Mon amour du noir par Isabelle Bourdial

Salut mes polardeux,

Aujourd’hui avec 2 flingueuses, on poursuit notre amour du noir chez Collectif Polar

Souvenez vous pour la Saint Valentin je demandais à mes flingueuses et autres indics de répondre à 4 simples questions.

Juste un devoir sur table , un petit questionnaire pour montrer notre amour des littératures policières et de l’imaginaire

J’avais reçu de bien belles déclarations pour l’occasion.

Vous pouvez les retrouver ici 

et

Voici deux autres superbes déclarations d’amour à notre genres de prédilection, celle d’Isabelle d’abord ce matin  et celle de Sabine dans l’après-midi

 

Mon amour du noir par Isabelle Bourdial

1 – Pourquoi j’aime les littératures policières et de l’imaginaire

2 – Quel est mon auteur préféré ? Pourquoi j’aime ses histoires ?

3 – Mon personnage de fiction préféré

4 – Ma ou mes libraires de cœur 

1 – Les raisons qui me font aimer les romans policiers, les romans noirs et les romans de l’imaginaire diffèrent profondément.

  • Littérature policière. A l’origine, j’ai apprécié les romans policiers parce qu’ils m’envoyaient un défi : résoudre un crime, à partir d’indices, en suivant un raisonnement. Comme pour Isabelle Villain, c’était pour moi un jeu. Qui faisait appel à la logique, la réflexion, la sagacité. J’ai donc commencé par les romans à énigmes et les cosy mystery. Ensuite j’ai découvert d’autres genres de romans policiers. Je les aime toujours autant.

  • Littérature noire. Je l’aime pour son côté hyper réaliste. Parce qu’elle s’intéresse aux destins brisés, aux personnages qui souffrent, qui vivent, et pour lesquels je vais ressentir des émotions (empathie, haine ou colère, peu importe du moment qu’ils me font réagir). Parce que c’est une littérature dédiée aux ténèbres, aux destins contrariés, aux maux qui rongent notre société. Parce que ses livres sonnent juste, suscitent la réflexion, dénoncent des abus, soulèvent des problèmes. Je les vis sans recul, comme des histoires vraies. Du coup, je ne vais pas vers les titres trop sombres. Et je déteste ceux qui tombent dans le misérabilisme, ou qui traitent de la violence avec complaisance.

  • Littérature de l’imaginaire. Celle-là m’embarque illico. Elle se moque d’être crédible, fait tomber les barrières. Pas de limites, pas de contraintes, l’imagination en roue libre. Ça me va, à condition que l’histoire soit bonne et l’écriture soignée.

2 – Mon auteure de polars préférée est la grande Fred Vargas, comme pour beaucoup de lecteurs. Elle a renouvelé le genre en innovant, en balayant tous les stéréotypes, assez présents dans la littérature policière, il faut le dire. Elle donne à ses personnages une épaisseur incroyable. Même celui qui ne fait que passer, qui a un tout petit rôle dans l’intrigue. En quelques mots, sa plume en fait un individu qu’on remarque. J’aime aussi ses intrigues, qui partent souvent d’un fait insignifiant, juste un peu bizarre, et qui préfigure une crise. La documentation fournie qui sous-tend l’histoire sans l’éclipser, tout en finesse, et ça, c’est une prouesse ! Et puis son côté classique avec des pistes à suivre, des indices (ah, Mathias, le chasseur-cueilleur et le moteur encore chaud de Debout les morts !). Tous ses romans m’ont captivée, sauf le premier, où elle n’a pas encore ce savoir-faire qui la rend si singulière (heureusement que ce n’est pas le premier que j’ai lu d’elle).

3 – Mes personnages coup de coeur, les premiers noms qui me viennent sont des femmes. Lisbeth Salander, la hackeuse de Millenium, de Stieg Larsson. Harley Mc Kenna, la fille d’un mafieux dans Mon territoire, de Tess Sharpe. La tueuse à gages sans nom de La femme sans ombre, de Christine Féret-Fleury. Des femmes qui tirent leur force des épreuves qui ont marqué leur enfance, qui prennent des risques en s’attaquant au système, qui surpassent leurs ennemis par leur surprenante capacité d’adaptation, qui ne s’embarrassent pas de la loi ou de la morale. Pas vraiment des modèles auxquels s’identifier mais des fantasmes, certainement !

4 – Librairies : j’ai choisi celles de mes deux dernières dédicaces. Parce qu’elles m’ont surprises par leur éclectisme, bien qu’elles soient toutes deux plutôt spécialisées en littérature Jeunesse. Parce que je m’y suis sentie comme chez moi. Envie d’y faire mon nid, d’y passer mes journées. Toutes deux sont dans le Val d’Oise.

L’aventure, tenue par Laëtitia, à Magny-en-Vexin.

Et L’Imaginarium, de Damien, à L’Isle-Adam.

Et puis une mention spéciale à la librairie Au saut du livre, à Joigny (89), pour son classement original rayon polar (Mourir en France avec le sourire, Mourir ailleurs, Mourir dans le froid, Mourir à l’heure du thé, Espionner et mourir, etc).

13 réflexions sur “Mon amour du noir par Isabelle Bourdial

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s