Le cadeau d’Halloween des Flingueuses

Hello mes polardeux,

J’ai demandé à mes Flingueuses de me donner le livre lu en 2021 qui les avait fait flipper, celui qui les avait terrifiées, leur lecture haletante de l’année. Bref le bouquin qu’elles nous conseillaient pour la période d’Halloween.

Et là je me suis rendue compte que mes chroniqueuses n’étaient pas vraiment des adeptes du romans horrifiques ou autres romans de la terreur. Sauf à une ou deux exceptions …

Voici leur cadeau d’Halloween, 13 bouquins à découvrir !



Isabelle Villain

Je ne lis pas de romans qui me font flipper…  Mais tenu en haleine, il y en a eu plusieurs. Je vais choisir et dire À vif de René Manzor

À vif de René Manzor

 

Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité.
Convaincu que l’Immoleur est de retour, Novak se lance à corps perdu dans l’enquête avec Julie. Mais comment découvrir la vérité quand votre propre esprit joue contre vous ? Parviendront-ils à mettre au jour les secrets de la petite communauté de Gévaugnac ?

Geneviève Van Landuyt

Le livre que je vous offre à découvrir ce matin n’est pas à proprement parler un livre d’horreur, non c’est au peut-être même est-il un livre d’espoir. Mais moi ce qui m’a fait peur c’est son propos et aussi les non-dits qu’il cachent. L’effondrement de notre société, notre planète qui souffre et ne peut plus porter l’engeance humaine…

D’abord ne pas nuire de François Clapeau

Une littérature « coup de-poing », sombre et éclairante.

Printemps 2050. Nathan Cardinal est un médecin expérimenté, à la pointe des techniques de soin en urgence. Sa mèche d’éternel adolescent cache un front balafré. Son entourage ne connaît pas vraiment l’origine de cette blessure, mais chacun a ses cicatrices : avant de retrouver le progrès dans une nouvelle harmonie avec la nature, la société a été bouleversée par une crise énergétique mondiale. Le Blast. Personne n’en est sorti indemne.

Un meurtre au coeur de l’hôpital va pousser une jeune policière et un pilier de la Brigade d’enquêtes antérieures à fouiller l’histoire du médecin ; ils devront percer son secret, tout en affrontant leurs propres démons. Dans cette affaire sensible et pleine de rebondissements, tous veulent répondre à la même question : peut-on guérir du passé pour soigner l’avenir ?

 

Sylvie Kowalski :

Pour moi le livre qui m a procuré des émotions fortes est Et toujours les Forêts de Sandrine Collette

Et toujours les Forêts de Sandrine Collette

Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser.

Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.

À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente.

Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare.

La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

Isabelle Bourdial

Moi j’ai une lecture marquante, une lecture qui m’a donné des frissons, un récit traversé par un grand souffle épique. Sans monstre (quoique), sans scène d’horreur (mais, à la réflexion…), sans hémoglobine (enfin presque). Bref, c’est mon énorme coup de cœur de l’année. Je te le sortirai pour Halloween, Pâques et à la Trinité : c’est La horde du contrevent, d’Alain Damasio.

La horde du contrevent, d’Alain Damasio

La Horde du contrevent

Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face, part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont piller, allier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en guête d’un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.

Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d’un pinceau, d’une caméra ou d une arme…

Chef-d’oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire.

 

Cécile Pellault

Le Jardin d’Hye-Young Pyun : C’est oppressant à la Mysery et terriblement efficace car la situation encore plus probable que l’enfermement à la King. Un très bon thriller psychologique et d’un quotidien qui fait trembler !

Le Jardin d’Hye-Young Pyun

Le jardin

Ogui, paralysé et défiguré après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle d’une belle-mère étrange. Cette dernière, une veuve respectable, le néglige peu à peu, le laissant affronter seul sa rééducation et le deuil de son épouse. Plus étrange encore, elle s’obstine à creuser un immense trou dans le jardin entretenu autrefois par sa fille. Afin, dit-elle, de terminer ce qu’elle avait commencé.

 Danièle Ortéga-Chevalier

Alors bien flippant « les passagers » de John Marrs

Les passagers de John Marrs

L’Angleterre, demain, ou peut-être après-demain.
Les voitures sans conducteur sont devenues obligatoires. « Un réel progrès pour la sécurité de tous », se dit-on.
Mais quand un hacker prend le contrôle de huit véhicules, le progrès devient une menace. Mortelle.
Les huit véhicules et leurs passagers sont programmés pour rouler vers une collision aussi spectaculaire que fatale.
Impossible, pour les autorités, d’intervenir : les voitures exploseraient. Tous vont mourir.
Tous, sauf celui ou celle que le public décidera de sauver via les réseaux sociaux.
Chaque passager doit plaider sa cause pour influencer les votes, en se présentant sous son meilleur jour.
Mais le hacker connaît aussi leurs secrets les plus sombres…
ET VOUS, QUI SAUVERIEZ-VOUS ?

 

Maud Vandenbyvanghe

Alors je ne lis pas d’horreur… Mais, Le pont du diable  de Pierre Pouchairet lu en 2 jours et il m’a tordu un peu mon bidon fragile

Le pont du diable  de Pierre Pouchairet

Ils étaient jeunes, ils rêvaient de paix et de sécurité quand ils ont quitté Kaboul pour Dublin.

Après de nombreuses péripéties, alors qu’ils touchaient au but, leur route s’est brutalement arrêtée en Nord-Finistère, dans le Pays des Abers.

Aidées par Nasrat, un gamin de douze ans, unique rescapé du drame, la commandant Léanne Vallauri et toute son équipe de la P.J. de Brest vont devoir identifier les auteurs d’un horrible crime.

Témoin d’une course de vitesse entre les enquêteurs et la vengeance d’un père, le lecteur est entraîné dans un polar haletant dont il ne sortira pas indemne.

Au-delà du récit documenté, Pierre Pouchairet met toute son expérience passée au service d’un roman qui s’appuie sur des bases réelles. Son meilleur livre à ce jour.

Chantal Criscuolo

Et bien, le premier titre qui me vient, c’est « La face nord du cœur », de Dolorès Redondo, pour les lieux (la Nouvelle Orléans), les superstitions rattachées à l’intrigue, l’originalité de l’intrigue elle-même… Vraiment excellent. .🙂

La face nord du cœur , de Dolorès Redondo

 

La face nord du coeur

Amaia Salazar, détachée de la Police forale de Navarre, suit une formation de profileuse au siège du FBI dans le cadre d’un échange avec Europol. L’intuition singulière et la perspicacité dont elle fait preuve conduisent l’agent Dupree à l’intégrer à son équipe, lancée sur les traces d’un tueur en série recherché pour plusieurs meurtres de familles entières. Alors que l’ouragan Katrina ravage le sud des États-Unis, l’étau se resserre autour de celui qu’ils ont surnommé le Compositeur. La Nouvelle-Orléans, dévastée et engloutie par les eaux, est un cadre idéal pour ce tueur insaisissable qui frappe toujours à la faveur de grandes catastrophes naturelles.

L’association du réalisme cru de scènes apocalyptiques en Louisiane, de rituels vaudous des bayous et de souvenirs terrifiants de l’enfance basque d’Amaia constitue un mélange ensorcelant et d’une rare puissance romanesque.

 

 

Sabine Bolzan

Chrystel Duchamp  ou Paula Hawkins la fille du train mais ce sera Chrystel Duchamp avec le sang des Belasko

Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France.

Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets.

Le plus terrible de tous, sans doute : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…

Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.

Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ?

 

Jimmy Milleville

Monopolille, Philippe Declerck

« Plaie d’argent est mortelle »

À Lille, le commandant de police Béjot est perplexe. Delghien, son supérieur et vieil ennemi, vient de lui confier une enquête pour le moins sensible. Corinne Sorel, une brillante avocate et accessoirement la maîtresse de Delghien, a été renversée par une voiture. Et tuée sur le coup. Pour Béjot, son chef en sait bien davantage qu’il ne souhaite l’avouer. Et que penser des violentes menaces qu’il reçoit concernant une mystérieuse affaire immobilière ? Entre manipulations et vengeances, la loi du plus riche domine. Béjot n’a pas le choix : il doit jouer. Et gagner.

 

 

 

 

 

Fanny Haquette

J’ai choisi ce livre car c’est un excellent thriller qui m’a entrainé dans les pas de la folie destructrice du psychopathe d’Yves Brard. L’ histoire est cohérente, prenante et une partie se passe dans ma région, brrrr… de quoi frissonner !

L’art dans la Peau, Yves Brard

Paul, bibliophile et dessinateur façonné à la dure par son père, s’est enfin libéré de l’emprise de celui-ci. Obsédé par les peaux, il cherche l’œuvre ultime. Et Léda apparaît, plus pure qu’un vélin. Elle sera sa première expérience créative, avant de disparaître… De ce jour, l’engrenage infernal s’enclenche et toutes les jeunes filles rousses au corps d’albâtre qui lui ressemblent sont en danger et l’horreur s’installe crescendo… Virginie, jeune lieutenante atypique à la PJ qui n’a pas sa langue dans sa poche et Malik, son capitaine, se lancent sur les traces du psychopathe.

 

 

 

Catherine Rechenmann Arrieutort

Juste le titre et l’auteur ? Dans ce cas le terrible «  La porte des enfers » de Laurent Gaudé , un des rares livres de cet auteur hors du commun que je n’avais pas encore lu.

La porte des enfers de Laurent Gaudé

Au lendemain d’une fusillade à Naples, Matteo voit s’effondrer toute raison d’être. Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s’enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville.

Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l’impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d’étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu’on peut y descendre…

Ceux qui meurent emmènent dans l’Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C’est dans la conscience de tous les deuils – les siens, les nôtres – que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l’histoire de l’humanité. Solaire et ténébreux, captivant et haletant, son nouveau roman nous emporte dans un « voyage » où le temps et le destin sont détournés par la volonté d’arracher un être au néant.

Laurent Gaudé se confronte, avec une grande puissance dramatique et une majesté solaire, aux pulsions, passions, grandeurs et folies dont l’humanité est capable

Marianne Dubuisson

Juste quelques phrases  pour justifier  mon choix de  » Comment cuire un ours »  .
Dans la Suède du dix-neuvième siècle, dans la région reculée où  Mikael Niemi situe son histoire,  la loi des notables,  la peur de l’Enfer et les  hystéries collectives rendent toujours le pire possible.  Et cela ne laisse guère de place pour la bienveillance et la raison  du pasteur local et du jeune Sami qu’il a pris sous sa protection, a fortiori pour une enquête objective sur la mort effroyable d’une jeune bergère. Page après page, ce monde d’hier  fait  froid dans le dos  à plus d’un égard : obscurantiste, miné par les ambitions, les lâchetés et les rancœurs individuelles, manipulé par ses politiques et ses religieux.

 

Comment cuire un ours, Mikael Niemi

1852 Village de Kengis, dans le grand nord suédois.

Une jeune servante est retrouvée sauvagement assassinée dans la forêt. Pour tenter de rassurer la population, le commissaire s’empresse d’imputer l’odieux crime à… un ours.

Lars Levi Laestadius, l’excentrique pasteur du village, n’y croit pas un seul instant. Secondé par son fidèle Jussi, un jeune orphelin sámi qui le suit comme son ombre, il décide de mener l’enquête. Quitte à s’attirer les foudres des autorités locales.

Dans la droite lignée du Nom de la Rose, Comment cuire un ours est à la fois un savoureux roman policier, une peinture sociale fascinante de la Suède du XIXe siècle et une déchirante histoire d’amour.

Ge double maléphique

Un attentat contre l’usine nucléaire de la Hague, les pluies radioactives, la nature partout dévastée,  voilà le contexte de ce roman. La pierre Jaune est en réalité une fiction nucléaire réaliste, personne n’est à l’abri nulle part. On est là dans une crise majeure avec un impact considérable sur notre avenir, l’avenir de l’humanité mais aussi celui de notre terre. Entre mensonges, révélations et manipulations cette fiction d’anticipation donne matière à réflexion. Une très belle découverte.

La Pierre Jaune de Geoffrey Le Guilcher

Un jour de pluie, Jack Banks surgit à la Pierre jaune, lieu-dit d’un village breton situé dans la presqu’île de Rhuys. Ce policier doit infiltrer une communauté d’activistes, les « Jauniens ». Mais le plan ne se déroule pas comme prévu. À 300 km de là, deux avions percutent l’usine nucléaire de La Hague, plongeant une partie de la France et de l’Angleterre dans le chaos. Pluies acides, radioactivité, la Bretagne compte parmi les zones à évacuer. Les Jauniens décident de rester sur leur presqu’île. Contre son gré, Jack les imite. Une survie en territoire contaminé débute.

La Pierre jaune est issue d’une hypothèse scientifique admise par l’État français : un attentat contre La Hague serait au moins sept fois plus grave que Tchernobyl Le personnage de Jack est inspiré de Mark Kennedy le policier anglais qui a infiltré des milieux anarchistes – notamment en France – durant sept ans.

 

J’espère que cette petite sélection vous permettra de faire de belles découvertes

Et bel halloween à vous mes polardeux

13 réflexions sur “Le cadeau d’Halloween des Flingueuses

  1. J’entends tellement bien de A vif ! Il faut vraiment que je l’achète 😊
    D’abord ne pas nuire me rappelle fortement la locution Primum non nocere que j’affectionne beaucoup (c’est un peu mon credo de vie hihi !). Et j’imagine que ce titre n’est pas choisi par hasard au vu du métier qu’exerce le personnage 😉 et rien que pour ce titre, ce livre me plaît déjà beaucoup !
    Merci pour ces belles découvertes !

    Aimé par 1 personne

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