«Mike Nicol » à l’honneur #5 – Novembre

En ce mois de novembre c’est un auteur sud africain que j’ai décidé de mettre en avant.

Mais avant de vous expliquer pourquoi c’est Mick Nicol  qui poursuit cette nouvelle rubrique sur notre blog, je vous en rappelle le principe.

L’idée est que chaque mois, on se fasse découvrir un auteur qui nous tient à cœur. Étant tous des lecteurs d’horizons différents, cela permet aux uns et aux autres d’explorer d’autres univers qui nous tentent ! Pour participer, rien de plus simple :
  • une photo de l’auteur
  • une bref biographie de lui
  • Et enfin, deux ou trois livres que vous avez aimés et pourquoi !
Pour participer, vous n’avez plus qu’à me laisser un commentaire avec le lien vers votre article et je l’ajouterai au mien 🙂 Alors à vos claviers !

 

Mais revenant à notre auteur à l’honneur

Aujourd’hui si c’est Mike Nicol qui est à l’honneur c’est parce que j’ai la chance de le recevoir dans ma bibliothèque. En effet en 2013 avait lieu une année France-Afrique du sud. Et naturellement j’ai demander à recevoir un auteur de polar sud africain. Aussi faire venir d’Afrique du Sud un auteur c’est très compliqué au vue de mes budgets d’animations. Alors c’est mon administration qui c’est chargé de l’intendance. Et parmi les 4-5 auteurs que je leur soumettais, c’est Mike Nicol qui a été invité en France. Cela tombait plutôt bien puisque je venais de le redécouvrir avec un roman coup de point. La Dette sorti chez Ombres Noires en ce premier trimestre 2013 et qui m’avait scotchée.

 

Aussi j’ai été ravi que mes lecteurs puisse découvrir ce nouvel auteur. Surtout que c’est Christine Ferniot en personne qui est venu l’interviewer. Je n’ai qu’un regret, que la barrière de la langue n’ai pas pu rendre ce moment plus chaleureux. Que voulez-vous je suis une brêle en langue vivante !

Quelques points de repères sur la biographie de l’auteur

Mike Nicol est né en 1951 et vit au Cap en Afrique du sud. Il fait  ses études à Johannesburg
Journaliste et écrivain, il anime aussi des cours d’écriture en ligne. Il est l’auteur plusieurs romans publiés au Royaume-Uni, aux États-Unis, et traduits en France et en Allemagne.
En 1978, il publie « Among the Souvenirs », un recueils de poèmes qui remporte le Prix Ingrid-Jonker 1979.

À la fin des années 1980, il se lance avec succès dans le roman, puis aborde en 2006 le roman policier.

Selon Deon Meyer, Mike Nicol est l’«étoile montante du polar sud-africain».  Cet auteur anglophone de romans non policiers dans les années 1990, s’est tourné ensuite avec bonheur vers le polar noir.

 

Quelques livres choisis

D’abord

La trilogie Vengeance dont on peut lire les 3 tomes séparément

La dette de Mike Nicol

La trilogie Vengeance 1

Paru le 20 mars 2013 chez Ombres Noires. Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet.
Réédité en poche en 2014 chez J’ai Lu

 Le Cap (Afrique du Sud). Tenus par une ancienne dette, deux anciens mercenaires et trafiquants d’armes reconvertis dans la sécurité, Mace Bishop et Pylon, sont engagés par un malfrat pour assurer la protection de son fils, Matthew. Gérant d’une boîte de nuit, véritable plaque tournante de la drogue, Matthew est menacé par une association vertueuse, la Pagad. Cette association – en réalité une officine mafieuse – est représentée par l’avocate Shemina February, manipulatrice au passé trouble qui semble connaître Mace et Pylon du temps de l’apartheid. Installés dans une maison adaptée au handicap de leur fille, Mace et sa femme Oumou sont financièrement aux abois. Aussi, lorsque l’ex-maîtresse de Mace, Isabella, lui propose un convoyage d’armes pour l’Angola, il ne refuse pas. Mais l’affaire tourne rapidement au règlement de compte. Là encore, Shemina February n’est pas loin. Si Mace et Pylon ont oublié qu’elle a été leur victime, elle non. Elle s’est jurée de les détruire à petit feu…

Sexe, drogue, trafic d’armes et de diamants sont au coeur de La Dette premier volet de la trilogie Vengeance. Une manière rugueuse de découvrir une face obscure du pays arc-en-ciel.

« La voix et le style de Nicol sont neufs, frais, uniques. Du vrai Cape Town ; L’histoire est violente, brute, sombre, et pas faite pour les poules mouillées. »

Vous pouvez découvrir la totalité de mon ressenti dur la Dette ICI

 

Killer Country

La trilogie Vengeance 2

Paru le 17 septembre 2014 chez Ombres Noires. Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet.
Réédité en poche en 2015 chez J’ai Lu

Mace et Pylon, deux ex-free fighters reconvertis dans la sécurité, offrent leurs services aux riches touristes du Cap, dont les rues sont gangrénées par la violence. Mais lorsqu’ils décident d’investir de l’argent sale dans un deal immobilier douteux, ils ont affaire à des adversaires d’un nouveau genre : Obed Chocho, tout juste remis en liberté conditionnelle, et Spitz, un psychopathe qui assassine au son de playlists méticuleusement sélectionnées. Dans l’ombre, la vénéneuse Sheemina tire les ficelles, méditant sa vengeance… Mace et Pylon échapperont-ils à la colère de leur vieille ennemie et au tueur lancé à leur poursuite ?

Une immersion dans l’Afrique du Sud contemporaine, en proie à la violence et au racisme mais aussi riche de cultures ancestrales et de paysages sublimes. Envoûtant.

Du sang sur l’arc-en-ciel

La trilogie Vengeance 3

traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Jean Esch
Paru le 19 mars 2015 au Seui.Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet.
Réédité en poche en 2016 chez Point

 

Le Cap, de nos jours. Fish Pescado, détective privé joliment bronzé, aime avant tout surfer. Fauché, il accepte d’enquêter pour sa belle amie Vicki, brillante avocate le jour, féroce joueuse de poker la nuit. Cadeau empoisonné : l’affaire – la mort accidentelle d’un jeune homme lors d’une course de voitures illicite – met en cause l’ex-directeur de la police nationale. L’homme a encore des relations, et de sales antécédents, liés aux sinistres hit squads et à toutes ces choses du passé que la nouvelle  » nation arc-en-ciel  » ne veut pas voir apparaître au grand jour.
Fish Pescado ferait mieux de ne pas insister…
Enchaînant pied au plancher séquences coup-de-poing et scènes pittoresques, Mike Nicol dresse un portrait peu reluisant de la société post-apartheid : magouilles, corruption, règlements de comptes, trafics divers en haut lieu.

Une violence sourde et constante, des dialogues qui fusent et un humour abrasif portent ce polar résolument moderne,  » le meilleur de l’auteur à ce jour, avec ses références à peine voilées aux crimes passés et aux criminels d’aujourd’hui  » (The Sunday Times)

La loi du capitaine

Paru en 1991 au Seuil. Traduit de l’anglais par Catherine Glenn-Lauga

Venu du désert comme le vent mauvais et les fléaux, le capitaine Nunes représente l’Ordre et dispose des pleins pouvoirs dans ce petit port perdu de la côte sud-africaine.
Convaincu qu’un grand crime se commet ici – pour quelle autre raison les villageois autrefois opulents partageraient-ils à présent d’un commun accord une existence misérable ? –, Nunes multiplie les interdictions, les interrogatoires sans fin.
En vain. A mesure que le passé de chacun se dévoile, c’est Nunes qui, dévoré de haine, se laisse envoûter, emprisonner dans un récit qui allie mythe et magie, réalisme et poésie et où les sorcières, les anges et les contrebandiers semblent s’accorder avec naturel.Avec ce premier roman foisonnant et vigoureux, où le lecteur décèlera sans peine la fable politique, Mike Nicol s’affirme comme un maître conteur, un magicien des mots. 
Un récit qui allie mythe et magie, où les sorcières, les anges et les contrebandiers semblent s’accorder avec naturel. Tout à la fois conte et fable politique.

Le Temps du prophète

Paru en 1993 au Seuil. Traduit de l’anglais par Catherine Glenn-Lauga

 

Trop souvent en Afrique du Sud des hommes ont été dépossédés de leurs terres avec une brutalité extrême. Certains, inspirés par un guide ou par Dieu, ont parfois tenté de rendre les coups et d’exiger que justice soit faite.
Il en est ainsi d’Enoch Mistas, le  » Rédempteur « , dont la stature terrible et passionnée domine le deuxième roman de Mike Nicol. Son avènement a été prédit par un oracle. La Bible au poing, le Jugement dernier à la bouche, il parcourt le veld où son influence grandit ; et là-bas dans la capitale, son spectre hante le siège du gouvernement et les cauchemars du président.
L’affrontement, inéluctable, sera sanglant. Mais des hommes comme Mistas ne meurent jamais. En d’autres lieux, en d’autres temps, ils réapparaissent et reprennent la lutte contre l’oppression.Mêlant les faits et le mythe, le vrai et le faux, l’auteur examine en homme lucide et en poète le poids de l’Histoire et la tragédie de ceux entraînés, impuissants, dans son sillage. Il bouleverse notre vision conventionnelle de l’Afrique du Sud passée et contemporaine. Acclamé par la critique dès son premier roman, La Loi du capitaine, Mike Nicol ne cesse de nous surprendre et de nous déranger.

 Le cavalier

Paru en 1998 au Seuil. Traduit de l’anglais par Catherine Glenn-Lauga

 

A peine son père a-t-il été pendu haut et court que le jeune garçon est chassé de son village, trahi par le maître d’école et traqué par les bonnes gens. Il entame sa propédeutique du mal à l’école d’un homme des bois qui l’initie au braconnage, aux rapines et aux détroussages furtifs sur les chemins qui traversent une sombre forêt boréale. L’initiation se poursuit sur le mode macabre et métaphysique dans les catacombes d’un monastère où le novice à la tâche d’édifier un vaste monument funèbre en agençant crânes et ossements. Il est alors promu émissaire d’un Dieu vengeur et s’en va plein sud. Le vrai baptême du sang se fera au passage de la ligne, dans l’eau rougie, lors d’un massacre de léviathans. Commence alors, par les pleines arides et les gorges hérissées d’aloès, l’inexorable descente du cavalier sur son cheval blême, vers l’envers du monde où le mal triomphe dans l’avilissement et le carnage.

Le Cavalier est une allégorie foisonnante, poétique et sombre qui allie subtilement mythe, réalisme magique et faits historiques pour nous raconter la conquête et la colonisation de l’Afrique du Sud.

Les aventures du protagoniste, sur fond d’Apocalypse, la mission dont il s’acquitte inexorablement, dans une débauche d’images où se retrouvent Boccace, Dante, Bosch et Melville, sont une interrogation sur le mal, la violence et le vice qui convulsent le Sud… et le reste du monde. 

La tapisserie à l’ibis

Paru en 2004 au Seuil. Traduit de l’anglais par Catherine Glenn-Lauga

Pourquoi le mystérieux NS aurait-il jeté son dévolu sur Robert Poley, auteur de thrillers à succès, pour élucider le meurtre de Christo Mercer, homme d’affaires sud-africain et âme damnée des seigneurs de la guerre de l’Afrique saharienne? C’est pourtant ce qu’il fait, en lui postant divers documents d’origine non moins mystérieuse, à commencer par un cahier dans lequel le mort a consigné quelque 4571 rêves hantés par le mal et la destruction.

L’enquête qui s’ensuit, plutôt journalistique et métaphysique que policière, met au jour plus d’un pacte avec le diable: trafics d’armes, histoires d’amour cruelles, immolations rituelles et pis encore, révélant un monde où la vie humaine ne vaut pas cher et où les bourreaux et les victimes se confondent.

Poley devient le ventriloque d’une tragédie qui fait écho au récent passé d’une Afrique du Sud corrompue par les années d’apartheid, affrontant l’agitation sociale et la violence avant la possible réconciliation. Une tragédie dont on n’a pas fini, en refermant ce livre foisonnant et poétique, de sonder les profondeurs infernales.

 

16 réflexions sur “«Mike Nicol » à l’honneur #5 – Novembre

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