Le livre : La sirène qui fume de Benjamin Dierstein, préface de Caryl Férey. Paru le 5 avril 2018 aux Nouveau monde éditions dans la collection Roman policier. Réédité en poche au Point Policier n° 4961. 8€90. (616 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
Mars 2011. Une série de meurtres de prostituées mineures ébranle la PJ parisienne. Fraîchement muté au 36, le capitaine Gabriel Prigent, hanté par son passé et sa soif de justice, est bien décidé à découvrir la vérité, quitte à faire tomber des têtes. D’autant que cette affaire semble avoir un lien avec son pire ennemi, le lieutenant Christian Kertesz, compromis dans un business juteux. Entre tourments intérieurs et obsessions dévorantes, la quête de la vérité ne les laissera pas indemnes. Car dans le jeu de la rivalité, Prigent et Kertesz courent à leur perte.
L’auteur : Benjamin Dierstein est né en Bretagne en 1983 et travaille dans les musiques électroniques. Il est agent et directeur artistique d’un label spécialisé dans les musiques électroniques. La sirène qui fume est son premier polar.
Extrait :
« — Ah le voilà, le justicier.
— Capitaine, ça suffira.
— Laurence Verhaeghen. On se connaît, non ?
J’acquiesce, on s’est déjà rencontrés lors des réunions intersyndicales pour lesquelles je montais souvent à Paris : Verhaeghen est à la tête de Synergie-Officiers Paris, syndicat réac contre lequel je me bats depuis des années avec le SNOP.
— Gabriel Prigent. On se connaît oui, je m’occupais du SNOP Rennes.
— Ah, un idéaliste, parfait. Courage Prigent, ici les belles idées ça finit souvent à la broyeuse. »« — Pourquoi vous me racontez tout ça ? C’est confidentiel, non ?
— Parce que j’ai confiance en vous.
— Pourquoi moi ?
— Vous le savez très bien.
— Je ne veux rien avoir à faire avec les enquêtes de l’IGS.
— C’est pas ce qu’on m’a dit.
Je lui lance un regard noir, et croise le sien, sans expression, impossible à déchiffrer.
— Vous ne voulez pas savoir à quoi vous attendre avec un prédécesseur de cette trempe ?
Je ne dis rien, Marignan continue :
— Je n’ai jamais réussi à prouver l’existence de ces comptes et c’est là tout le problème. Michel Morroni se fait des couilles en or, mais son compte bancaire officiel est blanc comme neige. Tout passe par des propriétés sous un faux nom. Il a des maisons en Dordogne, en Corse, dans les Alpes, mais sur le papier rien n’est à lui. Il a monté avec des associés une société fantôme qui a des parts dans des casinos un peu partout sur la Côte d’Azur, mais son nom n’apparaît nulle part.
— Mes collègues sont au courant de tout ça ?
— Gérard Berthelot et Christian Kertesz, les deux gars de la BRP qui vous ont bousculé, travaillent avec lui sur les clubs et le racket des macs. Ils bossent pour Toussaint Mattei, l’associé de Morroni, qui gère les affaires courantes de leur famille corse à Paris. «
Je ne connaissais pas du tout, mais même si je ne doute pas que ce soit un bon roman, le fait que les victimes soient des prostituées mineures m’effraie un peu. Je laisse ce plaisir au plus courageux que moi 😇
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je te comprends mais malheureusement c’est souvent les plus faibles qui sont prisent pour victimes !
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C’est tristement bien vrai… 😕
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Je ne connaissais pas cet auteur, le titre est original !
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Normal c’est un nouvel auteur et ravies nous sommes de te le faire découvrir chère Marie-Christine 🙂
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