La ville des ânes de Pierre Berville

 Le livre : La ville des ânes de Pierre Berville Paru le 7 octobre 2021 chez Aquilon 286 pages, 19.5×12.5 cm, 8,90 €.

4ème de couverture :

Du haut de sa tour écolo, un promoteur à succès a fait le grand saut. Qu’est-ce qui a tué Ange ? La malchance ? Les deux abrutis féroces qui le suivent à la trace ? Ou pourquoi pas la sublime Alice, son épouse parfaite ?

Aux quatre coins d’Asnières, le narrateur, discret notaire à l’humour pince-sans-rire et meilleur ami de la victime, va chercher des réponses. Mais jusqu’au dénouement, les pièges des amours interdites et les mystères du passé ne lui apporteront que de nouvelles questions.

 

 

L’auteur : Pierre Berville s’est toujours consacré avec enthousiasme à ses deux passions : profiter de l’existence et écrire joyeusement ce qu’elle lui inspire ! Il exerce d’abord divers petits métiers (journaliste Rock, employé de banque, embouteilleur chez St Raphaël, éboueur, bassiste, instituteur…), tout en suivant des études de Lettres à Nanterre. Il débute ensuite une carrière de concepteur-rédacteur dans la publicité des années 70′ et 80′, un univers à son âge d’or. Il relatera une partie de ses expériences dans « J’enlève le haut. », le récit de sa jeunesse impertinente dans l’univers de la communication. Dans cette autobiographie à succès, il raconte en particulier la genèse de la campagne Myriam pour Avenir Publicité et développe déjà son style d’écriture, mélange divertissant de gouaille, de tendresse, d’observation pertinente, et d’amour de la langue. Après avoir créé sa propre agence de publicité, ou il va créer de nombreuses campagnes reconnues, et ressusciter le fameux « Il n’y a que Maille qui m’aille » de Sacha Guitry, il poursuit son chemin d’écriture en écrivant des chansons, en particulier pour Brad Scott avec lequel il produit l’album « Au bord d’Elles ». Encouragé par de nombreux auteurs réputés dont Jean Paul Enthoven, Jean-Christophe Grangé et Sylvie Ohayon, il sort en 2021 sa première fiction, La Ville des ânes, un roman noir haut en couleur aux qualités littéraires appréciées par Yann Moix qui en écrit la préface et le juge « et de loin, l’un des plus beaux romans de l’année. » Il prépare actuellement deux autres livres, l’un sur l’art subtil de la conception-rédaction, et l’autre qui reprend la suite des aventures du notaire d’Asnières, le narrateur pince-sans-rire de La Ville des ânes.
Extrait :
« Et l’amour alors ? Oui bien sûr, elle n’a rien contre. L’amour, pourquoi pas ? Encore un mot si pratique et au sens si élastique. Les sentiments, les merveilleux élans de l’âme, Ice ne refuse pas d’en feindre les jeux, mais n’a jamais compris l’intérêt de tomber amoureuse, cette convention sociale bonne pour les mochetés. Ice a des ambitions démesurées : les riches, même nouveaux, lui suffisent. Ceux qu’on nomme les super-riches ne sont pas sa tasse de thé. De même les rejetons dynastiques ne l’attirent pas tant que ça. »

 

Chronique d’une flingueuse : L’avis de Sylvie K

La ville des ânes de Pierre Berville

Un chaleureux merci à Pierre pour l’envoi de son livre.

Pierre Berville situe l’histoire de ce roman noir, social et intimiste dans la ville d’Anières. Dès le prologue avec l’histoire de la ville, je découvre sa plume. Il utilise un vocabulaire élaboré et ressuscite les mots et parfois un langage usité. Il nous emmène dans cette histoire nous prenant à témoin en se mettant dans la vie d’un petit notaire appelé Maître et ami presque frère d’Ange. Ange est un promoteur immobilier qui du haut de sa tour fait le grand saut et se retrouve façon crêpe sur le parvis, qui a poussé Ange ?

Ici chaque personnage est campé, à sa réalité et son rôle à jouer. Le notaire avec sa vie actuelle, son enfance avec Ange, Ange sa vie de promoteur et son passé, Alice la femme d’Ange appelée Ice, les deux huluberlus chargés de mission et une jeune fille aux cheveux roses. Tous ces personnages sont bien sûr reliés par le destin funeste d’Ange. Ils permettent à Pierre de laisser libre cours à son imaginaire tant et si bien que cela forme une famille attachante. Il excelle dans le fait de décortiquer leur vie, les travers de chacun, qui a tué et pourquoi cela paraît presque secondaire. Pierre est amoureux de sa ville, amoureux des mots, la normalité étant très relative il nous propose un roman noir satyrique avec une pointe d’humour servi par une écriture ciselée, précieuse et précise. Une histoire comme il est dit dans la préface qu’il est vain de résumer aussi découvrez vite cette histoire car je crois qu’il va y avoir une suite….

10 réflexions sur “La ville des ânes de Pierre Berville

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