Le livre : Les ravagé(e)s de Louise Mey. Paru le 12 mai 2016 chez Fleuve éditions dans la collection Fleuve Noir. 19,€90 ; (432 p.) ; 21 x 14 cm
Andréa est une silhouette chancelante après un énième samedi soir alcoolisé. Ses amies ont prolongé la fête, les taxis ont déserté la place, le vide a empli l’espace et on a qu’une envie, ici et maintenant : faire passer le temps plus vite. Mais pas le choix. Il s’agit d’être pragmatique : mettre un pied devant l’autre, entendre le bruit de ses pas en triple exemplaire et trouver ça normal, fixer la lumière, un point de civilisation. Ne pas tomber.
Pourtant, cette nuit-là ne ressemble pas aux autres. La tête collée au bitume, dans l’urine et la poussière, Andréa a mal.
Alex est flic et mère célibataire. Elle officie aux crimes et délits sexuels d’un commissariat du nord de Paris. Chaque jour, elle voit défiler les plaintes pour viol, harcèlement, atteinte à la pudeur. L’ambiance est à l’anesthésie générale et il faut parfois lutter pour continuer à compatir. Ses parades pour éviter de sombrer : la bière, sa fille et les statistiques.
Sauf quand deux affaires viennent perturber la donne.
L’auteur : De Louise Mey on ne sait pas grand chose sauf que cette jeune femme de 33 ans vit et travaille à Paris.
Extraits :
« Je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais. Comment tu peux voir une femme et te dire qu’au lieu de lui parler, de la faire rire, de lui donner envie de toi, tu te dises tiens, je vais juste prendre, juste y aller, je m’en fous de ce qu’elle veut, je ne comprends pas comment tu peux entendre « non » et comprendre « oui », comment tu peux vouloir forcer quelqu’un à se donner à toi alors que ce qui vaut la peine c’est d’être désiré. »
« – Ah non mais non putain…
Ils tournèrent à peine la tête vers Polaski, qui venait de récupérer le journal froissé et raturé sur un bureau.
Favier et Audain avaient pour plaisir de corriger les faits divers. Parfois seulement les titres : les « crimes passionnels » redevenaient des assassinats. Les « drames de la passion » redevenaient des meurtres. Et bien sûr, les « différends familiaux, des violences conjugales. « Deux ans ferme pour le mari trompé : dans un moment de folie, il avait poussé la femme adultère par la fenêtre ». « Seulement deux ans pour meurtre », rectifiait Favier, à grandes lettres rondes. « Il était très demandeur, amoureux ; elle, fatiguée par les petits et le quotidien, commençaient souvent par lui refuser ses faveurs ». « Viol conjugal », barrait simplement Alain. »
[…] avis sur ce livre : Collectif Polar, On parle […]
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Merci pour le lien
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Le livre a l’air dur mais aussi très intéressant. Je le note pour un moment où j’aurai envie d’une lecture de ce type.
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C’est un très belle découverte, tu fais bien de le noter. Et merci Audrey d’être passée par là ! 🙂
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Il me botte bien celui-là !!!
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Rhaaaa, tu me fais plaisir là mon David !
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Oui je me le note tiens !
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Yes ! hihi 😀
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Noté que je dois le lire avec un masque et un tuba… Ben oui, tu dis que l’auteur n’hésite pas à nous mettre « la tête sous l’eau ». 😆
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C’est une spéciale dédicace à une fameuse Belette. Mais je vois que tu l’as repérée ! 😉
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Nous en avions parlé, de nos capacités respiratoires et du fait que je ne ferai jamais de l’apnée ! Mais je vois tout, je repère tout, je note tout, et j’ai des dossiers sur tout ! 😉
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Tu me fais peur là !
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Faut pas, je suis en mode peace
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and love j’espère aussi !
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Oui… et n’oublie pas qu’on peace par devant… oui, je fous le camp après une pareille.
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Oui là dehors direct !
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Gaffe, la fenêtre est ouverte !
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Non les volet sont clos !
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Oui, j’ai pas su rentrer cette fois-ci…
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Et par la cheminée, t’as essayé ?
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