Cinabre de Nicolas Druart

Le livre : Cinabre : Thriller de Nicolas Druart. Paru le 9 mars 2022 chez HarperCollins dans la collection HarperCollins noir. 20€. (458 p.) ; 23 x 14 cm

4e de couv : 

Cinabre

Cinabre, c’est la couleur de l’hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.

L’Hôtel Ferdinand fut le théâtre d’un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d’être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C’est lui-même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l’établissement… Mais on n’efface pas à coups de travaux monumentaux une réputation sulfureuse.

Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l’hôpital pour se lancer en indépendants. Lorsque l’un d’eux disparaît après avoir soigné une cliente de l’Hôtel Ferdinand, personne ne semble s’en émouvoir. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche.

Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d’un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Est-il isolé ? Et qui doit se sentir menacé ? Pour le capitaine Aubert et son équipe, c’est le début d’un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang.

L’auteur : Nicolas Druart est né en région parisienne à la fin des année 80. Il habite à Toulouse où il est infirmier. Ses passions s’articulent autour de la lecture, l’écriture, le foot et le cinéma. Cinabre est le quatrième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L’Enclave (Prix de l’Embouchure, 2021).

 

 

Extrait : 
«  »- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous. »

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Cinabre de Nicolas Druart

Je ne connaissais pas l’auteur Nicolas Druart et la lecture de ce thriller intitulé Cinabre est une très belle surprise.

Au départ, je pensais avoir à faire à un énième roman policier avec une équipe de flics menée par un capitaine divorcé, je craignais de retrouver tous les poncifs des thrillers mais Cinabre est bien plus que ça !

En fait, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce roman.

Les chapitres sont courts, il n’ y a pas de longueur, l’intrigue tient la route même si les motivations du tueur peuvent paraitre un brin simplistes, voire trop prévisibles..

J’ai terminé ce thriller en deux jours tellement il est prenant.

Comme beaucoup de romans, il y a une alternance des personnages principaux au fil des chapitres que l’on va retrouver dans un final éblouissant, mais avant tout, il y a d’abord l’hôtel !

L’hôtel Ferdinand à lui tout seul est un personnage envoutant, je me suis plu à marcher dans ses couloirs macabres qui sont justement couleur cinabre, à arpenter ses salons des années folles et à découvrir ses secrets.

Et enfin, Il y a une ambiance surréaliste, presque fantastique propre à un lieu emprunt de noirceur… mais je n’en dirai pas plus.

Mais, il y a aussi le personnage de Elliot, un personnage qui va réserver beaucoup de surprises mais je ne peux dire en plus au risque de spoiler l’intrigue. Dans ce thriller, il y a beaucoup de faux semblants, un climat particulier et l’auteur nous entraine dans des fausses pistes …

Un seul regret, dans la dernière partie de Cinabre, l’auteur m’a donné l’impression d’être un peu dépassé par son histoire et de devoir utiliser des ficelles trop grosses pour la mener à son terme. Mais tout cela est compensé par une écriture précise et surtout par la présence de l’hôtel Ferdinand.

Et pour clore le tout, Nicolas Druart va nous délivrer un épilogue surprenant.

Un très bon thriller dont je recommande la lecture

2 réflexions sur “Cinabre de Nicolas Druart

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