Aujourd’hui alors que de nombreuses Flingueuses sont à Saint Maur en Poche, Mamie Danièle nous présente deux autres salons où elle est allée dernièrement !

épisode 2

après T(h)ermes Noir voici

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Carbonne 1ère édition … j’y étais !

par Dany Flingueuse

Empreinte Carbonne : drôle de nom pour la première édition d’un salon, en plus avec une faute d’orthographe. Il n’y a aucune raison a priori pour que ce nom vous laisse une quelconque empreinte sauf … oui sauf pour son affiche incroyable.

C’était en mai 2022, au sud de Toulouse par un week-end ensoleillé. Pour moi c’était hasardeux car juste une pause dans une actualité personnelle plus que chargée (ce qui explique la légèreté de cet article) ! Je résiste ? Je ne résiste pas ? Soit, j’ai peu de volonté en ce moment, haro sur l’Occitanie et son affiche de malade !

Vous pouvez aller voir le programme et les invités ICI

Un parrain que l’on va croiser de nombreuses fois cette année : Olivier Norek. Lui c’est spécial, il s’active partout dans les manifestations d’ouverture officielles, dans les tables rondes MAIS quand il est à sa table, impossible de l’approcher. Il a trop de succès le parrain ! Il est bien entouré de sa bande de potes et fait même dans l’amitié internationale …

Son actualité : dans ses brumes, il fait revenir Coste sur le devant de la scène pour mieux le perdre dans le grand blanc ! Il milite contre le cliché qui voudrait que le noir soit un mauvais genre, un sous genre et met un point d’honneur à cultiver la confraternité. Il nous parle ciné avec le projet d’adaptation de Entre deux mondes et TV quand il évoque deux séries Impact et Surface.

 

Dans la table ronde ayant pour titre « Négocier avec le diable », Laurent Combalbert et Pierre Pouchairet ont fait part chacun de leur expérience du RAID ou des opérations spéciales.

 

 

Cette fois Olivier Norek partage le plateau avec Pierre Pouchairet. Ils nous parlent de « trafic d’âmes » avec le problème de l’émigration posé dans leurs romans, en toile de fond. Expérience, observation, respect du lecteur, autant de règles qu’ils s’appliquent. Leurs romans ont au moins 2 niveaux de lecture.
Ils évoquent aussi la position du scénariste de télévision, contraint par l’encadrement financier des projets, véritable système économique … réducteur, auquel ils doivent se soumettre et où il faut ajouter les exigences de la production. Il n’est pas rare que le scénario retenu ait vu une dizaine de versions différentes avant d’aboutir. Il en est de même au cinéma : par exemple la version retenue pour le grand écran du chef d’œuvre Au revoir là-haut est la 67^ème proposée par Pierre Lemaître.

 

Franck Thilliez et Patrick Baudot ont parlé de leur « 36 ». Patrick Baudot d’un point de vue historique. Franck Thilliez a dû faire œuvre de recherche et documentation en faisant évoluer Sharko en 1991, du temps des papiers carbone. Ils nous parlent du séchoir, des procédures essentiellement écrites, des odeurs rapportées à la maison. Patrick Baudot, qui ne regarde jamais les séries policières à la télé confie … « Olivier Marchal exagère ! »

Dans la rubrique « indiscrétions ou pas » …

Pierre Pouchairet nous signale la sortie chez Alibi de L’or vert de Sangha le 23/09/22 qui se passe en Afrique centrale (Cameroun) et traite de la France-Afrique et de la corruption. Enfin un tome 9 de sa série bretonne sortira en juin.

Son projet TV : adaptation pour la plateforme Amazon du roman Mortel Trafic, réalisé par Olivier Marchal sous le titre Overdose. Notons qu’Olivier Marchal fait équipe pour le scénario avec Christophe Gavat, flic et lauréat du prix du quai des orfèvre.

Un petit salut à la Suisse et à Marlène Charine qui en est à préparer la sortie de son 4^ème thriller, évoquant des grands espaces … elle en dira peut-être un peu plus à SMEP.

Une table ronde instructive a traité de ces flics reconvertis à l’écriture, à travers les propos de Danielle Thiery et Victor Del Arbol. Une occasion pour madame la commissaire divisionnaire de parler de sa vocation, son envie de faire bouger les choses de l’intérieur après avoir foulé les barricades de mai 68. Quant à l’auteur espagnol, après un passage dans les rangs de la police de Catalogne, s’être consacré à la défense des femmes victimes de violence, il a repris des études.

Tous deux nous parlent de leur positionnement dans l’institution policière en étant d’accord sur le fait que le flic bon à 100% n’existe pas tout comme celui mauvais à 100%. Au passage, Danielle Thiery écorne les clichés, notamment le flic alcoolique … les flics sont tout simplement des gens normaux !

Céline Denjean, Eric Cherrière et Gilles Vincent nous ont parlé du roman « noir sociétal ». Le romancier explore les sous-sols de notre société. Ils nous ont parlé de leurs romans à travers ce prisme. Gilles Vincent ne renie pas l’influence du cinéma américain. Tous trois constate qu’ils n’ont pas de héros central et que leurs romans sont des récits « choraux ».

Un très beau salon, très dense, trop dense pour ne pas être frustrée pour n’avoir pas pu tout faire et notamment de n’avoir pas pu assister à la représentation de la pièce de Paul Colize, jouée par ses petits camarades auteurs.

Merci Ida pour ce cadeau !

 

Petit retour en image

Ida Mesplède dans ses œuvres

Monette (Simone Gélin)

 

ambiance

des gens connus …

un qui s’affiche …

Incantation au drône

Des libraires

Marlène Charine ou la nouvelle plume suisse

Danielle Thiery

Patrick Nieto et Patrick Caujole

Céline Denjean

 

Ambiance encore

Gilles Vincent

la représentation de la pièce de Paul Colize, jouée par ses petits camarades auteurs.