La dame blanche de Denis Zott

Le livre : La dame blanche de Denis Zott – Paru le 06/01/2022 chez Hugo et Cie – collection Hugo poche – Le prix poche 8.50 € (443 pages) ; format 11 x 17 cm                                                                                                                                                                     

4ème de couverture :

La Dame blanche. Fragile, fugitive et menacée. À moins qu’elle ne cache son jeu. Et que la vraie menace, ce ne soit elle.
Elle ne devait jamais sortir. Dehors est un monde hostile, un danger permanent. Mais nul ne sait comment elle peut réagir.
Un étrange manoir dans l’Yonne qui abrite un terrible secret. Une recluse blonde au visage de geisha dont l’existence n’est connue que d’une poignée de personnes.
Lorsque, une nuit, un mystérieux commanditaire la fait enlever, rien ne se passe comme prévu.
Un accident à quelques kilomètres du point où elle doit être livrée, à Puech Begoù dans le Tarn, et c’est la fuite. Traquée par les chasseurs et les chiens de l’impitoyable Baron, le maire du village. Recherchée par les Renard, les ennemis jurés de Baron. La Dame blanche est livrée à elle-même alors que la contrée est cernée et que la famille de la jeune femme convoque des moyens d’envergure pour la retrouver.
Césaire, le domestique de Germaine Renard, craint qu’un vent mauvais ne souffle dans cette campagne tourmentée. Ce sera bien pire que ça. Personne dans la contrée n’oubliera jamais la Dame blanche.

L’auteur Denis Zott est un alsacien de souche qui travaille dans la communication des collectivités locales, de préférence balnéaires, ce qui lui a valu de traverser plusieurs fois la France d’une mer à l’autre, des Sables d’Olonne à Saint-Tropez, en passant par le Berry.
Durant ses loisirs, quand il n’écrit pas à la terrasse d’un bistrot, ce randonneur acharné parcourt montagnes et déserts. Sa devise : « Mes racines, je les plante dans les étoiles ; c’est la meilleure façon de voir la Terre ».
La Chute du cafard paru en 2016 est son premier roman, Maudite sorti en 2018 le deuxième.
Extrait :

« La première chose qui le frappa, ce fut l’odeur. Un parfum de fleur d’oranger exhalait de la chambre comme d’un jardin exotique. Sauf qu’il n’y avait aucune fleur, aucune plante dans la vaste pièce où tout était blanc. Le lit à baldaquin, le tapis en alpaga, les meubles en bois exotique, les étagères envahies d’une légion de poupées qui formaient une effrayante armée miniature. Et ce détail glaçant : sur leur visage de porcelaine, les poupées affichaient la même expression que la jeune femme blonde qui les regardait, assise au milieu du lit. »« Maire de Puech Begoù, Baron était aussi vice-président du conseil général, président de la cave coopérative du canton et de la puissante fédération des chasseurs du Tarn, gérant de l’usine qui collectait et recyclait les ordures ménagères des trois quarts des communes du département.
Dans la cuisine, Hortense jurait en massacrant les deux lapins qu’il avait tirés dimanche matin avant de se rendre à la salle des fêtes pour remettre les prix du tournoi de belote. Il se marra en se remémorant la tête de la vieille Renard. »

 

La chronique jubilatoire de Dany

La dame blanche de Denis Zott

Elle pourrait être une légende rustique car depuis le moyen-âge, la dame blanche alimente les représentations tantôt maléfiques, tantôt féériques. Elle pourrait être le fruit de l’imagination collective, pourtant, celle qui tente de sauver sa peau après son enlèvement, après sans doute avoir été prise en otage par un raté, livrable à une famille atypique, dirigée par une réplique de Ma Dalton, aura bien des épreuves à surmonter, des souffrances à endurer, tout comme ceux qui tentent de l’aider.

Le chien, Césaire, m’a fait penser à celui Des nœuds d’acier de Sandrine Colette. Il est le plus humain des personnages de ce roman, victime d’une humiliation constante à la limite du soutenable.

Cette chronique rurale du bout du Tarn révèle les convoitises, les corruptions, l’esprit de vengeance de cette micro-société où le ressentiment est dogme, au milieu de nulle part.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et j’ai été frappée par la sobriété du ton et la justesse des sentiments. On tremble, on sourit des situations improbables (oui car difficile de rire face à autant d’ignominie et d’injustice), on lit avec plaisir cette saga villageoise qui n’a que faire de l’empathie, de la bienveillance et de la justice ou alors très peu ! Un roman d’ambiance glauque et pesante, parfois un peu chargée en hémoglobine. Un très bon moment de lecture, loin des problèmes de société et des contraintes sanitaires. Une pause en quelque sorte !

Lu en version numérique 9.99 €

Je remercie les éditions Hugo pour leur confiance et cette découverte

7 réflexions sur “La dame blanche de Denis Zott

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