IVM – In venis meis de Katia Campagne

IVM – In venis meis de Katia Campagne lu par Dany pour le bingo de l’été de Thrillers et vous

 Un livre paru en auto édition

 

Le livre : IVM – In venis meis de Katia Campagne – Paru le 27/07/2015 en auto-édition par :  CreateSpace Independent Publishing Platform   – epub 0.99 € (434 pages) ; en numérique uniquement.

 4ème de couverture :

Des années que Stéphanie et sa fille subissent les sévices permanents, les coups et les humiliations de Brian Brincks. Endoctriné dans une secte masochiste qui élève le masculin au rang de divin et le féminin au rang d’impur devant être purifié par le sang. La peur du sacrifice rituel de sa fille la sort de sa torpeur et elle s’enfuit avec elle, abandonnant mari et fils, pour se réfugier dans un petit village du Vercors. Elle se croit en sécurité à l’abri des montagnes, surtout depuis l’annonce du massacre de la secte lors d’un incendie ravageur. Mais le passé est tenace et revient toujours chercher son dû.

L’auteur : Maman à plein temps de 3 enfants, Katia Campagne a toujours eu une passion pour l’écriture.
Elle a profité de son congé parental pour l’assouvir pleinement et publier son premier roman, I V M (In Venis Meis), en deux tomes, en 2016. Il sera suivi de Kuru en 2017. « Je vis dans un tout petit village très tranquille d’Eure et Loir. Après vingt années passées dans la gestion des ressources humaines, j’ai décidé d’aller au bout d’un vieux rêve d’écriture. J’écris principalement des romans fantastiques.”

 

 Extraits :
« Elle a cinq ans. Maman est dans le cellier, elle repasse une chemise de Papa, car il doit aller à sa réunion.
Elle doit aussi nettoyer la table basse du salon, car Papa aime que tout soit propre avant qu’il parte, mais elle est en retard et elle n’a que deux bras. Alors elle appelle Eléane, lui dit de ramasser ce qui traîne sur la table et de le mettre dans l’évier. Eléane est ravie. Elle va pouvoir montrer à Papa qu’elle sait ranger. Il va être fier d’elle, elle en est sûre. Alors, elle bondit dans le salon. C’est une pièce étriquée, tout en longueur dont le mobilier principal est un énorme canapé en tissu vert, qui occupe pratiquement tout le côté droit de la pièce. Sur le mur du fond, une fenêtre qui donne sur la maison des voisins. Celle des Barkfield.
Eléane ne les connaît pas beaucoup, mais elle sait qu’ils ont deux petites filles de son âge et elle aimerait bien aller jouer avec elles parfois. Mais Papa dit qu’il ne faut pas les fréquenter. »
 

La chronique jubilatoire de Dany

Secouée je suis …

Je ne suis pas adepte du fantastique, trop cartésienne pour ça. Cependant je ne rechigne pas devant une petite dose d’étrangeté, de surnaturel, dès lors que l’intrigue principale tient la route.

C’est donc avec plaisir que je me suis fait embarquer par Katia Campagne pour un deuxième voyage, après Kuru, sur les conseils de Nick Gardel. Un voyage envoûtant.

De nombreux personnages, doublés parfois de leurs petites voix, leur conscience bonne ou mauvaise, se croisent dans le Vercors. Tous ont des secrets plus ou moins avouables. Les traumatismes de l’enfance ont laissé des séquelles, voire des psychoses. Eléane et sa mère tentent d’oublier leur passé de victimes maltraitées, mais ce passé lui ne les oublie pas et va réapparaître avec toute sa cruauté et ses peurs. A part ça, un frère va retrouver sa sœur avec bienveillance ou malveillance … l’histoire le dira avec pas mal d’hémoglobine.

Donc j’ai aimé même si je me suis perdue dans le dénouement et que j’ai dû focaliser mon attention pour poursuivre les vrais méchants !

S’agissant du tome 1 d’une trilogie (un tome 3 annoncé), on me dit que quelques personnages sont encore en état de poursuivre leurs démons dans le tome 2 alors … après une pause je l’avoue nécessaire, j’irai faire un tour du côté de ce deuxième épisode car l’auteure a su me surprendre.

Lu en version numérique.

Extraits
« ma famille est morte quand j’avais huit ans.
Oh ! Décidément, je suis la reine des bourdes !
Elle s’empresse de s’excuser :
– Je suis désolée, c’est tellement triste !
– Non, c’est la vie, répond-il, placide.
La vie ?
– Vraiment ? C’est ce que tu penses ?
Il affirme en haussant négligemment les épaules :
– Oui, c’est ainsi ! On ne peut rien faire contre ! Juste accepter.
Elle baisse les yeux, dubitative. Est-ce si simple ? Se dire que la vie est ainsi faite, et que la mort en fait partie. Passer à autre chose. Continuer. »
 
« Il est agréable de voguer ainsi dans sa mémoire. Tout est tellement
doux dans cette ouate vaporeuse, rien n’est douloureux.
Une odeur douce et apaisante l’enveloppe et elle la reconnaît immédiatement. C’est une odeur magique.
Une odeur qui savait sécher les larmes et calmer les douleurs. Une odeur chaude contre laquelle elle se lovait quand elle était triste. Une odeur qui avait enterré le chaton. Une odeur qui ouvrait la porte du grenier. Une odeur qui savait la rassurer et lui donnait envie de vivre. »

6 réflexions sur “IVM – In venis meis de Katia Campagne

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