Thérianthrope de Michaël Fenris 

La triple chronique 3/3

On fait de plus en plus fort chez les Flingueuses.

Trois avis pour le prix d’un.

Trois Flingueuses que l’on entend peu en plus, vous avez de la chance !

Vous avez eu ce matin le retour de Marc, puis l‘avis de Sylvie et enfin ce soir l’avis de Fanny

Allez place au…

petit billet de Fanny Louise


Le livre : Thérianthrope de Michaël Fenris .  Paru le le 22 novembre 2018 aux éditions Prisma – 19.95 € (397 pages) ; format  15 x 23cm

 4ème de couverture :

A Denver, l’inspecteur Ernesto Guzman espérait avoir une fin de carrière paisible. Quand on l’envoie sur une scène de crime particulièrement sordide, il comprend que la retraite va devoir attendre : la victime a été massacrée, et en partie dévorée par son assassin… Alors que les corps affreusement mutilés se multiplient, l’identité du serial killer ne fait plus aucun doute : Mitchell Hiker, ancien garde forestier tout juste échappé d’un asile psychiatrique. L’homme est persuadé d’être un loup-garou, et une petite voix dans sa tète lui souffle de tuer. Une traque sans merci va commencer

L’auteur :  Michael Fenris est médecin généraliste le jour et écrivain la nuit. Il vit en région parisienne et est passionné de littérature américaine. L’auteur de Feuilles et du Syndrome Noah signe ici son troisième roman aux Editions Prisma.
Extrait :
« Et s’il adorait voir des corps de femme, c’était pour les imaginer entre ses dents, mais pas dans son lit, et les magazines qu’il achetait à la pelle finissaient toujours griffonnés sauvagement. Puis, son délire s’aggravant, il s’était mis à les imaginer transformées en loup, fort, craint, solitaire. Il aurait aimé être un loup à l’école, et à l’armée, et que ce soient eux qui le craignent !
Il n’en voulait pas à sa mère. Elle l’avait toujours protégé, et devenu adulte il imaginait bien que ça n’avait pas été facile pour elle d’élever un enfant avec ses maigres revenus et son handicap physique. Elle avait toujours été là pour lui et d’une certaine façon elle l’était encore, même s’il ne la voyait plus depuis plusieurs mois. Avait-il été heureux ? D’une certaine manière, oui. Il avait connu des moments de joie et d’insouciance dans l’enfance, beaucoup plus rarement en devenant adulte, mais il y en avait eu également. »

Le petit billet de Fanny Louise :

Quelle histoire ce roman ! Pour être tout à fait honnête, j’ai eu du mal à entrer dedans. Ma lecture était laborieuse sur la première partie et puis d’un coup… impossible de le lâcher, une frénésie de lecture s’est emparée de moi.

Tout commence de façon classique ou presque : un meurtre, sauvage il faut dire. Des notables qui mettent la pression sur les enquêteurs, ils veulent des résultats, et vite car la première femme assassinée n’est autre que la fille d’un sénateur influent, le FBI s’en mêle. Jusqu’ici on est vraiment dans le schéma classique du polar « à l’américaine » dont l’auteur semble être friand. Moi aussi à une époque, mais j’ai fini par me lasser et c’est ce qui explique sans doute ma difficulté à me mettre dans l’histoire au début.

 On suit les enquêteurs, les indices sont exploités, la traque est lancée, les meurtres se multiplient et arrive la deuxième partie. Et là, on change d’atmosphère et c’est tout le génie de l’auteur. Il distille des indices qui font vite comprendre au lecteur qu’on est face à une intrigue bien plus complexe qu’il n’y parait et qui cache autre chose qu’une banale enquête autour d’un serial killer. Je n’en dis pas plus afin de ne pas révéler le moindre élément qui risquerait de vous gâcher la surprise futur(e) lecteur (rice). Mais je peux vous dire que mes émotions ont fait un tour de montagnes russes tant l’histoire prend une tournure à laquelle on ne s’attend pas et tant l’angoisse monte d’un cran pour arriver à une conclusion originale et surprenante.

Je me suis régalée, j’ai été captivée par cette histoire très bien écrite et au suspens permanent. La fin vous surprendra surement comme elle m’a surprise et je me plais à rêver d’une suite. Même si la fin est une vraie fin et n’appelle pas nécessairement un second volet, j’aimerais beaucoup retrouver les personnages ayant survécus à cette série de meurtres. Car j’ai éprouvé beaucoup d’empathie et me suis attachée à ces héros ordinaires ayant vécu l’extraordinaire.

Ce roman m’a surprise et c’est ce que j’aime quand je lis un livre, être embarquée et être projetée au cœur de l’histoire, ressentir de la peur, de l’angoisse. Et là j’ai été plus que servie.

Merci beaucoup aux Editions Prisma de m’avoir permis de découvrir un auteur qui m’a vraiment fait passer un moment de lecture dont je me souviendrai longtemps.

7 réflexions sur “Thérianthrope de Michaël Fenris 

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