Sur le chemin du pardon, David Baldacci

Le livre : Sur le chemin du pardon, David Baldacci. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Yannick Brolles. Paru le 29 juin 2022 chez Talent éditions. 21€90. (448 p.) ; 24 x 15 cm

4e de couv : 

Am, stram, gram. Pic et pic et colégram.

Elle était gravée au fer rouge dans la mémoire d’Atlee Pine : la comptine enfantine que le kidnappeur avait récitée pour choisir entre Atlee et sa soeur jumelle, Mercy. Mercy a été enlevée. Atlee a été épargnée. Elles avaient six ans.

Elle n’a jamais revu Mercy.

Trois décennies après cette nuit de terreur, Atlee Pine travaille pour le FBI. Elle est la seule agente affectée à l’agence résidente de Shattered Rock, en Arizona, en charge de la protection du Grand Canyon.

Lorsque l’une des mules du Grand Canyon – dont le cavalier a disparu – est retrouvée morte, poignardée au fond du canyon, Pine est appelée pour mener l’enquête. Il devient très vite évident que l’homme n’est pas venu faire du tourisme. Pine commence tout juste à recueillir des indices montrant qu’un terrifiant complot se trame, lorsqu’elle est soudain dessaisie de l’enquête.

Si elle désobéit à un ordre direct et poursuit son enquête sur le disparu, cela risque de sonner le glas de sa carrière.

Mais si Pine arrête son enquête avant d’avoir découvert la vérité, cela pourrait sonner le glas de la démocratie aux États-Unis telle que nous la connaissons…

 

L’auteur :  David Baldacci est né le 5 août 1960 à Richmond en Virginie. Il est l’un des auteurs de thrillers les plus vendus au monde. Ancien avocat, il possède des connaissances spécialisées dans le système politique américain et les services de renseignement. Son premier livre, Les pleins pouvoirs,  sorti en 1996 est devenu instantanément un best-seller international, et le film mettant en vedette Clint Eastwood, un grand succès au box-office. Il a depuis écrit plus de quarante best-sellers. Il vit aux Etats-Unis .

 

Extraits :
« AM, STRAM, GRAM.
L’agent spécial du FBI Atlee Pine regardait la sinistre façade du centre pénitentiaire dans lequel étaient incarcérés quelques-uns des prédateurs humains les plus dangereux de cette planète.
C’est l’un d’eux qu’elle venait voir ce soir.
Érigée à environ 160 kilomètres au sud de Denver, ADX Florence était la seule unité de très haute sécurité du système carcéral fédéral. L’unité de très haute sécurité était un des quatre bâtiments disjoints qui constituaient le centre pénitentiaire fédéral de Florence. Au total, plus de neuf cents détenus étaient incarcérés sur ce lopin de terre.
Depuis le ciel, lorsque les lumières de la prison étaient allumées, Florence ressemblait à quatre diamants sur du feutre noir. Les hommes qui évoluaient entre ces murs, gardiens et détenus, étaient plus durs que des pierres précieuses. Ce n’était pas un endroit pour les âmes sensibles ou les timorés. Les déréglés du ciboulot, en revanche, y étaient manifestement les bienvenus.
L’unité de très haute sécurité comptait, actuellement, parmi ses pensionnaires, Unabomber, l’auteur de l’attentat du Marathon de Boston, ceux des attentats du 11-Septembre, des tueurs en série, un des auteurs de l’attentat d’Oklahoma City, des espions, des leaders suprémacistes blancs et une brochette de chefs de cartel et de patrons de la mafia. Beaucoup de ces détenus purgeaient plusieurs condamnations à perpétuité et rendraient leur dernier soupir dans une prison fédérale.
Le centre pénitentiaire avait été construit au milieu de nulle part. Personne ne s’en était jamais évadé. Et si quiconque y parvenait, il ne trouverait aucun endroit où se cacher. Le terrain autour de la prison était plat et à découvert. Il n’y avait pas un brin d’herbe, pas un arbre, pas même un buisson autour du complexe. »
« Elle savait qu’aucun tueur en série n’admettrait jamais que les enquêteurs s’étaient montrés plus malins que lui. L’homme était, de toute évidence, un sociopathe et un narcissique. On considère souvent le narcissisme comme un défaut relativement bénin parce que le terme évoque l’image cliché d’un vaniteux admirant avec concupiscence son reflet dans une étendue d’eau ou un miroir.
Mais Pine savait que le narcissisme était probablement un des traits de caractère les plus dangereux qu’un individu puisse posséder pour une raison fondamentale : le narcissique est incapable de ressentir de l’empathie envers ses congénères. La vie des autres n’a, par conséquent, aucune valeur pour un narcissique. Tuer leur procure les mêmes effets qu’une dose de fentanyl : une euphorie immédiate provoquée par la domination et l’anéantissement d’une vie. »

 

Le post-it de Ge

Sur le chemin du pardon, David Baldacci

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu de David Baldacci. Je l’ai découvert comme pour les plus anciens au milieu des années 90 avec sans doute son plus célèbre thriller « Les pleins pouvoirs » qui d’ailleurs à l’époque portait le titre de « Le pouvoir d’exécuter » D’ailleurs cette édition française que nous devons à Flammarion à précéder me semble-t-il l’édition anglo-saxon qui n’est paru aux Etats-Unis qu’au moment de la sortie du film.

J’ai relu Baldacci à la fin des année 2000 quand il y a eu Le Camel club et ses enquêtes où notre auteur nous entrainer une nouvelle fois dans les arcanes du pouvoir et dans les rouages de la machine politique américaine.

 Aussi c’est avec plaisir que j’ai accepté lorsque les éditions Talent, qui se lance visiblement dans la fiction, m’en proposé ce titre. Je connais suffisamment Baldacci pour savoir que quoi qu’il arrive je me retrouverai dans un thriller remarquablement efficace et que quoi qu’il arrive je passerai un bon moment de lecture.

Et ce fut effectivement le cas.

Mais alors que nous raconte ce nouveau roman « Sur le chemin du pardon »

Ici on va faire la connaissance d’une nouvelle héroïne au passé douloureux. En effet depuis qu’un mystérieux individu a kidnappé sa sœur jumelle à l’âge de 6 ans, Atlee Pine est demeurée solitaire. Devenue agent du FBI, elle réside  à Shattered Rock, en Arizona et a pour mission de surveiller le territoire du Grand Canyon.

 Mais notre agente du FBI a une idée fixe en tête, retrouver le psychopathe qui hante ses nuits. Celui qui lors d’une terrible nuit chantonnait « Am, stram, gram. Pic et pic et colégram. » pour savoir qui des deux fillettes il allait enlever. Et c’est Mercy, sa sœur jumelle qu’il a choisie.

Aussi un jour où Atlee est allé rendre visite à un type emprisonné qu’elle soupçonne être le responsable de la l’enlèvement de sa jumelle, Sam un ranger du Service des parcs nationaux vient lui signaler une chose incongrue, une mule a été retrouvé morte et mutilée au beau milieu du Grand Canyon. Sur son ventre est inscrit un message étrange. Et son cavalier est, lui, introuvable. Et alors que Atlee Pine débute son enquête sur la disparition de ce touriste, elle reçoit pour consigne d’interrompre ses recherches alors même qu’elle commençait à rassembler des indices troublants.

Pine comprend vite que cette affaire est une affaire sensible, une affaire d’état et au risque de briser sa carrière elle décide de désobéir et de poursuivre son enquête. Elle sera aidée en ça par sa fidèle assistante Carol et par Sam notre rangers.

Aussi notre trio nous entraine-t-il dans une course poursuite haletante.

 Un contre-la-montre infernal qui fait froid dans le dos.

Très vite aussi on s’attache à nos protagonistes, et on apprécie que cette intrigue soit menée par deux jeunes femmes de caractère et plutôt badasses.

Et Baldacci de nous offrir un thriller sombre et sanglant. Rebondissements et coups de théâtre sont au rendez-vous dans ce roman grand public au rythme échevelé.

Et l’on comprend à la fin de cette enquête qu’il y aura au moins une ou des suites. David Baldacci nous prépare-t-il une nouvelle trilogie ou pourquoi pas une tétralogie. Ce qui est certain c’est que je ne manquerai pas ce prochain rendez-vous avec Atlee Pine.

 

Livre lu dans le cadre de 2 défis Littéraires

– Challenge Thriller et polar 2022- 2023 chez Sharon

 – Challenge « Le tour du monde en 80 livres » chez Bidb (USA).

20 réflexions sur “Sur le chemin du pardon, David Baldacci

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