La GAV : Simone Gélin sous le feu des flingueuses, 1ère audition. 1/4

Bonjour les polardeux,

autant vous prévenir tout de suite durant 48 heures nous allons être coincées avec Madame Simone Gélin.

Oui je sais il y a pire !

Mais nous l’avons mise en Garde à vue.


La GAV : @Simone Gélin sous le feu des flingueuses 1ère audition. 1/4

Début de la Garde à vue de Madame

Simone Gélin

1e interrogatoire par Geneviève notre porte flingue

La GAV, Garde à vue d’un auteur par Collectif polar c’est : 4 interviews d’un même auteur par 4 flingueuses différentes.

La GAV c’est des interviews en direct, du vrai live, en conditions réelles.

Durant 2 jours nous kidnappons en quelques sorte un auteur de polar.

Nous lui demandons de nous consacrer au minimum 8h de son temps sur les deux jours que dure la Garde à Vue.

Et durant ce temps nous lui posons une série de questions en batterie auxquelles il ou elle doit répondre instantanément. Nous ne lui laissons pas le temps de réfléchir à ses réponses. C’est un échange en live. Comme sur un plateau, sur un salon. C’est pas préparé,  ce que l’on recherche c’est la spontanéité. Et croyez moi au réveil ou en fin de journée, nos auteurs sont comme nous, soit pas bien réveillés soit crevés de leur journée. Et là nous les cueillons !

Nous recueillons leurs confidences.

Et c’est celles-ci que nous vous proposons en direct live. ( enfin presque juste en léger différé).

Nous allons vous proposer la retranscription de ces 4 interrogatoires sur 2 jours, 1 en matinée et un le soir entre ce matin et demain après-midi

 

Allez place à la GAV de Simone Gélin

Geneviève : Bonjour les flingueuses qui écoutent cette audition derrière la vitre teintée.
Dany peux-tu faire entrer notre prévenue ?

Dany : Ben cheffe ! Avec ou sans café ?

Geneviève : Un café peut-être pour notre invitée !

Dany : Les voici Cheffe : les tasses et la prévenue !

Simone Gélin : bonjour les flingueuses, merci pour le café.

Geneviève : Bonjour Simone Gélin. Ce matin si vous le voulez bien, je vais poser les bases de cette Garde à vue et ensuite, on démarrera en douceur.
La GAV c’est 4 interviews d’un même auteur par 4 flingueuses différentes.
Deux jours durant nous allons kidnapper Simone, durant environ 4 fois 2 heures.
C’est avec moi que tu vas démarrer ce premier interview à bout portant !

Simone : bonjour Geneviève, je suis prête.

Geneviève : Ok ! Ma première question sera rituelle, dis-moi Simone veux-tu un avocat ?

Simone : Je vais essayer de m’en sortir sans. En fait j’avais voulu faire du droit avant de m’orienter vers la fac de lettres… j’ai toujours eu un petit regret… alors…

Geneviève : Parfait !
Donc je le disais : nous allons commencer doucement, d’abord apprendre à te connaître.
Aussi s’il te plait ou pas, décline ton blase, ton matricule et ton pedigree ? Et, je tiens à préciser que, si je suis aussi familière avec toi Simone, c’est parce que tu fais partie intégrante de la famille Collectif Polar.
Pour autant, tu seras soumise à la question ici en tant qu’autrice !

Simone : mon matricule ? c’est quoi ? J’ai pas fait l’armée

Geneviève : Ha haha, madame a de l’humour, en fait j’aimerai que tu te présentes à nos lecteurs. Ton parcours de vie, tes études même si tu nous en as dit un peu plus haut…Enfin toi quoi ?

Simone : Depuis un peu plus de dix ans, j’écris des romans, plutôt romans noirs ou policiers, que je place dans un contexte que je connais bien. En fait depuis que j’ai commencé, je ne peux plus m’en passer. Cela remplit ma vie, enfin, une part de ma vie, j’essaie de ne pas me laisser voler l’autre, celle que je consacre aux gens que j’aime, mais ce n’est pas facile.
Des études de lettres et des années d’enseignante, avant de me mettre à écrire.

Geneviève : C’est ces études et ce job qui t’ont servi à devenir cette auteure talentueuse ?

Simone : J’ai mis très longtemps à me décider à écrire un roman, pourquoi ? Je n’en sais rien, peut-être que je me faisais une idée de la littérature qui m’interdisait d’entrer dans la danse, si je puis dire.

Geneviève : Ok, je crois que de tout cela tu pourras en parler plus tard car tu le sais… Nous allons être 4 à nous relayer tout au long de ses 48h pour tenter d’approcher de ta vérité et te faire avouer ta passion coupable du noir et du polar. Pour ma part je vais tenter d’en savoir plus sur toi. Mais aussi je vais chercher à comprendre quel est ton attachement douteux aux livres et ta relation pernicieuse à la lecture.
Mon job, c’est de savoir qu’elle est ton rapport avec le livre mais aussi avec la lecture.

Simone : Je ne sais pas, je crois plutôt que c’est l’amour de la lecture qui conduit à l’écriture. Un jour, il n’y a pas très longtemps, j’ai rencontré une vieille institutrice, que j’avais eu à l’école primaire et elle m’a dit qu’elle n’était pas étonnée que j’écrive, elle prétendait avoir toujours su que je finirais comme ça !

Geneviève : Je vois !
Alors donc tu as lu très tôt pas comme moi ?

Simone : Oui, j’ai lu très tôt. En fait à la maison, il n’y avait pas de télé, mes parents lisaient. Mon père la série noire (tiens, tiens !)

Geneviève : Suspect en effet tout cela. Et comment le livre est arrivé entre tes mains ?

Simone : A l’école, il y avait une bibliothèque, on emportait un livre à la maison. Je dévorais. Et un soir, j’avais 11 ans, j’étais en 6ème, je n’avais rien à lire, mon père m’a tendu Germinal, en me disant : tiens lis ça. J’ai lu tout Zola en suivant. C’était parti.

Geneviève : Ce sont donc ton père et l’école, les initiateurs ?

Simone : Oui.

Geneviève : Jamais avant on ne t’avait offert de livres ?

Simone : Si bien sûr, la collection rouge et or, mais mon premier livre « adulte » c’est Germinal.
Non mon père était très malin, Zola est un auteur assez facile à lire.

Geneviève : Germinal à 11 ans…vache d’initiation comme dirait Dany.
Ok j’adore Zola mais avant le collège j’aurai été bien incapable de le lire.

Simone : ha, ha ha ! Peut-être que je n’ai pas tout compris, en fait, mais peu importe je l’ai lu !  J’étais en 6ème.

Geneviève : Ah ok, mais quand même ! Germinal comme livre fondateur c’est fort, non ?

Simone : Oui, sûrement. Puisque je m’en souviens encore aujourd’hui. Je me souviens encore de l’émotion que ce livre m’a procurée.

Geneviève : Et… du coup…  Que t’est-il resté de Germinal à 11 ans : l’histoire, les personnages, l’ambiance ?

Simone : Bien sûr, c’est le côté romanesque du livre qui m’a séduite, mais j’ai découvert aussi que le livre avait un pouvoir, celui de révéler des choses, de dénoncer etc.… ensuite, quand j’ai fait la rencontre de Camus, cette idée s’est renforcée.

Geneviève : Je vois que nous avons les mêmes révélateurs… 

Simone : ah ! chouette !

Geneviève : Dis-moi, certains voient le livre comme un réconfort, un refuge et toi comment le perçois-tu ?

Simone : J’aime aussi me « réfugier » dans un livre, c’est un moment d’évasion, c’est comme plonger dans une autre vie ? C’est le pouvoir de l’imagination. C’est la même chose quand j’écris, puissance dix.

Geneviève : L’évasion, la révélation, le livre a-t-il d’autres pouvoirs à tes yeux ?
J’oubliai l’imagination !

Simone : Oui, apprendre, j’aime apprendre en lisant. Et je crois que le livre est aussi un lien, il permet de mieux nous comprendre les uns les autres

Geneviève : Là je te rejoins c’est sans doute pour cela que je suis devenue bibliothécaire. Et n’ayant pas ton talent, je me contente d’être lectrice.
Tu as un autre rapport particulier à la lecture, je crois !
Mais justement toi aussi je crois tu es une lectrice particulière

Simone : particulière ? je ne vois pas…

Geneviève : Parfois ne lis-tu pas des livres en avant-première ?

Simone : Ah ! je vois à quoi tu fais allusion ! Je l’ai fait pour mon ami Gilles Vincent oui ! et c’est vrai j’échange aussi parfois mes lectures avec des amies auteures.

Geneviève : lire et relire les uns les autres fait-il de toi une bêta lectrice ?

Simone : Bêta ? qu’est-ce que c’est cet animal ?

Geneviève : Un animal capable d’avoir un regard extérieur sur le travail d’écriture d’autres auteurs. Comme ICI par exemple.

Simone : Non ! Le plus dur c’est d’avoir du recul sur sa propre écriture, c’est l’émotion qui fausse l’objectivité !

Geneviève : Entre vous, vous vous donnez des conseils quand vous vous relisez ?

Simone : Modestement, très modestement.  Car on n’est jamais sûr de rien. La subjectivité intervient trop dans l’écriture et la lecture.
Oui, on s’aide parfois, la règle c’est la sincérité. Ne pas se faire de cadeau. Être exigeant. Ma sœur joue parfaitement ce rôle pour moi. C’est la plus impitoyable lectrice.

Geneviève : Mais tu as tout de même un double regard, lectrice en effet mais autrice aussi, tu comprends sans doute mieux les mécanismes de l’écriture que le lecteur lambda ?

Simone : Oui, parfois c’est même agaçant, ça m’empêche de « rentrer  » dans l’histoire.
Si j’oublie c’est que le livre est vraiment bon !  Mais j’apprends aussi de mes amis auteurs, des techniques, des tours de passepasse…

Geneviève : En effet s’il passe le test, c’est que c’est réussi, tu as raison.
Mais revenons à toi, dis-moi y avait-il une bibliothèque chez toi, petite ? Ou alors juste une bibliothèque d’école ?

Simone : oui, il y avait quelques livres, pas vraiment une bibliothèque, mais un apport régulier. Mon père lisait beaucoup : l’histoire, la politique, et … les livres d’espionnage de la série noire.

Geneviève : La bibliothèque était surtout celle de ton père ?

Simone : Non ! Ma mère était une grande lectrice, elle avait lu tous les grands auteurs. Et elle a continué jusqu’à sa mort.

Geneviève : Et toi, tu suis ses pas. Tu as puisé plus jeune dans la bibliothèque de tes parents ?

Simone : Mes parents n’avaient pu poursuivre des études secondaires à cause de leur situation familiale (père décédé, peu de moyens) mais ils étaient très cultivés, grâce aux livres, et lorsque nous avons fait des études, mes sœurs et moi, nous avons pu le constater. D’où l’importance des livres.

Geneviève : Je crois en effet que le livre nous sauve, surtout si notre vie est compliquée, socialement, affectivement, et il nous sauve aussi de la misère.

Simone : Oui et comme je le disais, il peut être aussi un lien. Personnellement, j’ai noué des liens d’amitié avec des lectrices qui me suivent. Il passe un flux mystérieux, n’est-ce pas ?

Geneviève : Mais tu n’as pas répondu à ma question ! As-tu chapardé des bouquins dans la bibliothèque de tes parents quand tu étais gamine ?

Je vois Madame esquive ma question !

Simone : Ah ! oui parfois, juste pour voir, j’ai chipé des livres de la série noire justement, la couverture me fascinait et je pensais qu’il devait y avoir des horreurs, mais en fait je n’ai jamais réussi à entrer dedans. Mais ceci dit, aucun livre n’était interdit chez moi. Mes parents ne m’auraient jamais empêchée de lire n’importe quel livre.

Geneviève : Et toi avais-tu des auteurs fétiches ? Zola, Camus mais encore ?

Simone : A partir de la sixième, on lit les auteurs que nous présentent les profs, en général. Et je me souviens par exemple de madame de Lafayette, qu’on nous faisait lire en 5ème je crois, j’étais passée à côté. J’ai donc relu la princesse de Clèves bien plus tard pour être emballée. Hemingway un peu plus tard, en 4ème je crois.
Camus, je l’ai découvert en seconde je crois. Coup de foudre !
Sagan, un peu plus tôt.

Geneviève : Avec quel titre Camus ?

Simone : Camus, la peste d’abord, je crois, puis l’étranger bien sûr.

Geneviève : Sagan au collège ?

Simone : Oui Sagan, elle était dans l’air du temps et j’avais des grandes sœurs qui m’initiaient, chez elles aussi il y avait des livres.

Geneviève : Je vois une histoire de famille

Simone : Une tare !

Fanny : Une mafia de lecteurs ! A coup sûr ! Il ne faut pas la laisser filer cheffe !

Simone : Trafic et pas que de la blanche !

Geneviève : Une tare que nombre de personnes devraient avoir. Dis-moi à ton avis quels ont été les textes fondateurs pour toi ?

Simone : C’est Camus, indiscutablement. Mais ma plus forte émotion de lectrice c’est Voyage au bout de la nuit ! Je suis meurtrie que le personnage de Céline ait été ce qu’il a été, il reste que ce livre est un monument de la littérature pour moi.

Geneviève : Dissocier l’œuvre et l’auteur !

Simone : Ce n’est pas facile, heureusement, la première fois que j’ai lu Voyage au bout de la nuit, j’ignorais le passé de l’auteur. (J’étais au lycée) Ensuite, j’ai relu ce livre plusieurs fois. Je n’ai jamais été déçue.

Geneviève : La culture par le livre c’est souvent associé à famille bourgeoise, en serais-tu la preuve contraire ?

Simone : Ah ! cette question me fait plaisir, car mes parents étaient sans doute une génération où c’était encore possible ? Oui j’ai très vite compris lorsque j’étais enfant que mes parents étaient cultivés, enfin, je ne le formulais pas ainsi, je ne savais pas ce qu’était la culture, je me disais « ils sont intelligents », vous savez, comme Pagnol qui se demandait pourquoi le président de la République ne venait pas chercher son père pour le conseiller. Voilà, je pensais comme ça.

Geneviève : Mon père ce héros !

Simone : ha ha ha !

Geneviève : Tu penses que ce n’est plus possible aujourd’hui de sortir de sa condition par la lecture et les livres ?

Simone : Aujourd’hui il y a d’autres sollicitations, et est-ce que les médias jouent vraiment un rôle pour « élever » le peuple ? Je vous pose la question.

Geneviève : Tout dépend quel média tu lis !

Simone : Ben oui, mais je crois que plus les gens ont des vies difficiles, plus ils réduisent leurs sources d’information…

Geneviève : Je finis par le croire aussi même si j’aimerai pouvoir inverser la tendance à mon petit niveau.

Simone : Et puis, la lecture, enfin le livre je crois fait davantage « travailler » la réflexion. Une étude a montré que 80% du cerveau sont mobilisés par la lecture, contre 20% par la télé !

Geneviève : ça aide à comprendre oui ! Pas à admettre la désertion du livre

Simone : Un voisin qui était un simple d’esprit, et affublait tous les gens d’un surnom avec beaucoup de pertinence (comme quoi !) avait baptisé ma mère et sans doute ma grand-mère : Lugi (en patois lire)
Au fait j’avais d’ailleurs oublié le rôle de ma grand-mère qui possédait dans son armoire Louis Philippe, toute la collection de la Comtesse de Ségur ! J’avais droit à un chapitre tous les soirs, (avant de savoir lire).

Dany : Donc on peut lire et en même temps regarder la télé et on fait le plein !!!Désolée

Simone : ah ah ah 100%

Geneviève : Bon, Simone ça fait un bout de temps que je te cuisine, aussi je vais abréger tes souffrances. Encore une question qui me tient à cœur.

Simone : ça va ! la GAV n’est pas trop dure !
Vas-y

Geneviève : Vas-tu ou es-tu allée en bibliothèque ?

Simone : oui ! j’y suis allée quelquefois, et j’adore !

Geneviève : Que t’apporte celle-ci ?

Simone : C’est toujours une expérience enrichissante

Geneviève : Et comme dirait Aline, peux-tu développer ?

Simone : Vos questions ! Elles m’obligent à clarifier certaines choses en fait ! et la formule est très intéressante. En plus le tac au tac est très stimulant.

Geneviève : Chouette !

Simone : Comme une psycho thérapie en somme ! Bon une garde à vue, il faut toujours avouer !

Geneviève : Oui il faut ! Et là c’est la partie la plus facile, alors gare !

Simone : aïe, aïe

Geneviève : Alors tu y trouves quoi à la bibliothèque, elle t’apporte quoi ?

Simone : Qui c’est la méchante dans le groupe ? (Chez les flics c’est toujours comme ça il y a un méchant et un gentil)

Geneviève : ça tu le découvriras assez vite ! 

Simone : … L’échange avec les lecteurs permet de se rendre compte de ce que l’on est capable de faire, de ce que l’on a réussi, et de prendre conscience de ce lien dont je parlais.

Geneviève : Là tu es invitée en tant qu’auteur à la bibliothèque, c’est ça ?

Simone : Oui, je parlais de ces rencontres en bibliothèque, c’était pas ça la question ?

Geneviève : Moi j’aimerai savoir si tu la pratiques en tant que lectrice ? Ou si tu l’as pratiquée ? Enfant ou adulte ?

Une bibliothèque de quartier par exemple ?

Simone : Ah pardon ! oui, je viens de réactiver ma carte d’abonnement, car je dépensais un peu trop de sous en librairie, alors je me modère et je vais aussi à la médiathèque de Lège m’approvisionner. Et récemment la médiathèque de Lège a vendu des livres au poids (un euro le kilo) j’en ai acheté dix kilos !

Geneviève : Et en dehors du côté pratique et pécuniaire, tu trouves quoi dans cette bib ?

Simone : Je fais aussi des recherches, par exemple en ce moment, j’ai besoin de me documenter sur les années 50 à 60 à Bordeaux, je peux aller feuilleter des vieux livres…
Il y a des rencontres intéressantes aussi, avec un groupe de lectrices. Une fois par mois.

Geneviève : C’est bien tu développes ! hihi !!! Mais encore ?

Simone : il y a des livres…  Si tu veux relire certains auteurs disparus, c’est pratique.

Geneviève : ha haha. Sinon dernière question : penses-tu qu’elles aient, les bibliothèques, un rôle à jouer dans la société d’aujourd’hui ?

Simone : Oui bien sûr. C’est important. Mais encore faut-il franchir la porte ! Je constate que les boîtes à lire, implantées un peu partout ont de plus en plus de succès. Ça c’est super aussi !
Le livre dans la rue

Geneviève : Oui il faut désacraliser les bibliothèques, ne plus les voir comme des temples !

Simone : Je suis pour !

Geneviève : La bibliothèque « hors les murs » qui va à la rencontre des plus défavorisés, du public empêché….

Simone : comment faire pour que ceux qui sont le plus privé de livres franchissent le pas ?

Geneviève : Les boites à livre aussi dans les bibliothèques, des cercles de lecteurs, des rencontres, des apéros polars…et même des soirées murder party, escape game ou jeu de société…Des ateliers de toutes sortes
Des rayons plus adaptés, lectures faciles, bien être, sport et santé…cuisine…

Simone : Oui, tout ce qu’on peut faire pour faciliter l’accès ! mais je trouve que l’accueil en bibliothèque s’est bien amélioré depuis quelques années, c’est de plus en plus convivial et chaleureux. On ressent du plaisir, rien qu’en poussant la porte, chez moi !

Geneviève : Et travailler avec les classes et les instits et collèges…

Simone : J’adore les expériences avec des élèves.

Geneviève : Et bien je crois que c’est sur ces bonnes paroles que va s’achever notre 1ère audition

Simone : Merci ! et bon appétit à vous toutes !

Geneviève : Oui que l’on ramène notre suspecte numéro un en cellule et qu’on lui amène un repas chaud.

Simone : J’attends les menottes et le transfert en cellule !

Dany : OK cheffe, prochaine audition à 17 h avec Miss Aline. Tremble ô toi prévenue ! Geneviève c’est la gentille, les autres…

Simone : pour le repas, vous pouvez me faire passer la carte ?
Ok, je vais me préparer…

Geneviève : On se donne rendez-vous à 17h pour un second interview à bout portant avec Miss Aline. Simone tu auras le plat du jour et quelques heures pour te préparer à vivre une expérience d’introspection totale !

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