et puis ça collait parfaitement au thème de mon blog qui est le roman noir : avoir un œil sur ce qui se publie dans le domaine.

 

 Ge : Quelle est la date de création et l’origine du nom de ton  blog ?

Je l’ai réellement mis en ligne en novembre 2019, avec quelques articles créés précédemment et puis ensuite je l’ai alimenté au fur et à mesure de mes lectures.

 

J’aimerai une brève histoire pour expliquer comment a débuté ton blog ?

Que te dire là-dessus ?

J’ai d’abord observé les autres blogs, leur structure, j’ai hésité entre Overblog et WordPress, que j’ai finalement préféré et je me suis lancée. Je n’y connaissais pas grand chose, mais c’est tout de même d’un usage relativement simple, accessible à tout le monde. J’ai parfois cherché un bon moment pour des choses assez évidentes, mais au final c’est une satisfaction personnelle de lui donner le jour.    

  

Ge : Quel est le but de ton blog ?

Partager mes lectures, faire connaître les livres qui font l’actualité, et aussi quelque chose qui me tient à cœur : promouvoir les auteurs en auto-édition.  

  

Ge : Comment fonctionne celui-ci ?

Je publie les articles sur les romans que je lis, des articles concernant les livres qui s’ajoutent à ma PAL et un bilan à chaque fin de mois. 

  

Ge : Où trouves-tu ton inspiration pour écrire tes articles ?

Au fur et à mesure de ma lecture, selon ce que  je ressens, si je vibre… ou pas…

 

Ge :Comment les prépares-tu ?

Je prend des notes en lisant (et voilà le troisième petit carnet…), au sujet des personnages, de l’intrigue, de mon ressenti. Lorsque je termine un livre, j’écris très rapidement ma chronique, sans tarder. En général, je commence un article par une accroche, type quatrième de  couverture, souvent réécrite à ma sauce. Puis je remets en ordre mes notes en essayant de retranscrire avec le plus de justesse possible mon ressenti, et toujours avec bienveillance, enfin je l’espère. 

 

Ge : À quelle fréquence postes-tu et comment tu t’organises ?

Je poste une chronique sur une lecture le lundi et le jeudi. Parfois une chronique également le week-end, en alternance avec un article intitulé « dans ma pal » ou un bilan du mois écoulé.  

 

Ge : Comment fais-tu la promotion de ton blog et de tes posts ?

J’utilise principalement Twitter. Très peu Facebook qui refuse mon site, va t’en savoir pourquoi… mais je n’ai pas cherché à comprendre plus que cela, on peut très bien vivre sans Facebook !

  Et pas du tout Instagram, car d’une part, il n’y pas moyen de partager un article WordPress avec Instagram (ou alors je l’ignore encore),  et d’autre part, le temps passé à faire de jolies présentations, c’est un peu trop pour moi: le contenu et le contenant oui mais pas la déco ! D’autres y arrivent à merveille mais y consacrent un temps que je ne peux me permettre. Je perds peut-être beaucoup de lecteurs potentiels mais la dictature des réseaux sociaux, ce n’est pas trop mon truc. D’ailleurs avant d’être blogueuse, je n’avais aucun compte… C’est dire !

 Je poste mes avis sur Babelio, Livraddict, Booknode, Be Polar, Sens Critique, Lecteurs-Orange.com et Focus Littérature.

 

Ge :Ah oui quand même !  Combien de temps consacres-tu à ton blog par jour ?

En moyenne une heure par jour, mais ça peut être plus.

 

 Ge : Que t’a-t-il apporté depuis sa création ?

Quelque chose qui doit ressembler à de « l ‘épanouissement », une satisfaction personnelle. Je fais quelque chose qui me semble utile : dans mon monde où les livres ont une place énorme, contribuer à faire connaître une œuvre, un auteur, me semble utile, ça a un sens pour moi. Une ouverture sur le monde et sur les autres. 

  

Ge : Qu’est-ce que ton blog a changé dans ta vie ?

Ce blog m’a apporté l’occasion de lire des romans vers lesquels je ne serais peut-être pas allée, notamment ceux issus de l’auto-édition. Ce blog m’apporte le bonheur de faire quelque chose que j’aime !

 

Ge : Quel est ton meilleur souvenir de blogueur ?

Répondre à cette interview va être en bonne place, je crois ! Quand les auteurs sont heureux d’une chronique et m’envoient un petit message par ci par là, ça me fait très plaisir.

 

Ge :  Rhooo mais c’est gentil ça  Lison ! Dis moi…Peux-tu partager une anecdote avec nous, un truc rien qu’à toi ! sur toi ou ton blog ?

Une anecdote pas vraiment, je n’ai pas ça en réserve pour l’instant, mais je regrette une chose c’est de ne pas avoir rédigé de petits avis de mes lectures  sur ce que je lis depuis le début de ma passion. Si j’avais écrit une note sur chaque livre lu depuis mon adolescence, et retranscrit par la suite sur mon blog, il serait énorme… Donc je conseille aux jeunes lecteurs passionnés de gribouiller dans un carnet leur avis de lecture, au cas où un jour leur viendrait l’idée de tenir un blog ! 

 

Ge  :  Dirais-tu que tes habitudes de lecture ont changé depuis que tu tiens un blog ?

Je lis encore plus, c ‘est sûr. Auparavant, je lisais de  façon passive et j’oubliais plus facilement un livre, hormis les coups de cœur. Auparavant je me cantonnais surtout aux auteurs que je connaissais, maintenant je n’hésite plus à aller vers la nouveauté.

 

Ge  : Dis-moi quand on a un blog, on est beaucoup sollicité(e) ? On a beaucoup de propositions ? D’ailleurs quel genre de propositions ? Et les SP, comment on les gère ?

Beaucoup non, mais je ne voudrais pas crouler sous les demandes ! Les services-presse restent la priorité par rapport aux lectures personnelles, je fais scrupuleusement attention aux délais de lecture et de publication d’avis : je respecte toujours la chronique sous un mois demandée par Babelio, idem pour les demandes sur Simplement Pro où je propose souvent un délai de deux mois pour être large, mais la chronique est en général rédigée et publiée avant ce délai.

            Librinova m’a fait plusieurs propositions pour des lectures que j’ai toujours beaucoup appréciées. De manière générale, je vérifie toujours que le sujet est susceptible de me plaire. Je liste mes lectures à venir dans l’ordre en fonction des délais que je m’impose. J’ai un semainier dans lequel je note au crayon de bois les dates auxquelles je pense publier une chronique.

 

Ge : Te considères-tu comme un influenceur ? Pourquoi ?

Influenceur dans le sens d’inciter à lire, oui je l’espère, c’est mon but. Si le livre m’a plu je suis ravie de contribuer à son succès en en parlant. S’il ne m’a vraiment pas plu, je préfère ne pas en parler du tout plutôt que d’en faire une critique peu élogieuse. Ou si je suis mitigée dans mon avis j’aime partager un lien vers des articles plus positifs d’autres blogueurs.

 

Ge  : Quelle est pour toi la définition du bon blogueur ?

Un bon blogueur est un blogueur sachant bien bloguer, madame. C’est quelqu’un qui sait convaincre son lectorat que le livre qu’il présente vaut la peine d’être lu, mais aussi quelqu’un qui est respectueux du travail de l’auteur.

  

Ge :  A ton avis : Quel est l’avenir des blogs dans l’avenir du livre ?

Les blogs ont une place essentielle dans le monde du livre, les éditeurs et les auteurs l’ont bien compris : la communication, la promotion d’un livre  passe désormais par les réseaux sociaux. De plus en plus de « consommateurs » ont l’habitude de consulter les avis d’autres consommateurs avant d’acheter un produit, quel qu’il soit. Je pense que cette habitude est valable également pour les livres. C’est assez contre-nature pour moi de comparer un livre à un produit de consommation, c’est même désolant, mais je crois que ça reflète une part de la réalité. Pour un éditeur il ne suffit plus d’avoir une accroche incisive « suspense haletant » ou « révélation de la rentrée littéraire » pour marquer les esprits, il faut également que le livre soit « lancé » sur la blogosphère. Là où, nous, blogueurs, avons un rôle à jouer, c’est surtout par rapport aux auteurs peu connus, aux auto-édités et aux maisons d’éditions de moindre taille. Je chronique Franck Thilliez, Stephen King parce que je les adore, mais ils n’en ont pas besoin, leur lectorat est assuré. Par contre, si j’ai pu donner un coup de pouce à K.Bellatrix, L.Vaissaud, Patrick Fouillard et d’autres dans leur quête de lecteurs, j’en suis ravie, et là mon blog prend tout son sens.

C’est un sujet de dissertation que tu m’as donné là, Gé ?  

 

Ge : hahaha, oui je te le concède, pardon !  Ne penses-tu pas que la blogosphère livresque sera saturée un jour ?

Ah, alors là… Il y a de la marge quand même :chacun a le droit de s’exprimer ! Et puis il  y a tellement d’auteurs, de plus en plus de lecteurs, il y a de la place pour tout le monde !

 

 Ge : Peux-tu donner deux conseils aux nouveaux blogueurs ?

Le faire avec amour, croire en leur projet, et surtout prendre plaisir à ce que l’on fait. Je pense que s »intéresser au travail des autres blogueurs est aussi essentiel.

 

Ge : A par la lecture et ton blog, quelles sont tes autres passions dans la vie ?

L’écriture, les balades en campagne et découvrir le patrimoine de ma région, quand c’est possible bien sûr. Ah, et j’allais oublier : mes enfants, mon mari, et mes chats…

 

 Ge : Pour terminer, y a-t-il d’autres questions que tu aurais aimé que je te pose sur ton blog ?

Et si oui, lesquelles, et peux-tu y répondre du coup !

Ah, ben là je ne vois pas… après tout ça, difficile d’en trouver d’autres !!

 

 Ge : Sinon…rien à ajouter ?

Tu m’as bien pressé le ciboulot, là !Donc je crois que je n’ai plus grand chose à ajouter !!

 

 Ge : Tu es certain(e) que c’est ton dernier mot ?

Et bien, lisez ! Lisez encore et toujours ! Des livres et des blogs !!!

  

Ge : Alors un petit coup de gueule. ET Un gros coup de cœur… ? (Mais pas des livres, hein !)

Un petit coup de gueule… Oui, il y en a même deux.

Je ne vais pas être originale, le premier concerne la gestion du covid par notre gouvernement : la fermeture des magasins dits non essentiels, le manque de logique dans leur classification, certaines professions sacrifiées (cinéma, restaurants, parcs y compris en extérieurs…) alors qu’il n’y a plus depuis longtemps de distanciation dans les transports en commun. Sans parler de la mise en place de la vaccination qui s’éternise. Aucune logique dans tout ça, du bricolage maison ! Pardon, monsieur le Président !

Le second concerne certains  maisons d’éditions très réputées qui vendent des ouvrages truffés de fautes d’orthographe, ou de mots oubliés ou inversés. Plus d’une fois ça m’a perturbée dans ma lecture, surtout quand les fautes sont répétitives (je cherchai, je marchai…). Tout le monde fait des fautes, y compris les auteurs et les traducteurs, mais bon, voilà, des correcteurs sont payés pour veiller au respect de la langue française !

Voici le coup de cœur : pour ma région d’adoption, l’Anjou, qui ne cesse de m’émerveiller. J’y suis arrivée il y a trois ans, et j’ai gardé un œil (pas noir celui-là) de touriste : depuis j’ai connu mille  balades, châteaux, les bords de Loire et la douceur angevine qui est divine…  Voilà, une invitation au voyage…

 

Ge :  Ah ben tu la vends bien là la douceur angevine. Sinon comme tu as un blog autour des polars, peux-tu répondre à cette dernière question : Que pense-tu de l’évolution du roman noir-policier et thrillers en ce moment ?

Ta question me fait penser à certains livres lus récemment que l’on qualifie de thrillers technologiques ou thrillers 2.0. Fidèles aux codes du roman noir qui a pour but de retranscrire la réalité, ces nouveaux genres suivent l’évolution de nos sociétés et de ses travers  en couvrant des sujets d’actualité: la cybercriminalité, le terrorisme, entre autres. Ce n’est pas ce que je préfère dans le domaine mais ce que j’ai lu m’a intéressé, on apprend beaucoup de choses. Le thriller dystopique (par exemple « Survivre » de Vincent Hauuy) n’est pas non plus ce que je préfère mais a le mérite de nous faire imaginer ce qu’il pourrait arriver « d’encore pire » dans nos sociétés futures. C’est très angoissant. Personnellement, j’aime en lire de temps en temps mais pas trop souvent. Là encore, je préfère explorer les territoires obscurs qui nous entourent, et ils sont nombreux. De même que sont encore nombreux de très bons auteurs de thrillers de « facture classique », notamment certains qui excellent dans le roman à énigme.    

 

Ge :  J’avoue actuellement je dévore ses polars apocalyptique ou post apocalypse. Et je me régale, il réunisse mas deux genres de prédilection. Roman policier et SFFF.  Bon mais revenons à nos moutons ….

Alors…  Pour conclure : Que penses-tu de ces questions ? 

Comment retourner à une vie normale après avoir été soumise à la questionnette ? C’était copieux mais pas indigeste du tout : l’expérience m’a beaucoup plu! Grâce à tes questions, je me suis posée un peu, j’ai réfléchi au sens de mon blog, à ses bienfaits et à ce que je faisais là…

Merci infiniment de m’avoir consacré cette interview, ça me fait très plaisir ! Bonne continuation à toi, Gé !

 Ge :  Merci à toi pour ces petites confidences, et à très vite sur collectif Polar et sur L’Oeil Noir

18 réflexions sur “Blog à Part : Portrait de Blogueuse, Lison de L’Oeil Noir

  1. bonjour geneviève

    alors pourquoi pas un blog dirigé sf fantastique fantasy indépendant et complémentaire
    ou fusion des genres uniquement sf et polar polar et sf il y a tellement de romans qui les réunissent maintenant

    jean pierre frey

    Aimé par 1 personne

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s