Le livre : La toile aux alouettes Volume 1, L’inclus de Lou Vernet. Préface Maud Tabachnik. Paru le 3 octobre 2016 aux Editions Border Line dans la collection Dead Line. 18€ ; (254 p.) ; 21 x 13 cm
Résumé
Il était une fois deux enquêteurs interlopes, une jeune fille en recherche de sens, un voisin bruyant, un gourou du web, une chef de service peau de vache, et une maman névrosée… C’est comme cela qu’elle nous la joue, Lou Vernet, avec une myriade de personnages qu’elle ciselle de sa plume efficace. Tous semblent évoluer dans des mondes parallèles jusqu’au moment où le récit bascule dans l’insondable noirceur de l’âme, entraînant le lecteur dans ses rets. Dans La Toile aux alouettes, son premier polar, Lou Vernet manie en virtuose, l’art de la mystification. En attendant que l’Inclus et la Virgule reviennent défaire un nouvel écheveau, frissonnez avec ce premier opus, tout en ombres et lumières !
L’auteur : Née à Paris, Lou Vernet a longtemps slalomé dans les métiers du livre avant de poser sa plume sur la page blanche. En prenant le pari d’écrire il y a douze ans, elle révolutionne sa vie pour se consacrer à sa passion et en 2004, reçoit la Bourse Découvert du CNL pour son troisième roman « En t’attendant ».
Suivront des prix pour des concours de nouvelles, des publications dans diverses revues, 10 romans, 3 recueils de nouvelles, un blog (malbarrée.canalblog.com) et aujourd’hui des chroniques dans deux magazines du Net.
Par ailleurs, quand elle n’écrit pas, trekkeuse amatrice, curieuse du monde et férue de montagne, elle partage son temps à gravir des sommets en terre lointaine ou besogne à mille et un métiers pour gagner sa vie.
Elle publie son premier polar « Un arc-en-ciel et des ombres flottantes » : Un ex flic aux méthodes singulières enquête sur la disparition d’une femme.
Extrait :
L’ombre de cette femme au verbe trop aigu ne lui fait plus peur. Elle se radoucit.
– Stop, tout simplement stop. Stop à vous, à vos cris, à vos crises, à votre autorité, à votre méchanceté. Des années que vous pourrissez la vie de tout le monde, la mienne et certainement la vôtre.
Longtemps j’ai eu peur, de quoi, je ne sais pas au juste. Et là, depuis que je suis entrée, je vous regarde et j’ai tout simplement pitié. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé et pour tout vous dire, aujourd’hui je m’en fous. J’ai donné ma démission ce matin, j’étais juste venue vous le dire. Ça et d’autres choses aussi. Mais qu’importe…
la dame de Pique reste bouche bée, la colère sourd en cernes sous ses yeux. Elle écume de rage.
L’affront l’a sidérée. Clara a envie de rire. Un rire nerveux et fatigué.
Toute sa vie, les ombres l’ont privée de voir. L’ombre de son père, ce géant de lumière. Sa mère en sillage dans les vapeurs de sa cuisine ou sous son chapeau de paille. Les murs à l’abri desquels son éducation s’était sagement tenue coite. Ces hommes de lumière qui trouaient ses nuits d’éclairs furtifs. Ces colonnes de chiffres qu’aucun mot ne venait incendier. Tous ces autres que le jour éclairait et à l’ombre desquels elle frayait en silence. Et cette femme sous le joug de laquelle elle s’escrimait à faire ses preuves
[…] Vous pouvez aussi lire l’avis de Nei Gong sur La toile aux alouettes ICI […]
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[…] La toile aux alouettes Vol 1, L’inclus de Lou Vernet par Nei Gong […]
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Et bien voilà une chronique très intéressante, qui donne envie…En plus je ne connais pas Lou Vernet mais d’après ce que tu en dis, c’est une personne qui gagne certainement à être connue, et qui mérite au moins qu’on fasse le détour pour découvrir son univers d’écrivain…Ce que je ferais 🙂
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Et je la reçois à la bibliothèque le 17 juin prochain ! 😛
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