FESTIVAL THRILLERS A GUJAN-MESTRAS
7e édition
l’autre Festival Littéraire du Bassin.
25-26 septembre 2021
Par Dany Flingueuse
Après avoir bravé la canicule, la pluie que dis-je le déluge pour fréquenter les salons cette année, que nous prépare donc le Bassin ce samedi de septembre ?
Départ de Bordeaux sous la pluie sinon ça ne serait pas rigolo … arrivée sous les nuages et … ils nous quittent rapidement, remplacés par les auteurs bien noirs ceux-là ! Alors, une petite carte postale de vacances ?
Gujan-Mestras, ses parcs ostréicoles, ses embarcations, son festival de Thrillers
Un parrain bien connu, au taquet
… Bernard Minier qui a lancé une alerte :
La compagnie de Dominique et Mariette membres de l’équipe d’organisation semble, par sa bonne humeur convaincre Bernard de persévérer …
Il nous parle de La chasse et avoue aimer les contes de fées pour adultes, car les contes de fées sont violents, permettent une écriture cinématographique. La chasse traite de sociétés traditionnelles. Dans cet épisode de la saga de Servaz, l’auteur développe d’avantage les personnages féminins car il n’oublie pas que les lecteurs sont avant tout des lectrices.
Servaz ne sera pas du cru 2022 qui mettra en scène une femme, espagnole, à Salamanque, ville chargée d’histoire.
Leur âme au diable caracole dans les ventes et Marin Ledun, ayant plus d’une corde à son arc nous parle de L’enfer, de l’histoire de ces jeunes bagnards en Guyane … j’en ai déjà parlé lors de mon retour du salon Lisle Noir mais … piqûre de rappel :
Dans cette île en Guyane il y avait trois cimetières (un pour les enfants d’officiers, un pour les officiers et le troisième, « la pointe », où l’on jetait les corps de bagnards à la mer). Ecrire pour la jeunesse nous dit-il, c’est une responsabilité car l’auteur ne doit apparaître désabusé. Malgré le principe de réalité, il doit laisser l’espoir ainsi, les bons triomphent et l’esprit de justice est présent. Quant à la novella, c’est un exercice spécifique qui demande à être plus synthétique que pour un format plus long.
Cette ancienne professeure des écoles en maternelle, Sabine de Greef, après avoir été hôtesse de l’air, nous vient de Bruxelles. Elle consacre son temps à l’écriture et l’illustration d’albums pour les très petits …
Son voisin Emmanuel Fouet est intermittent du spectacle, musicien. Il situe ses thrillers dans des milieux bien humides : le Bassin, Venise ou encore les Caraïbes. Il en est à son 2ème roman.
Marlène Charine faisait partie de la sélection pour le prix des lecteurs du festival avec son thriller Inconditionnelles. On en parlait sur le blog il y a quelques semaines.
https://collectifpolar.wordpress.com/2021/08/27/inconditionnelles-de-marlene-charine/
Quant à Nathalie Bernard, elle annonce 40 romans au compteur et entame une série avec Nuées dont le tome 1 est sorti en août 2021 et il faudra attendre une année pour voir arriver le tome 2
Le palmarès de Séverine Vidal est impressionnant : 140 livres, tous encore en librairies : des albums, des romans, des BD. Elle nous vient de Libourne. Encore une ancienne professeure des écoles qui a cessé son activité depuis 11 ans pour vivre de sa plume.
Puis je passe au sourire malicieux de Rose Penn qui fait dans le thriller depuis vingt ans, passionnée de Sherlock Holmes, après un essai qui avait vocation à devenir une thèse sur le célèbre enfant de Sir Conan Doyle sévit maintenant dans le pastiche. Chez Caïrn est sorti en octobre 2020 Le phare des âmes perdues avec une suite annoncée avant l’été 2022, qui se situera à Hendaye et en Espagne.
Journaliste, professeur d’université et auteur depuis 8 ans, Michel Moatti se plait dans le polar historique. Plus proche du journalisme d’investigation que de l’auteur de fiction, il s’attache à relater des faits réels. Il avoue un roman en attente dans les tiroirs (en raison du secret de l’instruction d’un procès en cours) et annonce un thriller contemporain pour 2022 et 2 thrillers historiques pour 2023.
Et il signait, donc pas le temps de m’arrêter chez Martin Gouesse,
comme d’autres d’ailleurs, non je ne vous ai pas oubliés, vous aviez simplement une file d’attente devant vous …
–
sans oublier Céline Denjean que je vois quasiment toutes les semaines cette année et qui viendra tout nous avouer prochainement sur le blog.
Alors lecteurs, je vous sens fébriles … Qui a donc remporté le prix des lecteurs du festival de Gujan édition 2021 ? And the winner is …
Cyril Herry, pour sa Tempête Yonna.
Dans une communauté rurale postapocalyptique mais tellement réaliste, l’auteur partage ses angoisses sur l’avenir de notre humanité. Il avoue trouver son inspiration lors de trips solitaires, avec bivouacs et gestes de survie. Lisez, vous ne serez pas déçu !
Ce festival et son prix m’ont permis de faire une nouvelle expérience car en effet, j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour faire partie du jury des lecteurs. Je remercie les organisateurs de m’avoir permis d’approcher les livres de la sélection comme jamais je n’ai abordé une « pile à lire ». Mon regard décalé a été plus vigilant, plus critique qu’à l’accoutumée.
Un bien beau festival ! De belles découvertes.
J’aimeAimé par 2 personnes
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci
J’aimeAimé par 1 personne
merci
J’aimeJ’aime
Merci pour ce super retour. Ca avait l air top !! Trop loin de chez moi malheureusement 😭
J’aimeJ’aime