Le livre : La fille qui se faisait des films de Yannick Dubart. Paru le 27 avril 2021 chez LBS Noir. 12€40. (280 p.) ; 20 x 13 cm
4e de couv :
Suite à une attaque cérébrale, Emma partage sa chambre d’hôpital avec Marie-Ange, une vieille femme qui lui fait le récit d’histoires étonnantes, dont la mort mystérieuse d’une belle opportuniste dans les années 50. Affaire qui n’a jamais été résolue. D’abord hésitante, Emma se prend au jeu et va aller de découverte en découverte.
L’auteur : Yannick Dubart est née en 1965. Enseignante, elle est attirée par la littérature policière. Elle a toujours aimé raconter des histoires, mais c’est suite à une maladie grave que l’écriture lui est devenue indispensable. Elle a participé à quelques émissions de jeux télévisés et aime autant le cinoche que le cinématographe. Tarentino est son dieu vivant. Elle fond pour Mark Wahlberg et adore Kate Winslet et Cecile de France. Elle craque pour Juliette Gréco, Led Zep et AC/DC. Tous ces univers sont source d’inspiration. Elle a gagné le premier prix d’un concours littéraire dans le magazine Marie France et le prix de la nouvelle au premier salon de Noeux les Mines.
Extrait :
» Elle est dans une chambre qui n’est pas la sienne.
Elle est dans une vie qui n’est pas la sienne.
Elle devine qu’un quelconque personnel va bientôt ranger ses affaires pour les envoyer planer au-delà de ces vitres qui ont aspiré tant d’âmes et de douleurs. Elle sera délivrée du mal, amen.Le mal, d’où vient-il ?
Les bruits sont inclassables. Ils percent les tympans. Il y a les murmures, tout aussi assourdissants. Emma perçoit une mollesse, plutôt dérangeante. Des sons de marteaux-piqueurs envahissent son cerveau. Une odeur d’enfer ou de paradis pourri, accompagnée des relents de désinfectant et de décomposition. Des pleurs étrangers, des larmes chaudes au goût inconnu coulent sur ses joues : substance sécrétée par une morte en puissance.Ses neurones cherchent à savoir, à se souvenir. Problématique.
Une longue nuit se profile et elle comprend qu’il sera impossible d’en sortir indemne.
Une mémoire déchirée sans radeau la laissant médusée. »