Aujourd’hui nous accueillons une nouvelle collaboratrice en la personne d’Eppy Fanny.
Elle nous offre là sa première chronique.
Suivons là dans les steppes mongoles.
Le livre : Yeruldelgger de Ian Mannook. Paru le 2 octobre 2013 chez Albin Michel. 22€ ; (542 p.) ; 23 x 16 cm
Réédité en poche le 2 janvier 2015 chez Le livre de poche dans la collection policier. 8€30 ; (646 p.) ; 18 x 11 cm
Le corps enfoui d’une enfant, découvert dans la steppe par des nomades mongols, réveille chez le commissaire Yeruldelgger le cauchemar de l’assassinat jamais élucidé de sa propre fille. Peu à peu, ce qui pourrait lier ces deux crimes avec d’autres plus atroces encore, va le forcer à affronter la terrible vérité. Il n’y a pas que les tombes qui soient sauvages en Mongolie. Pour certains hommes, le trafic des précieuses « terres rares » vaut largement le prix de plusieurs vies. Innocentes ou pas.
Dans ce thriller d’une maîtrise époustouflante, Ian Manook nous entraîne sur un rythme effréné des déserts balayés par les vents de l’Asie Centrale jusqu’à l’enfer des bas-fonds d’Oulan-Bator. Il y avait la Suède de Mankell, l’Islande d’Indridason, l’Ecosse de Rankin, il y a désormais la Mongolie de Ian Manook !
L’auteur : Bourlingueur, journaliste, éditeur de magazines TV et Jeunesse, patron d’une boite de com… on ne compte plus les métiers exercés par Ian Manook. Pas plus que les nombreux prix (Prix Polar SNCF, Grand prix des lectrices de Elle Polar, prix Quais du polar, prix polar des lecteurs du Livre de poche….) qui ont couronné ses deux « thrillers mongols » : Yeruldelgger et Les temps sauvages (Albin Michel), le troisième vient juste de sortir : La Mort nomade
« Yeruldelgger »de Ian Manook : Chronique d’Eppy Fanny – Aout 2016
Ian Manook est un auteur atypique et cordial. Lorsque tu échanges avec lui des envies de voyages te prennent et pour les assouvir, pas fou, il te propose de découvrir son univers littéraire. Chose faite via son 1er roman « Yeruldelgger », ne me demandez pas de le prononcer, c’est mission impossible. Mais ce roman a obtenu des prix prestigieux (Prix SNCF du polar 2014 – Prix Quai du polar 2014…) largement mérités !
Le récit commence fort : nous faisons la connaissance de Yeruldelgger qui débute sa journée par la découverte d’un enfant perdu au milieu de la steppe mongole, après avoir découvert, quelques heures plus tôt, trois cadavres de chinois sculptés au cutter dans la banlieue d’Oulan-Bator. Au fil des pages l’on découvre l’univers et l’histoire de ce commissaire atypique. Ses fêlures, énormes, mais comment rester entier et debout lorsque l’on a perdu un enfant, et que celui qui nous reste nous hait profondément ? Les femmes qui l’entourent, Solongo gardienne des traditions et Oyun l’intrépide, trait de caractère qui va lui couter très cher, ces femmes l’aiment tel qu’il est. Nous avançons dans l’enquête, mais je devrais plutôt dire les enquêtes, s’imbriquent se distordent pour mieux se réunir et ne plus former qu’une histoire, celle de cet homme que nous accompagnons tout au long de sa quête, plus que de son enquête, jusqu’à sa vengeance, au combien légitime.
Le polar est là et bien là, le héros avec ses racines et ses traditions aussi, mais sans contexte le personnage principal de ce roman est la Mongolie, ses immensités, ses traditions, son peuple, attachant, qui pour partie s’évertue à perpétuer les traditions, et qui pour une autre partie a quitté la steppe pour les lumières de la ville. A la place des lumières de la ville, c’est l’obscurité des égouts dans lesquels ils survivent qu’ils ont trouvés, obscurité qui a engloutie leur espoir et leur dignité… Les Mongoles, le pouvoir, l’argent et toutes les dérives liées.
Mais envers et contre tout un magnifique hymne d’amour pour ce pays et ses habitants.
Extrait : « Yeruldelgger ressenti une sorte de bonheur à appartenir à ce pays où l’on bénissait les voyageurs aux 4 vents et où on nommait les linceuls du même nom que les berceaux. Une sorte de bonheur… »
Ian nous offre un vrai dépaysement, une grande bouffée glaciale portée par le vent des steppes et qui nous secoue jusqu’au fond de l’âme. Lorsque l’on referme ce livre, ce qui nous reste, c’est l’envie de retourner galoper dans la steppe en compagnie de Yeruldelgger et de ses gerbilles, vite très vite ! Je viens d’ailleurs d’acquérir la suite « Les temps sauvages »
Les petit + de collectif polar :
Si vous n’arrivez pas à prononcer le Titre « Yeruldelgger », l’auteur, Ian Mannok en personne vous donne une petite leçon :
C’est ICI YERULDELGGER
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[…] L’avis d’Eppy Fanny […]
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[…] l’avis de Collectif Polar : « Ian nous offre un vrai dépaysement, une grande bouffée glaciale portée par le […]
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Merci 🙂
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Je viens de l’acheter et en ai commencé la lecture. Je n’ai donc pas lu la chronique et y reviendrai après lecture. 🙂 Suis curieuse…. de la découverte.
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Tu reviendras j’en suis certaine !
A bientôt et belle lecture à toi Geneviève ! 😉 🙂
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[…] Retrouvez ICI la Chronique D’Eppy sur Yeruldelgger […]
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L’homme est aussi passionnant que ses romans. Ou serait ce l’inverse ?…
Bienvenue à Fanny ☺
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Oui ça marche dans tous les sens ! Et merci pour Fanny ! 😉
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☺☺
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😉
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Merci Eppy Fanny ! Oui un livre inoubliable, que dis-je une trilogie inoubliable !
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Héhé, le début d’une belle aventure avec les Manook. Oui ce livre gardera un goût particulier pour ses lecteurs, mon ami. 😉
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Quel plaisir de te voir ici ma Fanny et chapeau pour cette chronique enthousiaste 😊
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Héhé, j’ai une sacré chance d »avoir Fanny avec moi, n’est ce pas mon David !
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Oh que oui 😊
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Et OUI, je sais 😀 😛
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Adoré ce roman !! ❤
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Nous sommes nombreux, simples lecteurs à avoir adoré ce roman. Et en plus de cette formidable histoire, de ce personnage atypique, la rencontre avec l’auteur mais aussi son épouse ont été des grands moments de partage et d’échange. Ces deux là sont d’extraordinaires personnes !
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Oui, tu as tout résumé ! Je suis d’accord !
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Ben, vouloir qui me fait plaisir ma Belette ! 🙂
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;-))
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😉
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